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PE 25 RESTRUCTURER SA PROGRAMMATION

Alors on continue toujours dans le domaine de la psychologie évolutionnaire. Il y a des gens qui me posent des questions très, très intéressantes. D'ailleurs les questions que le monde me pose sont toujours intéressantes parce qu’il y a des aspects à ces questions-là, il y a des volets, il y a des couches de conscience dans ces questions-là que les gens ne peuvent pas atteindre ou comprendre. D’ailleurs c’est pour ça qu’ils posent des questions, mais la mise en vibration de ces questions-là nous amène à étudier les fondements de la conscience à des niveaux extrêmement intéressants. Quand je dis intéressants, je veux dire qu’il y a des aspects de la réalité que l’homme ne peut pas accéder au niveau rationnel. Il y a des limites à la raison. 

 

Pourquoi il y a des limites à la raison? 

 

Parce que la raison est fondamentalement une manière pour l’ego d’interpréter la vie. Et puis la vie est trop complexe, pas simplement au niveau matériel et au niveau de son aspect terrestre, mais surtout à cause de sa condition invisible, autrement dit à cause des liens karmiques qui existent entre l’homme et le plan astral. Pour que l’homme puisse en arriver à mettre la main ou le doigt sur les conditions qui constituent la structure ou l’infrastructure de sa vie matérielle, qui ne va pas toujours comme il veut, ça prend beaucoup de sensibilité. 

 

Mais pas simplement de la sensibilité spirituelle, ça prend beaucoup de sensibilité purement vibratoire, c’est-à-dire une sorte d’intelligence qui est capable de reposer complètement sur elle-même. Là je suis en train de tâter là où est-ce que je m’en vais, mais ça ne sera pas long. Ce que je veux dire par une intelligence qui a la capacité de se supporter d’elle-même, d’être totalement autosuffisante, psychiquement et psychologiquement, c’est réellement le processus de l’évolution individuelle qui va le déterminer pour l’individu, pour l’homme. 

 

Mais qu’est-ce que c’est en soi, c’est ça que je voudrais étudier avec vous autres ce soir. C’est pour ça que je donne un nom à cette sorte d’intelligence-là. De l’intelligence, dans le sens essentiel du terme, dans le sens créatif du terme, dans le sens évolutionnaire du terme, non rationnel du terme, c’est une capacité chez l’homme de renaître instantanément des cendres de ses illusions. Une personne qui serait capable instantanément de renaître, de se situer au-dessus des cendres de ses illusions aurait ce que j’appelle une intelligence intégrée, c’est-à-dire une intelligence à l’épreuve des forces astrales de la mort, donc une intelligence à l’épreuve de son moi, donc une intelligence à l’épreuve de sa raison. Ceci lui donnerait une capacité très grande d’achever sa vie comme elle le veut au lieu de la vivre comme elle lui a été imposée par programmation. 

 

Donc il y a deux possibilités de vie chez l’homme, il y a une vie qui est le résultat de sa programmation, c’est-à-dire une vie qui est fondée ou qui est vécue par rapport à toutes les forces de l’âme. Les forces de l’âme étant l’expression à travers votre être, de ce que vous appelez votre personnalité, et il y a un autre volet de vie, une autre forme de vie, un autre niveau de vie qui est une déduction créative du pouvoir de l’intelligence pure chez l’individu, autrement dit une manifestation intégrale de son moi qui n’a aucune crainte. 

 

Donc l’homme peut vivre deux vies, une vie où la crainte fait partie de ses assises psychologiques et une autre vie où la crainte est de plus en plus éliminée, donc totalement subordonnée à sa lumière, donc totalement subordonnée à son intelligence, qui ne vibre que dans le mental, ça, ça fait partie de l’évolution. 

 

La psychologie évolutionnaire c’est le mécanisme explicatif de cette sorte d’intelligence-là qui donne finalement droit à l’homme d’exécuter sa vie au lieu de la subir, de la créer, de la monter au lieu de la subir. Et pour ça, ça demande énormément de force intérieure parce que la force intérieure c’est sa capacité, en tant qu’individu ou en tant que mortel sur une planète dont la conscience est fondamentalement expérimentale, de ne pas se laisser manipuler dans le mental par ses pensées, qui sont d’origine astrale. 

 

Quand je dis que les pensées sont d’origine astrale, je veux dire qu’il y a dans la pensée de l’homme des courants d’énergie inférieure, autrement dit dont la vibration est inférieure à une lumière intégrale ou pure, et cette vibration-là ou ces vibrations-là sont responsables de sa genèse planétaire. Autrement dit, sont responsables du caractère involutif de sa conscience et ne peuvent pas lui donner une capacité de participer créativement à son être intégral qu’on retrouvera dans ce que j’appelle l’évolution de la conscience. 

 

Le mental humain, ce que vous appelez l’ego, ce que vous appelez le moi, est essentiellement, pour l’homme de l’involution, une insulte à son intelligence, parce qu’à l’intérieur de cette structure psychologique-là, l’homme n’a pas un point de référence absolu en ce qui concerne sa capacité de dominer la matière. Quand je dis dominer la matière, je veux dire dominer les forces sur le plan matériel qui conditionnent sa matérialité. Et à cause de cette situation-là, on dit que l’homme sur la terre vit une programmation, c’est-à-dire qu’il est obligé de supporter pendant un certain nombre d’années, des fois pendant toute une vie, une condition d’existence qui ne fait pas partie de sa volonté, mais qui fait partie de son impuissance. Comment l’homme en arrivera à briser les chaînes de cette involution-là pour en arriver à perfectionner sa relation avec l’invisible à un point où il sera capable éventuellement de commander à l’invisible pour en retirer le support, ça dépend ou ça dépendra de sa capacité de vivre sans crainte. 

 

Là vous allez dire: c’est quoi vivre sans crainte? 

Vivre sans crainte, c’est plusieurs choses. 

 

Vivre sans crainte, dans un premier temps c’est, ne pas se souvenir de son passé. Parce que dans votre passé il y a beaucoup de crainte, dans votre passé, il y a beaucoup de craintes dans le sens qu’il y a beaucoup de choses que vous avez faites qui ne font pas votre affaire. Vous avez eu des mariages qui ont été brisés, vous avez eu des jobs qui ont été brisés, vous avez eu des événements dans votre vie qui vous ont créé de la peine. Vous avez vécu des événements qui ont diminué votre puissance réelle et ces événements-là dans leur totalité sont liés ensemble par ce que j’appelle de la crainte, un égrégore de crainte, pour la simple raison que l’absence de puissance ou l’absence de pouvoir chez l’homme, c’est déjà une indication, une mesure de cet état mental psychique, psychologique qu’on appelle l’état craintif de l’ego. 

 

Si l’homme était sans crainte, l’homme n’aurait pas à aller dans le passé de sa vie pour évaluer son présent. La raison pour laquelle l’homme va dans le passé de sa vie pour évaluer son présent, c’est parce qu’il a la crainte de ne pas pouvoir réussir dans son devenir. Si l’homme était sans crainte, l’homme ne regarderait jamais dans le passé et mettrait complètement de côté l’illusion psychologique qui nous est fournie par la psychologie classique qui nous dit que notre passé détermine notre présent. Alors que notre passé est simplement une suite d’expériences qui, si elles sont vues à la lumière de notre intelligence, deviennent pour nous un tremplin pour nous permettre de nous exécuter en puissance. 

 

Exemple: Une jeune fille, dans son passé, se fait violer. Si la jeune fille comprend que son expérience de viol, qui fait surgir en elle énormément d’émotions négatives, qui fait vibrer beaucoup d’imagination et qui fait aussi taire une certaine passion, si la jeune fille est capable de regarder cette situation-là et ne pas y accoler de valeur aucune, elle élimine de cette expérience-là de la crainte, c’est-à-dire une possibilité d’impuissance future, et instantanément elle entre dans sa puissance. 

 

Mais par éducation, on n’a pas été amené à regarder les difficultés de notre passé de cette façon-là parce que, en tant qu’ego, on a tendance à rationnaliser notre souffrance. Quand l’homme souffre, il rationnalise sa souffrance, parce qu’il est obligé de donner à sa souffrance une valeur positive, sinon, implicitement, ce serait pour lui avouer son impuissance, et l’homme ne veut pas ça. Alors l’homme a tendance à rejeter sur quelque chose, des fois c’est sur la société, des fois c’est sur les parents, des fois c’est sur la vie et des fois c’est sur Dieu, l’homme a tendance à rejeter le blâme de son impuissance sur ultimement les forces occultes ou les forces souterraines ou n’importe quoi, 

 

Alors que si l’homme était réellement conscient de la psychologie évolutionnaire, c’est-à-dire des mécanismes mentaux qui lui permettent de déterminer son avenir à la mesure de sa puissance, l’homme ne regarderait jamais dans le passé de sa vie et ne vivrait que dans le présent de son existence pour ne jamais avoir les pieds trempés dans l’égrégore de la crainte qui est représenté par tout le passé où il a été un survivant, par tout le passé où il a souffert, autrement dit par tout le passé où il n’a pas eu la puissance, donc par tout le passé où il n’a pas été parfaitement intelligent à cause de sa programmation. 

 

Donc c’est très grave quand une société nous enseigne que le passé détermine notre présent. Ça c’est vrai, c’est exact si on laisse le passé déterminer notre présent. Mais ça devient totalement secondaire, illusoire et inutile si l’homme vit son présent intégralement, c’est-à-dire s’il élimine dans sa conscience présente la crainte que son passé fait constamment revivre à cause de son impuissance vécue, ce qui l’amènerait instantanément à reconnaître qu’il est beaucoup plus en charge de son existence et que les choses qu’il a vécues dans le passé étaient simplement nécessaires pour mettre en vibration son mental et ses émotions afin qu’il puisse transmuter les énergies inférieures pour en arriver finalement à ne vibrer que des énergies avancées. 

 

Pourquoi, pourquoi les races anciennes, les vieilles races de la terre, les Hindous, les peuples Arabiques, les Italiens, les Irlandais, les vieux peuples. Pourquoi les vieux peuples ou les individus dans les vieux peuples trouveront difficiles de s’extirper de la mémoire de la race pour finalement convenir avec la puissance de l’individu, ce qui équivaut à l’évolution de la race humaine future? Pourquoi les Américains créent tant de chocs avec leur individualisation, leur individualisme inconscient aujourd’hui dans le monde? 

 

Parce que justement il y a un mouvement de l’esprit de la terre vers l’élimination des racines du passé, qui ont figé l’homme dans un égrégore astral extraordinaire qui est à la source de tous nos conflits: la source des conflits entre les Juifs, les Arabes, les Irlandais du Nord, du Sud, tout ce qu’on vit. Et puis, quand on sait que l’individu, autrement dit l’homme qui passe de l’involution et qui passera à l’évolution, autrement dit qui en arrivera à individualiser complètement sa conscience pour en arriver finalement à s’arrêter sur le promontoire individué de son intelligence intégrée, que cet homme-là va être obligé nécessairement de vivre ce qu’on appelle une initiation. Appelez-la solaire, appelez-la comme vous voulez. 

 

L’homme sera obligé de vivre une initiation, parce qu’une initiation veut dire défaire le passé en vous. Que l’homme vive, que l’homme en arrive à passer de l’involution à l’évolution dans 200 ans, 500 ans, 300 ans, aujourd’hui, demain, dans 6 mois, ça n’a pas d’importance, l’homme sera ou devra vivre une initiation, parce que l’homme devra s’arracher au passé, qui est le conditionnement de son ego à partir de la mémoire de la race, pour en arriver finalement à briser dans sa conscience les chaînes de l’involution, c’est-à-dire réorganiser sa programmation en fonction d’un contrat occulte entre lui et sa lumière où il prendra contrôle de son expérience planétaire pour en arriver ultimement à passer de la conscience astrale, lorsqu’il sera au seuil de la mort, pour passer directement dans une conscience morontielle, où finalement l’homme fera état de son immortalité de conscience. 

 

C’est très, très important pour l’homme de comprendre et de réaliser que la mesure de son impuissance actuelle est fondée sur ses craintes. Si vous ne comprenez pas ça, vous ne comprenez rien de votre réalité et vous ne pourrez pas altérer votre réalité. Si vous comprenez que votre impuissance est à la mesure de vos craintes, vous allez être forcé malgré vous-même à rejeter ce qui en vous perpétue votre propre mensonge. On ne peut pas arriver à l’homme et dire: « Toi tu te mens et toi tu te mens et toi tu te mens et toi tu te mens. » Ça, c’est bon pour les curés, qui se mentent aussi. Tout le monde se ment. On ne peut pas arriver et puis pointer vers l’homme. On ne peut pas, on n’a pas le droit, occultement parlant, de prêcher à l’homme. On n’a pas le droit occultement parlant de juger l’homme. On n’a pas le droit occultement parlant de donner à l’homme l’impression qu’on est plus avancé que lui. 

 

Donc il n’y a pas grand droit qu’on a par rapport à l’homme. Mais par rapport à nous autres, on les a tous les droits. Par rapport à l’homme, on n’a pas. Et si je faisais un discours de longue haleine sur ça, je vous démontrerais que tous les mouvements subtils, sociaux, psychologiques, philosophiques, religieux, spirituels, ésotériques dans le monde, qui vont même jusqu’à la médecine douce, sont des droits qu’on se donne par rapport à l’homme mais ce sont des droits qui sont fondés et qui sont maintenus en puissance par nos propres craintes. Parce que quand on conseille l’homme ou qu’on pointe l’homme ou qu’on juge l’homme, on voile nos propres craintes, on cache nos craintes. Et en cachant nos craintes, on multiplie les erreurs humaines et on demeure dans l’involution. 

 

Alors que si l’homme se retirait de ces mouvements d’âme par rapport à l’homme et concentrait toute son énergie sur la résurgence de sa puissance où il abat ses craintes, l’homme réaliserait que la vie n’est jamais un terminal, et que la vie n’est jamais noire, et que la vie n’a jamais de mur, et que la vie n’a jamais de finalité en soi, parce qu’elle est ultimement parfaite. C’est l’homme qui est imparfait, pas la vie. 

 

Mais quand elle passe, la vie, dans sa perfection, dans son mouvement, à travers des corps qui ne sont pas ajustés, la vie semble imparfaite. Et l’homme un jour va être obligé de se réajuster, voir, reconnaître que la vie est parfaite. Et à ce moment-là, seulement à ce moment-là pourrait-il finalement cesser de haïr les forces occultes dans le sens psychologique de son ego, ce que vous diriez vous autres à un certain niveau de se fâcher contre Dieu, et l’homme se fâcherait contre lui-même. Parce que quand on a une conscience occulte, on a tendance à haïr les forces qui nous sous-tendent, parce qu’on a tendance à transposer notre faiblesse, notre impuissance. 

 

Alors qu’en réalité, si l’homme était réellement conscient de la perfection de la vie, surtout quand la vie vient du plan mental, il serait capable de s’exécuter froidement, ne jamais considérer ses faiblesses comme étant l’empoisonnement venant de l’extérieur, mais comme étant une putréfaction faisant partie des forces de l’âme qui mettent en vibration son ego, non pas pour sa joie personnelle, mais pour sa souffrance personnelle. 

 

À ce moment-là, l’homme corrigerait la relation entre lui et l’invisible et à partir de ce moment-là, l’homme aurait le droit de commander aux forces occultes. Ne commande pas aux forces occultes qui veut. Commande aux forces occultes qui peut. Si vous étiez dans ma situation et que vous regardiez le monde oriental ou occidental avec mes yeux, vous auriez beaucoup de sympathie pour l’homme, mais vous n’auriez pas beaucoup d’amour pour sa stupidité. Et quand je dis sa stupidité, je ne parle pas de sa stupidité dans le sens simplement psychologique. Je parle de sa stupidité dans le sens de sa nature animale qu’il n’est pas capable de dompter parce que toujours les pieds pris dans la crainte.

 

Si vous regardez ce qui se passe aux États-Unis présentement, il y a un nouveau mouvement qui se crée aux États-Unis, The Promise Keeper (La promesse des gardiens)  et tout ça là, une autre forme de religion ou de culte, whatever (Peu importe), et il va en avoir tout le temps avec ça. Si vous regardez, on prend les Américains parce que les Américains sont réellement les grands faiseurs de modes et de courants nouveaux à un niveau ou à un autre, pour le bien ou pour le pire. Mais si vous regardez ce qui se passe aux États-Unis et ce qui se passe dans le monde, au niveau du besoin qu’a l’être d’être supporté par une genèse oratoire, autrement dit par un mouvement de la parole, par un mouvement de la bouche, par un mouvement de mots, c’est extraordinaire. 

 

Même aller à son psychiatre ça fait partie de ça, son psychologue ça fait partie de ça. Il y a des gens qui vont voir leur psychologue à toutes les semaines. Il y a des gens qui vont à la messe à toutes les semaines. L’homme est obligé d’aller quelque part à toutes les semaines. C’est incroyable. L’être humain a besoin d’aller quelque part à toutes les semaines. Il y a des hommes qui vont dans des livres à toutes les semaines. Il y a des hommes qui vont à l’université à toutes les semaines. Je n’ai rien contre le fait que l’homme va quelque part à toutes les semaines, mais j’aimerais qu’un jour que l’homme écrive, parle, s’installe quelque part à tous les jours, et ça c’est en lui-même. 

 

Le jour où l’homme va s’installer quelque part en lui-même, à ce moment-là, ce qui va sortir de sa bouche, ça va être créatif, c’est-à-dire que ça n’appartiendra pas à la mémoire de la race. Ça n’invitera pas à multiplier la stupidité humaine, c’est-à-dire tous les paramètres qui constituent chez l’homme un aspect ou un autre de la crainte, et l’homme commencera finalement à vibrer sa puissance et, finalement, s’il parle à l’homme, à des hommes, à des êtres qui sont près de lui, il pourra finalement les aider à reconnaître qu’eux, sont aussi grands que lui. 

 

Donc, il n’y en aura plus de religions, il n’y aura plus d’hiérarchies, il n’y aura plus de maîtres, il n’y aura plus de gourous. Il y aura simplement des hommes capables de faire des études constantes du mystère humain, de la vie en général ou en particulier, et finalement d’installer sur la terre une vibration supramentale suffisamment forte pour qu’elle ne s’éteigne pas et qu’elle ne soit pas éteinte par la mémoire de la race. Et à ce moment-là, l’homme pourra venir en contact avec des états d’esprit, des égrégores du mental qui seront réellement perfectionnés, en dehors de la crainte, libres de la mémoire de la race et simplement là dans le monde pour servir de souvenir à l’humanité qu’il y a eu avant nous des êtres qui savaient. Mais l’homme va être obligé de faire un mouvement personnel pour ça. Il va être obligé finalement de s’amener et…

 

Il n’y a pas de sympathie dans la conscience. Et ça, je peux vous le dire aujourd’hui. Il n’y a pas de sympathie dans la conscience. Il y a de la sympathie dans la spiritualité, ça d’accord. La spiritualité est pleine de sympathie. Allez voir les cercles, allez voir les religions, allez voir les groupements, vous allez voir une grande sympathie. It oozes, c’est plein, on en bave de la sympathie spirituelle. Même dans des hôpitaux, il y a des hôpitaux, des sortes d’hôpitaux où on pratique la médecine traditionnelle et tu en vois de la sympathie, et ça se pogne par les mains et ça mange à table et tu les regardes dans les yeux, ils ont tous les yeux dans la graisse de bines, et il n’y a personne qui oserait dire à l’autre: « Mange donc d’la marde, toi, regarde donc dans ta soupe, là, veux-tu me crisser la paix! » Non, ça se regarde tous et ils voltigent un par rapport à l’autre. « How are you today? »(Comment vas tu aujourd’hui) « Ah, I am fine, I hope you are well. »(Ah, je vais bien, j’espère que vous allez bien.)  Et le gars va mourir de cancer et tu sais qu’il va mourir de cancer même si tu lui donnes la bonne patente, mais tu lui dis: « You’re gonna make it. God be with you. » ( Tu vas y arriver. Que Dieu soit avec toi) Le bullshit, (connerie ou des menteries) il est tellement grand dans le monde qu’il ne représente qu’une facette plus contemporaine de notre bullshit (conneries) personnel, parce que c’est nous autres qui le crée le bullshit. 

 

L’homme en arrivera un jour, quand l’homme aura une conscience réellement mentale, l’homme en arrivera un jour à vomir sur la spiritualité de l’humanité. Mais tant que vous n’aurez pas commencé à vomir dessus, vous faites partie de cette spiritualité-là et automatiquement vous avez les jambes coupées. 

 

Parce que je disais à quelqu’un cette semaine à un type qui est à l’université, qui enseigne les maths, un type intelligent, il a eu le malheur de me rencontrer et j’ai dit au type: « L’homme n’a pas les crocs assez longs pour crever les yeux de Dieu. » Oh sacrament, elle était nouvelle, celle-là. Il ne l’avait pas lue dans les livres, celle-là. Crever les yeux de Satan et de la Bête, ça c’était correct. Tout le monde veut crever les yeux de Satan, dans l’Orient comme dans l’Occident, on veut tous crever les yeux de Satan. On met des patchs, whatever (Peu importe). Mais crever les yeux de Dieu! Il y a Nietzsche qui a passé proche de ça, il a dit qu’il était mort. Et ça, ça a créé tout un remous en Europe quand il a dit qu’il était mort: Dieu est mort. Mais moi, c’est pire, il est vivant et j’ai dit: « il faut que tu lui crève les yeux ». Le gars, il s’est retourné de bord et il dit: « Je vais retourner à l’université et penser à ça. » Mais là, il pense encore. 

 

Autrement dit, pourquoi est-ce que j’ai fait ça? 

Pour lui faire comprendre.

 

Parce que c’est un type quand même sensible. Pour lui faire comprendre qu’on est réellement niaiseux avec notre spiritualité et qu’on demeurera des êtres impuissants tant qu’on ne réalisera pas que la spiritualité fait partie des assises astrales mystiques de l’involution. La spiritualité, c’est l’ultime couverture ou enveloppe de ce qu’on appelle le mensonge cosmique. Parce que dans la spiritualité, l’homme n’est pas capable de définir les paramètres absolus des entités qui évoluent dans les mondes parallèles. L’homme n’est pas capable de définir qu’est-ce que c’est un ange, une entité, une entité astrale, un archange, un éternel… 

 

L’homme n’est pas capable de définir ce qui pendant l’involution a été prononcé comme étant les structures personnifiées de ce qu’on appelle la divinité, avec tous ses dominions et tous ses… Et tant que l’homme n’en arrivera pas un jour. Et quand je parle de l’homme, je parle de l’évolution de l’humanité au niveau de la sixième race-racine. Tant que l’homme n’en arrivera pas un jour à crever les yeux de Dieu, il sera impuissant et il sera dans l’illusion que les forces occultes le protègent, qu’elles sont capables de le protéger alors que c’est lui qui doit se protéger contre lui-même pour avoir ensuite accès aux forces occultes, c’est-à-dire à sa lumière, c’est-à-dire à ses énergies qui constituent à la fois son mental, son émotion, sa vitalité et sa physicalité, sans parler des autres aspects de sa réalité qui sont sur les plans totalement cosmiques et dont il n’a aucune conscience aujourd’hui, parce qu’il n’est pas en conscience morontielle. Ça, c’est évident que c’est sur le plan personnel, où il n’y a aucune sympathie spirituelle dans l’homme et aucune sympathie spirituelle pour l’homme, que l’homme se découvrira. 

 

Vous ne pourrez jamais aider un être humain si vous êtes en sympathie spirituelle avec lui, vous allez simplement continuer, perpétuer sa programmation et lui faire croire, lui faire croire qu’il y a une porte au bout du tunnel alors qu’il n’y en a pas tant qu’il est spirituel. 

 

Qu’est-ce que je veux dire par être spirituel? 

Spirituel, pour moi, ça veut dire avoir ou vivre ou supporter un état quelconque d’émotivité. 

 

C’est que la spiritualité, ce n’est pas simplement quelque chose qu’on vit par rapport à l’invisible, par rapport à Dieu, par rapport à la Sainte Vierge, par rapport à Saint Joseph ou par rapport aux forces occultes. La spiritualité c’est une déformation psychique de l’ego qui fait qu’il n’est pas capable de se surprendre de son invulnérabilité émotionnelle. Un ego qui n’est pas capable de se surprendre ou de se réaliser émotivement invulnérable face à un événement quelconque qui est le résultat de sa programmation ne peut pas avoir de puissance sur la terre. Il est simplement un être qui fait partie de l’involution et qui mourra et qui retournera sur le plan astral, mais il ne passera pas à la conscience éthérique. 

 

Tout notre monde, toute notre société nous engage pendant des années à cultiver notre spiritualité. Et je vous engage à réaliser que quand je parle de spiritualité, je ne parle pas simplement de la spiritualité dans le sens religieux du terme. Je parle d’émotivité qui fait interférence avec le mental intégral de l’homme. Ça, pour moi, c’est de la spiritualité. Alors ça va loin. Nous autres on est au Québec, on est un petit peu moins spirituel, dans un sens, mais retournez dans les anciennes races de l’humanité, les vieilles races humaines, vous allez voir que ça va être très, très long avant que s’installe sur la terre une race consciente. Alors l’homme est obligé de retourner à sa fondation ou sera obligé de retourner à sa fondation, s’il pourra en arriver finalement à mettre un terme à sa programmation. Mais retourner à sa fondation ça veut dire réellement se savoir invulnérable. 

 

Si vous n’êtes pas capable de vous savoir invulnérable, dans le sens réel du terme, à ce moment-là vous allez vibrer une énergie spirituelle et cette énergie-là va vous garder dans l’impuissance parce qu’elle ne fait pas partie de votre lumière, elle fait partie des forces de l’âme, elle ne fait pas partie de votre esprit. Excusez-moi, dans l’esprit, il n’y en a pas d’émotion. Dans l’âme oui. 

 

Pourquoi le combat entre l’homme et son ajusteur de pensée sera le plus grand des combats que l’homme aura livrés depuis sa naissance dans la matière ? 

C’est parce que l’esprit ne partagera pas avec l’homme un dialogue, une télépathie fondée sur le caractère astral de la pensée de l’involution. 

 

Donc, quand l’homme vivra une pensée ou un dialogue ou une télépsychie avec l’esprit, avec le double, appelez ça comme vous voulez, avec lui-même en tant que principe universel, l’homme sera obligé de s’instruire au cours de ce dialogue-là d’un mouvement constant, pressant et saisissable de l’intractabilité de l’esprit par rapport à la crainte de l’ego. 

 

Dans son mouvement original, dans le mouvement au début, l’homme vivra, sera fâché contre sa source. Normal. Parce que le travail sera long et ardu. Mais quand l’homme en arrivera finalement à réellement consolider sa conscience, c’est-à-dire prendre le contrôle de sa vie, c’est-à-dire vivre sans crainte, à ce moment-là il n’aura plus de problème avec sa source. Mais il ne l’aimera pas plus pour ça. Parce que, que vous haïssiez votre source, c’est simplement un subterfuge qui est créé dans la conscience ou qui sera créé dans la conscience de l’homme pour éliminer sa conscience spirituelle et ses émotions spirituelles. 

 

Mais une fois que l’homme ne souffrira plus de son contact ou de sa source, il ne pourra pas, il n’aura même pas la vibration pour revenir en arrière et établir un lien affectueux, donc spirituel, avec sa source, parce que s’il le fait, la source reviendra encore par en arrière pour l’accuser une fois de plus qu’il n’a pas complètement éliminer de sa conscience la vertu de la crainte qui faisait partie de l’illusion de son âme. 

 

Donc le double, l’ajusteur de pensée, le moi impersonnel, appelez ça comme vous voulez, cette partie de vous qui est à l’extérieur de votre matière et qui est l’expression ou l’origine de votre intelligence, qui est à la fois le calvaire de l’ego et à la fois la puissance de l’homme qui est conscientisé, cette réalité-là est totalement impersonnelle, prépersonnelle. Ça n’existe pas, ça n’existe pas pour les dieux, l’émotion humaine. 

 

La forme spirituelle, dans son expression la plus incandescente, c’est pour le souvenir de l’homme, c’est pour le réconfort de l’homme, parce que l’homme se sent bien, se sent à l’aise, se sent réconforté, protégé par les ailes d’une certaine divinité. Mais ça c’est une illusion, parce qu’il est obligé de subir sa programmation. Et l’homme sera obligé un jour de reconnaître ça. Il sera dans l’involution. Et à ce moment-là il sera le premier architecte, le premier architecte de la destruction des religions sur la terre. Pour lui-même, pas pour l’humanité. 

 

L’humanité a besoin de religions. L’involution a besoin de religions. S’il n’y avait pas de religions sur la terre, on serait réellement dans le pétrin. Mais pour l’homme individualisé, pour l’homme qui travaille en relation avec un moi prépersonnel, pour l’homme qui a une conscience télépathique, qui expérimente la télépsychie à volonté, tous les jours, ça n’existe pas, ça ne peut pas exister ce qu’on appelle l’état religieux ou ultimement l’émotion spirituelle. Alors votre passé, ce que vous avez vécu en tant que femme, ce que vous avez vécu en tant qu’homme, un jour il va falloir que vous soyez capable de le consolider, c’est-à-dire d’en éliminer l’eau, la vapeur qui crée sa spiritualité, pour ne rester qu’avec les fondements de votre expérience, la cristallisation de votre expérience, la mémoire froide, que vous avez vécu des événements qui vous ont fait souffrir mais qui ont servi ultimement à vous rendre libre. 

 

Pensez-vous que vous allez devenir libre en prenant un avion et en allant aux Indes vous asseoir dans un ashram? Ou en allant au Vatican et baiser la bague du souverain pontife ? Ou en allant à l’église et confesser vos péchés? 

 

Ça fait des années que ma mère confesse son péché, ses péchés et elle les recommence tout le temps, tout le temps, tout le temps. J’ai dit: « Tu vas arrêter ça un jour? » Elle a dit: « Ça me soulage. » J’ai dit: « Il n’y a pas de problème. » Ça la soulage. 

 

Mais l’évolution, ce n’est pas pour que l’homme se soulage de son imbécilité. L’évolution, c’est pour que l’homme prenne en main, d’une manière forte, les énergies de son âme, rompe le pain de son initiation et finalement mette un terme à son calvaire planétaire, qui est techniquement son impossibilité psychologique de reconnaître qu’il est un être en fusion de conscience, c’est-à-dire un être de feu, c’est-à-dire un être qui a ce fameux feu sacré, c’est-à-dire ce lien avec l’invisible qu’on appelle ou qu’on appellera un jour un état avancé de science infuse, où l’homme ne vit plus par rapport aux doctrines d’une race, parce qu’il ne fait plus partie du temps de la race, mais fait partie d’un autre temps que lui créera en fonction de son intelligence et de sa volonté, mais pour lui-même et non pas pour l’humanité haletante et impuissante. 

 

Ma plus grande souffrance, la plus grande lourdeur de ma conscience en tant qu’initié depuis des années, c’est de ne pas pouvoir aider l’homme. Je n’ai jamais aidé l’homme, je n’aiderai jamais l’homme, parce qu’on ne peut pas aider l’homme. Ça c’est une illusion spirituelle, c’est une émotion spirituelle qui veut nous faire aider l’homme. Tu ne peux pas aider l’homme. C’est impossible d’aider l’homme. 

 

Pourquoi? 

Parce que ce qu’on sait en tant qu’individu, ce qu’on peut vibrer au niveau de notre esprit, ça ne se transpose pas dans un autre esprit qui n’a pas la même vibration. Tu ne peux pas aider l’homme. Quand bien même je vous dirais: « T’en as pas de job là? C’est fermé la compagnie à Saint-Lin là? Prends ton paquet et vas-t-en à New York! Trouve-toi-zen une crisse de job et débarque de l’assurance sociale! » Ça, je ne peux pas vous dire ça. Moi je suis capable de le faire, ça. Ça, ça fait partie de mon moi, ça fait partie de ma capacité de briser les chaînes de ma programmation. Me retourner de bord, ça fait partie essentielle de ma science. Découvrir, quand je me retourne de bord, que je suis encore vainqueur, ça fait partie de ma science. Mais je ne peux pas transposer ça à l’homme. 

 

L’homme a son propre niveau, l’homme a sa propre conscience, et je dois respecter son territoire. Je dois respecter sa nature. Sans ça c’est dire: « Moi je l’ai fait, pourquoi tu ne le fais pas? » C’est comme les parents qui nous disaient dans le temps: « Moi je l’ai fait, pourquoi tu ne le fais pas? » 

 

On n’est pas pareils, on n’est pas faits pareils. Tu ne peux pas aider l’homme. Et la journée où l’homme comprendra qu’il ne peut pas être aidé, l’homme mettra fin à sa mendicité sur la terre et l’homme commencera finalement à réellement se tourner, se relever les manches et à mettre les mains dans sa propre eau de vaisselle, qui est sale, qui est graisseuse. Et s’il le fait avec un relevé de manches intégral, l’eau de vaisselle deviendra propre instantanément et l’homme verra que finalement il peut manger dans des plats qui ne sont pas contaminés par sa mémoire. Et je peux vous dire une chose: viendra le temps où l’homme devenant de plus en plus conscient, étant mis de plus en plus en vibration, sentira le besoin ou sentira l’incapacité d’aider les autres. Et tant que vous aurez cette capacité d’aider l’homme, vous ferez partie de l’involution spirituelle de la terre, vous serez du bon monde, mais du bon monde ce n’est pas du monde intelligent nécessairement. 

 

Parce que pour avoir une bonne mesure de la dose d’énergie émotionnelle que tu dois utiliser pour aider quelqu’un, ce n’est pas évident. Si tu en donnes trop, c’est parce que tu es trop émotionnel, si tu n’en donnes pas assez, tu as peur d’être coupable. D’une manière ou d’une autre, tu es fait à l’os. Et si vous pensez que l’homme va en arriver facilement à ce constat, c’est-à-dire à cette capacité, à cette habilité de trancher judicieusement son apport vers l’homme, si vous pensez que ça va se faire facilement, je peux vous faire reconnaître aujourd’hui que vous verrez un jour que ce n’est pas aussi facile. 

 

Pourquoi? 

Parce que vous êtes du bon monde. Il n’y a rien de pire que du bon monde. Parce que du bon monde ça se complaît constamment dans l’énergie émotive de leur programmation. Ils ne s’exécutent pas dans la trame mentale de leur puissance. Ils s’exécutent dans le mouvement émotif de leur programmation. Et dépendant de l’échelle de leur naïveté, ils deviennent soit des sœurs ou des curés ou des gourous ou des bons psychologues, whatever. (Peu importe)

 

Ils deviennent des serviteurs de l’humanité. Même des fois ils deviennent des saints. Mais ça, ça fait partie de la programmation de l’âme sur la terre, c’est nécessaire, parce qu’il existe sur une planète expérimentale une myriade de factions humaines qui ont besoin d’être guéries à tous les jours par des êtres humains qui sont meilleurs que les anges. Il y a des grands êtres humains, des grandes âmes, « Sœur Teresa », qui sont meilleures que les anges. Là vous allez dire: « 

 

Comment es qu’on peut critiquer les anges? Les anges ne sont-ils pas des êtres de lumière?  

 

Quand vous aurez réellement découvert le pot aux roses, quand vous aurez réellement commencé à communiquer avec les hiérarchies du mental qui font partie de l’univers local et qui s’occupent de l’évolution de l’homme, de l’évolution de l’individu, de l’évolution de l’âme, qui assistent à la programmation de son moi et qui sont pendant des siècles et des siècles responsables de votre liaison avec la mortalité à travers l’expérience de l’âme que vous n’avez pas appelée mais dont vous avez été victime par incarnation. Vous commencerez à comprendre pourquoi j’ai écrit en 84 qu’il existe sur la terre une des grandes facettes de la réalité qui n’a jamais été promue, établie, proclamée par l’homme lui-même, et ça c’est le mensonge cosmique. 

 

Et c’est dans ce sens-là que l’homme arrive à la fin du XXe siècle, à partir de 69 où finalement il y a de l’intelligence, de la lumière qui descend sur la terre et qui met les hommes en vibration, pour que les hommes demain soient capables de s’édifier eux-mêmes en tant que partenaires dans une relation occulte, cosmique, systémique, morontielle avec des êtres qui envient, qui envient son état de conscience. Parce que son état de conscience est fondé sur un principe qui est ultimement à sa mesure et ça, c’est le principe de l’amour. Et le principe de l’amour n’existe pas dans le cosmos local sur les plans parallèles.

 

Quand vous comprendrez ça, vous comprendrez que finalement l’homme doit ajuster ce principe d’amour-là à travers son émotivité, à travers son inconscience, à travers sa spiritualité, à travers sa conscience involutive, pour finalement se l’approprier d’une façon intelligente pour qu’il puisse distribuer dans le monde une certaine quantité d’amour, mais d’une matière mentale à la fin de ne pas perpétuer pendant des siècles, comme ce fut le cas pendant l’involution, l’impuissance de l’homme. Ça, c’est à travers notre spiritualité. C’est à travers notre spiritualité qu’on l’invoque le principe de l’amour, qu’on l’applique le principe de l’amour, et qu’on empêche l’homme de faire face de manière intégrale à ses craintes pour en arriver finalement à ce qu’il puisse reconnaître qu’il est réellement son propre chevalier. Sans aucune condition. 

 

Parce qu’un jour vous réaliserez qu’il n’y en a pas de conditions au-dessus de l’homme. Il n’y en a pas de structures mentales universelles au-dessus de l’homme. Il n’y en a pas de mondes occultes au-dessus de l’homme qui nient sa réalité ou qui peuvent nier sa réalité ou qui peuvent venir en opposition avec sa réalité, parce que l’homme est ultimement sept fois créé : matériel, éthérique, astral, mental et les trois plans supérieurs font partie de sa cosmicité systémique locale qu’il retrouvera dans la morontialité de sa conscience lorsque l’homme aura finalement abattu les portes de la mort pour rentrer dans l’immortalité de sa conscience systémique et finalement s’inviter à sa propre table, qui sera demain son propre royaume et sa propre façon de vivre dans un monde qui est ultimement parfait. 

 

Ce n’est pas avec nos craintes et ce n’est pas avec nos stupidités et ce n’est pas avec le bavardage de l’involution et ce n’est pas avec les petites niaiseries qui ont été imposées par le pouvoir local, c’est-à-dire les pouvoirs spirituels de la terre, les pouvoirs gouvernementaux de la terre sur la petite conscience de l’homme qui ne pouvait pas se révolter à cause du fait que le mental humain n’était pas suffisamment développé. Que l’homme va en arriver finalement à conquérir son espace psychique et finalement sortir de son corps, non pas en forme astrale pour retourner ultimement à la mort si le cordon est coupé, mais réellement sortir de son corps en conscience morontielle et faire face ultimement aux êtres qui l’ont invité à vivre la matière. 

 

Pourquoi est-ce que l’homme a-t-il été invité à vivre la matière? 

Cette question-là on se l’est demandée pendant des siècles. Pourquoi l’homme a été invité à vivre la matière? Pourquoi l’homme a été invité à s’incarner? Pourquoi? 

 

Et l’homme devra le savoir, la connaître cette raison-là un jour. Je peux vous en donner un aspect : la seule raison pour laquelle l’homme est descendu dans la matière, la seule raison pour laquelle l’âme s’est figée dans le temps de la matérialité, c’était pour permettre aux hiérarchies puissantes de la lumière qui sont techniquement parfaites de pouvoir vibrer à l’imperfection de l’homme afin de se redonner une vie, de se redonner un nouveau cycle d’évolution pour mettre fin à leur propre mahan vantara qui leur impose de dominer l’homme, afin que l’homme ne puisse pas utiliser pendant un certain temps, le pouvoir de savoir qui ferait de lui, sur une planète expérimentale, un dieu. 

 

Et quand je dis un dieu, je veux dire: un homme qui serait capable de connaître les événements demain de telle chose aujourd’hui; un homme qui serait capable de dire que dans 300 ans ou dans 3 ans il y aura un tremblement de terre qui fera telle chose; un homme qui serait capable de prédire la vie parce que la vie fait partie des coordonnées psychiques de son moi, des architectures de son mental sur les plans élevés de sa conscience morontielle. Mais l’homme n’a pas droit à ça. 

 

Pourquoi? 

Parce que son ego est coloré. 

 

Et pourquoi il est coloré? 

Parce qu’il y a de l’âme en lui, il y a trop d’âme en lui, il y a trop de souvenirs en lui, il y a trop de passé en lui, il n’y a pas de puissance en lui. 

 

L’homme n’est pas capable de faire face à sa réalité, de dicter les événements, d’écrire sur le temps du temps, le mur du temps les événements et de dominer sa nature sur la terre et de donner finalement à l’humanité un corridor d’exploitation, un corridor d’évolution à la mesure de sa perfection à tous les niveaux de ses plans, parce que l’homme est encore un être animalisé, c’est-à-dire: un homme a encore en lui de l’orgueil spirituel. Et cet orgueil spirituel-là, elle fait partie de l’émotion dans ses sentiments, il fait partie de sa vibration quand il aide. Quand l’homme aide l’homme, l’homme est déjà dans un geste d’orgueil. 

 

Quand vous aidez l’homme, vous êtes déjà dans un geste d’orgueil. Et si vous étiez en conscience mentale et que vous étiez en contact télépathique avec le mental et que vous serez face à une condition où on vous demanderait de l’aide, le plan mental pourrait facilement vous dire: « Éloigne-toi de cette condition et brosse tes souliers contre le sol, parce que cet homme-là doit survivre, doit vivre et supporter son karma et tu ne dois pas faire interférence avec la loi de l’invisible. » 

 

Mais non, on fait interférence, on veut l’aider le gars. On fait tellement interférence aujourd’hui que même au niveau des gouvernements, même au niveau des associations, même au niveau des agences, même au niveau de la liberté humaine, même au niveau des droits de l’homme, même au niveau des lois compensatoires de l’humanité, on est obligé de dire aujourd’hui : on va socialiser le système. Et on socialise tellement le système que le système économiquement est en train de s’écrouler. Et un jour les gouvernements vont être obligés de changer de bord, les gouvernements vont être obligés de changer leur position et dire: si tu veux de l’argent, va-t’en dehors et travaille, à moins que tu en aies réellement besoin, et on aura des critères sérieux pour évaluer tes besoins. 

 

Sinon on fait partie d’une social- démocratie et les social-démocraties comme les systèmes socialistes vont éventuellement s’écrouler parce que les besoins astraux de l’homme, de l’humanité sont plus grands que ce que tous les gouvernements de la terre pourraient matériellement offrir à une humanité inconsciente. 

 

Même en Suède, ils sont en train de changer leur position. En Norvège, ils sont en train de changer leur position. Aux États-Unis, Clinton est en train de changer ses positions et c’est un démocrate. Et ça, c’est au niveau des gouvernements, imaginez-vous au niveau de l’individu. Un homme conscient qui n’aurait pas réglé le problème de sa spiritualité ou de l’émotion de sa spiritualité, donc de son geste à l’égard de l’homme, serait un être totalement souffrant parce que sa conscience du mal dans le monde est tellement grande qu’il verrait tout partout les hommes et chaque homme serait pour lui un mendiant.