BdeM : Avez-vous une question ?
Question : Pourquoi vivre de la haine face aux forces ?
BdeM : Quand vous vivez de la haine vis-à-vis les forces, c'est parce que premièrement vous avez conscience qu'elle existe, puis deuxièmement ça vous permet de vous blinder émotivement puis de renforcer votre centre émotionnel, puis de développer votre centricité. La centricité chez l'être humain, quand on parle de l’évolution, la centricité chez l’homme de l’évolution, ça va être sa carapace. Parce que n’oubliez pas une chose, on vit sur deux plans à la fois mais on a l’impression qu’on vit seulement sur un plan. On a l’impression qu’on ne vit rien qu’ici. Quand on devient conscient des forces, ainsi de suite, là on réalise qu’il se passe quelque chose à un autre niveau. Le niveau de conscience qu’on a de ces forces-là varie, dépendant des individus, mais c’est là qu’on s’aperçoit que l’homme est tellement manipulé.
Vous savez que le concept de manipulation de l’homme sur la Terre, c'est un concept qui vient avec la descente de cette vibration en 69, le concept de manipulation, le fait que l’homme est un être manipulé. Tant qu’on ne le sait pas, mais quand on sait, qu’on en est conscient, c’est là que la colère, qu’on développe une haine contre l’occulte. Puis d’ailleurs, c’est cette haine contre l’occulte qui va détruire la spiritualité de l’homme. La raison pour laquelle les hommes sur la Terre sont spirituels, ainsi de suite, c’est parce qu’ils n’ont pas conscience de l’occulte. Donc ils ne peuvent pas vivre de haine contre l’occulte.
Ce que j’appelle l’évolution, c’est l’ouverture d’une fenêtre sur une conscience qui est totalement neuve de l’homme. Une conscience qui devient libre de la mémoire de la race, conscience qui est totalement centrique, conscience qui fait que l’Homme nouveau est totalement différent de l’homme ancien. Et qui lui permet éventuellement d’être sur le plan matériel un être libre. Mais en prenant conscience des plans, ça change la perspective universelle, ça change la nature psychologique de l’ego, ça change la nature de l’ego, ça change tout. Et la colère contre les plans, contre les forces, appelez ça comme vous voulez, ça fait partie de cette prise de conscience de l’homme qui a été manipulé, qui est manipulé. Donc aussitôt qu’il se sent manipulé, il vibre.
De là, il développe une centricité, il développe une très, très grande indépendance d’esprit. L’homme ne retournera jamais à la mémoire de la race. Vous savez, pendant des années, j’ai dit : C’est difficile pour vous de vous imaginer ne pas pouvoir croire. J’ai dit ça va vous prendre des années pour en arriver à ne pas pouvoir croire. Pas dans le sens psychologique, dans le sens de l’impuissance de croire. Et lorsque l’homme sera conscient, ainsi de suite, il verra que la croyance, c’est le poison astral de sa conscience, de là les religions. Mais pas simplement la croyance par rapport aux religions, mais la croyance aussi par rapport aux plans. Et la question qui vient ensuite
Comment est-ce qu’on peut savoir si on sait, si on est intelligent, si on ne peut pas se fier aux forces.
Et je me rappelle, je posais cette question il y a plusieurs années et on me disait : Notre rôle, ce n’est pas de vous aider, c’est de vous guider, de vous éclairer. Vous êtes assez intelligent pour faire ce que vous avez à faire, prendre vos décisions, notre rôle, c’est de vous éclairer la Lumière. Et ça c’est un processus qui n’est pas évident, c’est long.
Question : Est-ce que la haine appartient à l’homme ou si ça l’appartient aux plans?
BdeM : Ça, c’est une question très intéressante. L’homme est trop inconscient pour réaliser que la haine appartient aux plans, l’homme n’est pas capable aujourd’hui parce qu’il n’est pas suffisamment unifié aux plans pour pouvoir sentir la dualité cosmique de sa conscience. C’est comme votre petit téléphone cellulaire machin chouette là, ça fait des deux côtés, et pour donner à l’homme l’impression du libre arbitre, pour lui permettre de développer son ego et ainsi de suite, on lui donne l’impression que la haine lui appartient. Mais en réalité, ce n’est pas qu’elle ne lui appartient pas, mais que les plans peuvent l’arrêter s’ils le veulent. Et si les plans arrêtent la haine, à ce moment-là, il ne peut pas l’avoir. Ça, c’est un des grands mystères de la conscience. Moi, j’ai été bouleversé durant mon initiation par ces aspects-là de la conscience humaine.
Ce qui est en haut est en bas. Mais l’ego a besoin pour sa propre définition, pour sa propre stabilité, il a besoin de savoir qu’il est capable lui-même de haïr. Et si on allait plus loin, qu’on creusait plus loin dans le phénomène humain, on s’apercevrait que l’homme ici est un corps, un véhicule matériel et que tout se passe sur les autres plans.
Question : Donc le mot qu’on peut utiliser haine intégrée, ça serait quoi ?
BdeM : Une haine intégrée, c’est une haine où l’ego n’en est pas trop affecté.
Question : Donc aucun négatif, positif ?
BdeM : Non, c’est simplement une façon pour lui de se protéger, de changer sa vibration.
Question : Est-ce que ça fait partie de la volonté ?
BdeM : Ça fait partie de la conscience. On ne peut pas, bon, je dis : On ne peut pas, c’est une façon de parler, on ne peut pas demander à un ego en évolution de savoir ou de comprendre ce qu’il va savoir ou comprendre dans 10 ans ou dans 15 ans, c’est un processus d’évolution. Et ceux qui vivent des grandes, grandes transformations, au niveau de l’ego et surtout au niveau de la fusion, sont obligés éventuellement de prendre conscience du besoin de toujours demeurer en équilibre, même dans le déséquilibre de la communication télépathique. Parce que c’est toujours un jeu, c’est toujours un scénario et c’est pour ça que l’homme doit mourir.
Si l’homme était sur le plan morontiel, ces choses-là ne se passeraient pas, donc l’homme n’aurait pas à mourir, mais comme l’homme est sur le plan matériel, il doit mourir, parce que la contradiction des effets de la conscience universelle ou des plans sur sa conscience mortelle est trop grande pour qu’il puisse supporter indéfiniment ces contradictions, la maladie c’est un exemple. Tandis que sur le plan morontiel, à ce moment-là, ça n’existera plus. Puis surtout parce que l’homme n’appartiendrait plus à l’évolution de la Terre. Mais tant qu’il appartient à l’évolution de la Terre. C’est pour ça qu’il ne faut pas troubler les gens qui n’ont pas à être troublés. Parce que quand vous ouvrez ces portes-là, il faut que les gens soient capables d’eux-mêmes, aller vers, sinon vous bouleversez leur vie pour rien.
Mais si vous me demandiez : Quelle est la sécurité ultime de l’homme sur le plan matériel à partir des plans, par rapport aux plans ?
Je dirais : C’est sa capacité de ne pas penser. Mais ça, ce n’est pas évident. Au moins sa capacité de savoir que la pensée vient d’ailleurs, ça c’est une évidence. Parce que déjà, c’est rentrer dans la porte.
Question : Cette capacité-là, est-ce qu’il a un effort ou si c’est de la volonté en action ?
BdeM : Ce n’est pas un effort, c’est de la conscience, c’est de la conscience. Moi si je vais intérieurement, je dis : Comment est-ce que ça va ma santé ? On va me dire : Ce n’est pas pire, pantoute. Si je vais voir le médecin, on va me rentrer à l’hôpital tout de suite, est-ce que je vais avec le médecin ou avec eux. Et on va toujours te donner l’information dont tu as besoin, pour ne pas supporter l’ego, ce n’est pas leur rôle supporter l’ego. S’il fallait que les forces occultes supportent l’ego, l’évolution se ferait trop rapidement, ça serait abominable ce qu’on aurait à vivre. Mais quand on connaît comment ça fonctionne, et qu’on se fait dire : Ah pas pire, pas pire pantoute. Tu es content, tu restes avec ça.
Question : Est-ce qu’on pourrait contester de la pensée ?
BdeM : Ah ça, c’est intéressant. On en arrive à contester de la pensée, oui, on arrive à la contester, on en arrive à contester sa présence parce qu’elle crée des scénarios dans la tête et ces scénarios-là sont source de souffrance. Mais pour avoir le pouvoir de la contester émettre un arrêt, ça prend un certain taux de vibration. Mais au-delà de ça, au-delà du contrôle qu’on recherche, ainsi de suite, ce qui est important, c’est la réalisation de l’homme, que le scénario, la pensée, le scénario, c’est toujours, toujours de l’illusion. Donc à ce moment-là ça ne te dérange plus que tu en aies ou que tu n’en aies pas.
Question : Donc ta conscience s’impose sur la pensée ?
BdeM: Ta conscience s’impose sur la pensée. C’est le contraire, si la pensée s’impose sur ta conscience, là tu as un problème d’inconscience. Ça, ça fait réellement partie des arcanes de la psychologie involutive.
Question : La pensée, ça marche tout le temps, tout le temps, tout le temps, il n’y a pas moyen de faire un arrêt quelconque avec la pensée ?
BdeM : Il y a un moyen, seulement il faut que vous changiez les conditions dans votre vie qui font que ça marche tout le temps. Si votre chum vous a laissée là puis que la pensée marche tout le temps, ben là vous prenez l’avion, vous allez en Europe puis vous allez vous rencontrer un bon français qui peut vous parler longtemps (rires dans la salle) la pensée elle va arrêter. Il faut changer les conditions, on n’est pas toujours prêt à changer les conditions, on est très, très fixe dans notre mode de vie. Puis après ça c’est un niveau, il y a un autre niveau aussi, il y a des gens qui ont des entités astrales, il y a des gens qui ont des coques astrales collées à elles.
Ces coques astrales-là sont très difficiles à disposer, il faut quasiment aller voir des gens qui ont le don de les voir ou de les éliminer, ce n’est pas facile. Et ces coques astrales-là peuvent réellement défaire vos vies, comme une sorte de cancer. Il y a des entités qui ont des bases vibrations, qui vivent à travers l’homme, c’est bordélique l’expérience humaine. C’est un vrai cauchemar. C’est pour ça que moi, en tant que, je ne sais pas moi, en tant que personne amenant ou apportant à l’humanité un nouveau système psychologique, j’ai tendance à ne pas pousser la note. Les gens qui sont prêts, ça les intéresse, c’est le fun (plaisir) mais pousser la note parce qu’il y a trop ensuite. Si vous ouvrez une écluse. Moi je reçois des mails, des histoires de gens qui vivent des choses incroyables, incroyables, au niveau psychologique, au niveau psychique. Il faut mettre de l’ordre là-dedans.
Question: C’est bon de poser des questions.
Question : Vue qu’on vie sur cette planète. La personne avec qui on se marie, à penser, à ne pas penser ce qu’on doit vivre, c’est prévu avant etc. ?
BdeM : On est mariés avec les pas mal. Regardez nos vies quand on est jeunes, qui ont marie, pour quelle raison, on se fait mettre enceinte, ça vous amène sur une autre traque, puis ça n’arrête pas de même.
Question : La pensée, comme elle dit on essaye toujours de la bloquer, mais maintenant la pensée intelligente, qu’est-ce qu’on en fait ? (On n’entend pas tous les mots)
BdeM : Vous l’utilisez, elle est créative, elle est fun, elle est créative. Ce qui est intelligent est intelligent, ça se sent ce qui est intelligent.
Question : Cette pensée-là, il ne faut pas la bloquer, c’est différent des autres pensées ? (On n’entend pas tous les mots)
BdeM : Les pensées vous font souffrir
Question : Oui
BdeM : Ce n’est pas les pensées intelligentes qui sont le problème, c’est les pensées qui vous font souffrir. Quand vous ne souffrez pas au niveau de la pensée, vous ne souffrez pas. C’est le fun, c’est créatif. C’est pour ça que dans la vie, c’est très, très important pour l’homme de pouvoir se lier à des activités matérielles intéressantes. Amenez du plaisir dans votre vie, du plaisir sain, du plaisir. Étudier, c’est du plaisir, construire, c’est du plaisir, voyager, c’est du plaisir. L’homme doit amener dans sa vie du plaisir. Parce que quand vous apporter du plaisir dans votre vie, vous diminuez le stress, donc vous diminuez le terrain où la pensée négative peut rentrer. Il y a des gens qui n’ont pas assez de plaisir dans leur vie, il y a des gens qui n’ont pas connu le plaisir dans leur vie. Regardez ce qu’ils disent sur le plaisir : Le plaisir, c’est une façon pour vous de vous séparer de nous.
Question : Ou d’avoir l’impression de se séparer d’eux ?
BdeM : Ça n’a pas d’importance. Moi ce qui rend ma vie très, très difficile présentement, c’est que j’ai de la difficulté à rentrer du plaisir dans ma vie parce que je suis trop malade là. Mais je réussis quand même à en rentrer. Ce soir je suis allé au restaurant, j’ai mangé un bon (Repas ?) mayonnaise avec du (Pâte Futchénie) à droite dans l’assiette c’est du plaisir ça, ça fait quatre jours que je le regarde, je me dis je vais aller à la conférence vendredi, je vais aller à tel restaurant, je vais commander (Plat ?) mayonnaise même si je ne peux pas tout manger avec des Futchénie Alfredo (pâtes).
Je veux vous en parler du plaisir. Je vous fais des lectures sur le plaisir. Ils disent que pour que l’homme ait du plaisir dans la vie, il faut qu’il soit capable de sortir de ses habitudes. Si vous ne sortez pas de vos habitudes, vous allez avoir de la difficulté à développer du plaisir, le principe du plaisir, puis astralisée votre conscience. C’est subtil du plaisir, très subtil. Il y a des gens qui ont peu de plaisir dans leur vie. C’est une très grosse lacune de la conscience humaine. Puis il y a des gens qui ont beaucoup de plaisir mais c’est un plaisir très astral qui éventuellement les décroche de leur conscience. Je parle d’un plaisir sain. Ils disent : Pour développer du plaisir, il faut être conscient de ce que l’esprit a besoin. Puis ça se sent, plus vous allez être conscient, plus vous allez être télépathe et plus ils vous disent
Question : Bernard, est-ce qu’on peut dire que le plaisir qui est sain pour l’esprit est lié à la beauté
BdeM : Le plaisir qui est sain ? Ça c’est une bonne question. Le plaisir qui est sain pour l’esprit est toujours lié à une forme de beauté, d’équilibre, d’harmonie, oui, toujours. Quand vous parlez d’esprit, vous parlez de beauté, d’harmonie, ce qui n’est pas le cas nécessairement au niveau de l’âme. C’est une bonne question.
Question : Ceux qui ont de l’identité, qui n’ont pas beaucoup de plaisir, les chercheurs tout ça, est-ce qu’il y a une beauté, une harmonie dans la recherche scientifique ?
BdeM : Dans la mesure où ils ne deviennent pas trop prisonniers de leur monde, sans ça, ça les encapsule. Einstein jouait du violon. Tu ne peux pas faire rien que des maths dans la vie, il y a de la beauté dans les maths, mais si vous ne sortez pas de vos habitudes, le principe du plaisir ne s’actualise pas. Là, vous devenez nécrosez, puis un jour bien vous capotez, c’est trop rigoureux. Regardez les gens qui sont très créatifs, souvent ils font de la peinture, font de la musique ou autre chose, ils peuvent faire de la construction. Henri Ford son (fils), son plaisir c’est de faire de la construction, il est sur sa fermer et il. C’est très important le principe du plaisir et on le comprend mal. On le comprend mal parce qu’on l’a astralisé à fond.
On dit qu’on vit dans une civilisation de plaisir, c’est vrai, mais c’est une civilisation de plaisir très, très astralisé. Lui il vient de s’acheter un petit machin, il vient d’acheter un pont pilote, ça fait longtemps qu’il taponnait avec, il vient de l’acheter. Ça c’est un plaisir ça, ça va lui donner du plaisir. Il faut que tu te fasses plaisir dans la vie. Pour une personne, c’est une canne à pêche, pour un autre, c’est une belle auto avec des Mack, puis un autre c’est d’autre chose, mais il faut que ce soit sain.
Question : Est-ce que s’est nécessairement rattaché au matériel concret ?
BdeM : Pas nécessairement, pas nécessairement. Une personne peut vibrer énormément au niveau du plaisir. Ma fille par exemple, elle aime beaucoup les tapis Perse, tu l’amènes dans une boutique de tapis Perse, là elle vibre, ça c’est du plaisir, ça dépend des individus, ça dépend de la formation, ça dépend de la culture, ça dépend de la sensibilité, ça dépend des goûts, ça ne se discute pas des goûts, ça se discute mais ça prend beaucoup d’objectivité. Mais le principe du plaisir sur la Terre a été déformé tellement, que maintenant il fait partie de l’ossature astrale de la conscience humaine. Tu ne peux pas toujours être dans le plaisir, c’est comme tu ne peux pas toujours être dans la bouffe, tu ne peux pas toujours manger, tu ne peux pas toujours faire l’amour, tu ne peux pas toujours dormir excepté dans mon cas à moi, là. C’est une affaire d’équilibre. Mais comme vous dites, le principe dans le réel plaisir c’est la beauté, l’harmonie. Sans ça, vous tombez dans le plaisir astral qu’on connaît dans le monde, c’est abominable. Ça n’élève pas la conscience, ça la descend.
Si on me demandait : Qu’est-ce que c’est le péché des Américains ?
Je dirais qu’ils ont trop astralisé le plaisir, ils l’ont trop astralisé, ils vont payer le prix. Ça crée une conscience sociale, une conscience populaire alourdie, pesante, loin, qui s’éloigne des principes de la beauté, ça amène à la violence. Tandis que le plaisir, dans sa fondation très, très astrale mène à la violence, tandis que le plaisir dans sa fondation mentale mène à l’élévation de l’esprit, la légèreté de la conscience.
Question : Je vais vous posez une question concernant le plaisir social on voyait qu’on vient d’interdire la chasse aux renards en Angleterre, est-ce que c’est un jeu de société qui est sain, parce que c’est fait pour les gens aisés, est-ce qu’ils disent que c’est sain ?
BdeM : Ils disent que les hommes ont le droit de contester les souffrances faites aux animaux, à quelque niveau de société qu’ils soient. C’est des anciens privilèges ça, la chasse au renard, des anciens privilèges liés à d’anciennes conditions qui peut-être dans le temps étaient valables mais qui ne sont plus valables aujourd’hui. Les gens ont le droit de contester. C’est comme les gens qui ont le droit de contester la boucherie des taureaux en Espagne. Et ça, ça demande déjà que l’homme se sensibilise et veut désastraliser le plaisir. C’est facile de dire : Ah ben c’est une tradition qui dure depuis deux mille ans. Ça, c’est se mettre la tête en-dessous d’un gland bag (sac).
D’ailleurs, c’est pour ça que je déteste les traditions, non pas parce qu’elles ne sont pas intéressantes, non pas parce qu’elles ne sont pas colorées, mais parce qu’elles sont abusives, elles prennent trop de temps à s’éliminer, à se transformer. On est rendu au vingtième siècle, vingt-et-unième siècle. Vous allez avoir des femmes aux Indes, qui se tuent quand leur mari meurt, qui s’immolent quand leur mari meurt parce que c’est la tradition. C’est quoi cette affaire-là ? Si j’étais un militantiste, un activiste militant, je serais sûrement assassiné, je ferais tellement de bordel, mais je suis trop conscient pour faire du militantisme. Ça, ça fait partie de l’expérience de l’humanité mais ça ne m’empêche pas de regarder pareil.
Question : (Inaudible)
BdeM : Pas dans mon cas
Question : Le plaisir de l’âme, Bernard, c’est quoi ?
BdeM : Le plaisir de l’âme, c’est quoi cette affaire-là. (Rires du public). Je ne connais pas ça, je ne sais pas ce que sait, je n’ai pas de réponse à cette question-là.
Question : Le plaisir de l’esprit ?
BdeM : Le plaisir de l’esprit, c’est l’alliance entre l’esprit et la matière ou la forme. Le plaisir de l’âme, c’est un plaisir dépourvu de direction. L’âme c’est de la mémoire. Le plaisir de l’âme, je ne peux pas comprendre ça. Ça ne me dit absolument rien, c’est un plaisir dépourvu de direction.
Question : Dans la passion Bernard, où ça rejoint une certaine inconscience, ce n’est pas l’âme qui procède à ça.
Question : L’évolution de l’âme ?
BdeM : Dans la passion ?
Question : Oui
BdeM : Ils disent : Dans la passion, c’est le système nerveux qui vibre et l’ego qui récolte les pulsions. C’est le système nerveux qui vibre, et l’ego lui il récolte les impulsions. Aie as-tu aimé ça c’était tu bon, on as-tu bien faite ça à soir, tu es-tu heureuse, je t’es-tu rendu heureuse, oui mon pitou (Rire dans la salle) c’est comme nerveux et l’ego récolte l’impulsion
Question : Pourriez-vous faire un lien entre le système nerveux puis la conscience puis les forces ?
BdeM : Je ne veux pas aller trop là-dedans parce que je ne veux pas. Plus l’homme devient conscient, plus le système nerveux s’aiguise. Ça, c’est sûr.
Question : Est-ce qu’il aurait un lien avec le mental ?
BdeM : Ah ben c’est connecté, ça descend cette énergie-là. C’est comme si la conscience s’électrifie.
Dans la salle: Quand on ne peut pas changer les conditions dans l’immédiat, et qu’on vit une manipulation dans notre mental, des fois par le billet de d’autres personnes, au niveau d’un évènement.
Question : Qu’est-ce qu’on peut faire pour casser ça ?
BdeM : Il faut que vous, vous fixez sur le point de liberté, que ce soit un an, deux ans, ou dix ans. Parce que dans la vie, il faut que vous ayez toujours une porte de sortie, si vous n’avez pas de porte de sortie, vous êtes faites. Vous tombez dans le royaume des habitudes et vous ne pouvez pas être libre. Je trouve que la situation de la femme, on ne parle pas nécessairement de vous autres, la femme, les femmes, la femme abusée, ainsi de suite, dans le monde, je trouve ça absolument terrible parce que c’est très difficile. C’est pour ça que je prône toujours l’autonomie pour la femme.
L’éducation, l’éducation, l’éducation. Si vous avez un bon mari, vous êtes chanceuse, c’est un coup de dé. L’éducation, l’éducation, facque s’il arrive quelque chose, tu peux travailler, tu es autonome puis tu peux te refaire une vie. La femme a besoin d’être totalement autonome, la femme a besoin d’être autonome. Elle a besoin d’apprendre les chiffres, les finances, pas de dépendre de son mari qui lui dit : Je t’expliquerai ça plus tard. Mais ça c’est toute une rééducation. La femme doit se rééduquer complètement. Sinon elle ne pourra jamais bénéficier de sa vie et puis d’être bien, relax. Si vous avez un bon mari, c’est une autre paire de manches là. Mais au rythme où les choses vont là.
Je regardais un gars au bar tout à l’heure, puis il regardait une fille il la zyeutant. Tout ce qu’il voyait, c’était les fesses. Ce n’est pas la tête qu’il regardait, ce n’est pas les yeux, pas le nez, les fesses. Puis tu voyais, il y avait une tension, aussitôt qu’il avait une chance de la coller contre lui, il la collait puis ça se décollait, je n’ai rien contre ça, le principe n’est pas là, le principe est qu’il faut que la femme soit autonome. Si elle se fait coller puis elle veut se faire coller, puis qu’elle aime ça il n’y a pas de problème. Si un jour ça va plus loin, que ça devient marital, ça devient des enfants, wherever (Peu importe), il faut qu’elle soit autonome.
La femme est très, très victime du passé puis ça pèse très lourd sur la conscience. C’est pour ça que je suis content des Américains parce que la femme Américaine, elle fait du chemin la, la femme européenne aussi. C’est deux sections du monde l’Amérique. Si vous avez des enfants, éduquez-les, ne leur demandez pas leur opinion, tu ne demandes l’opinion à tes enfants au niveau de l’éducation. Si vous faites ça, vous allez perdre le levier parental que vous avez puis à ce moment-là, ça va tout tomber dans les mains du système. Prenez des assurances quand ils sont jeunes, qu’ils viennent au monde pour que plus tard ils puissent aller à l’université. Il faut les libérer ces jeunes-là, surtout les filles, puis c’est un gros, gros problème. Je n’ai pas réellement regardé, ça parle d’autonomie.
Je ne parle pas du mouvement féministe moi, là, le mouvement féministe ça me dit rien. Je parle de l’autonomie de la femme. Une femme peut être très, très autonome puis pas être féministe, pantoute. Quand une femme commence à être trop féministe là, ça crée des disconnexions. J’ai une amie qui vient de partir pour l’Europe, c’est une nurse, elle avait été invitée par les européens, par les Suisses, pour venir en Suisse, pour travailler là.
Elle me dit : Est-ce que je devrais y aller ? Je lui dis : ta vie est faîte ici. Tu travail à l’hôpital de ST Gérôme, il n’y a pas d’homme dans ta vie pour le moment qui fait ton affaire, tu en cherches un depuis des années puis ça ne marche pas, tu vas te crisser en Suisse, accepte le job va-t’en en Suisse, puis rouvre d’autres portes. Là elle est en Suisse là, tout marche là, elle n’a même pas besoin de laver son linge, elle a un petit appartement, elle est bien payée, elle n’a pas de taxes à payer, elle visite l’Europe, elle peut rencontrer quelque chose. (Rires dans la salle). Elle est contente, va, t’en.
Je lui dis : Oublie tes chums, parce qu’on a bien des chums nous autres ici, c’est dur de partir du Québec. Oublie tes chums, qu’ils mangent de la merde tes chums, va, t’en, elle l’a faite, elle est tenante mais c’est une nurse. Nos jeunes quand ils disent : Qu’est-ce que c’est que je devrais faire, est-ce que je devrais aller là-dedans ou là-dedans ou là-dedans ? Vous êtes mieux de les diriger comme il faut. Si vous ne les aidez pas à les diriger comme il faut, ils vont aller toujours dans quelque chose qu’ils aiment là, ça peut être temporaire mais ça ne peut pas être nécessairement avec le système qui te paie, facque c’est compliqué la vie. Plombier, un gars ça devrait plombier, faire de la construction, on the side (Sur le côté) tu peux être prêtre et plombier en même temps, des portes de sortie, waiter (Serveur), n’importe quoi.
Question : À contester la pensée, on en vient à haïr notre personnalité, à haïr nos rêves, et c’est tout danger pour la haine de soi ?
BdeM : C’est une très bonne question ? Premièrement, quand vous contestez vos pensées, vous les regardez, vous les observez, et comme vous savez que les pensées viennent d’ailleurs, ce n’est pas de votre faute.
Question : Oui, mais ils nous font à croire que c’est de notre faute
BdeM : Ah ça, c’est votre job tu comprends ? Ça, c’est votre job à vous autres, c’est sûr ils vont vous faire croire que c’est de votre faute, c’est sûr, ça fait partie du processus d’évolution. C’est ça de la conscience. Quand tu es conscient, il n’y a plus rien qui est de ta faute.
Question : L’as tu écris celle-là Bernard ?
BdeM : Pardon
Question : L’as tu écris celle-là ?
BdeM : Quoi
Question : Quand tu es conscient, il n’y a plus rien qui est de ta faute,
BdeM : Non parce que les gens ne comprendraient pas
Question : Ont pourraient s’en servir
BdeM : Oui, intérieurement. Ça va ? C’est important ça. Regardez ce qu’ils disent de vous, regarder. Il est intelligent, sensible, un peu de difficulté à s’accepter comme il est.
Question : Qu’est-ce qu’on perd à ne pas s’accepter telle qu’on est ?
BdeM : Qu’est-ce que vous perdez à ne pas vous accepter comme vous êtes ? Vous perdez toute l’occasion de réaliser que vous êtes intelligent. Il n’y a rien qu’une chose dans la vie qui compte, c’est de savoir que vous êtes intelligent, rien que ça. Le reste, ça ne compte pas. Tu sais d’où ça vient, tu n’as pas d’orgueil, il n’y a que ça qui compte dans la vie, être intelligent. Des fois je les teste : Je dis est-ce que je suis si intelligent que ça ? Ils vont dire: Oui, oui, t’es pas mal. (Rires dans la salle).
Question : Tu dis Bernard, que la femme est plus intelligente que l’homme, c’est peut-être l’illusion que ça donne ? on c’est que la femme a beaucoup de difficulté à s’accepter telle qu’elle est, elle ne trouve jamais assez belle, comment tu expliques ça ?
BdeM : La femme, elle a des grosses contradictions dans la vie parce qu’il lui a été imposé à la femme le besoin d’être belle pour être attirée à l’homme, pour qu’elle ait une sécurité. Une femme qui n’est pas belle dans le sens, assez belle, si elle n’est pas chanceuse, si elle n’est pas perçue par l’homme au niveau de son intelligence, sa beauté mentale, ainsi de suite, ces grands sentiments, à ce moment-là elle risque d’être seule. Ça fait que la femme, elle vit un gros stress au niveau de sa beauté, une fois rendue à 50 ans. Puis ils disent que ça, c’est toute des illusions, regarde, ils disent qu’une femme qui n’est pas belle, elle a simplement besoin d’être intelligente puis ça va couvrir tous les coins. Puis c’est vrai. C’est sûr.
Question : Qu’est-ce que ça engendre finalement le fait de savoir qu’on est intelligent ?
BdeM : Qu’est-ce que ça engendre ?
Question : Oui
BdeM : Ça nous donne la certitude d’être. Tu ne vis plus par comparaison. Moi j’adore ne pas vivre par comparaison. J’en rencontre toute sorte de monde dans ma vie, du monde très intelligent, du monde bien éduqué, des bols, mais je ne vis jamais par comparaison. Il y a un homme qui m’a appelé cette semaine, il me dit : Seriez-vous intéressé j’écris un papier là, seriez-vous intéressé à participer à ce colloque-là au niveau d’un écrit pour expliquer qu’est-ce que c’est la nature de l’énergie. Ça c’est intéressant pour moi de parler de cette affaire-là. Puis j’ai décliné parce que j’étais trop malade.
Quand tu es intelligent, tu es toujours créatif. Toi quand tu fais ton astrologie en relation avec ta sensibilité, ton intuition, ainsi de suite, tu la sens ton intelligence qui te pulse à travers la forme puis qui éclaire la forme. Un autre c’est une autre affaire. Mais il faut que ça se développe cette affaire-là, il faut qu’on se prenne en main. Bon, je sais que pour des raisons de vibration, pour des raisons d’évolution, pour des raisons de taux vibratoire, il y des gens qui ne sont pas capables d’aller plus loin dans cette vie-ci, qu’un certain niveau. Mais même là, un petit verre plein, il est aussi plein qu’un grand verre plein.
Parce que si vous ne réalisez pas que le petit verre plein est aussi grand que le grand verre plein, vous allez toujours regarder le grand verre plein, le grand verre plein, puis le verre des autres, puis le verre des autres, puis vous ne serez jamais bien dans votre peau. Il y a une déformation psychologique sur l’échelle comparative de l’ego, qu’on performe depuis qu’on est jeune. On n’est pas nés tous fils de médecin, on n’a pas tous fait l’université, il y a des gens qui ont eu des vies difficiles, mais ça n’a pas d’importance, si tu comprends ça. Parce que l’esprit a le pouvoir de neutraliser les perceptions que l’ego peut avoir de lui-même. Mais il faut que tu lui donnes une chance. L’esprit a le pouvoir de neutraliser les perceptions que l’ego peut avoir de lui-même, mais il faut que tu lui donnes une chance.
Question : Qu’est-ce qui fait qu’on lui donne une chance ou pas?
BdeM : Ça dépend de la pénétration. Moi je me rappelle en 69, quand j’ai vécu ma fusion, j’étais à l’université, j’étais dans un cadre intellectuel, totalement technique. Quand ils ont fait la connexion avec moi, ils ont dit : Prends une plume, j’entendais ça fort ma tête, prends une plume puis écris. J’étais déjà en fusion mais je ne le savais pas, j’ai pris la plume puis j’ai écrit. Puis l’esprit a le pouvoir de neutraliser les perceptions que tu peux avoir de ta propre réalité subjective. J’étais surpris, je trouvais ça intéressant. J’ai dit : Qui c’est que t’es toi, là ? Je ne peux pas vous dire, qui c’est qui a répondu là mais. Très important pour vous de vous prendre comme vous êtes. La beauté physique, c’est un agui c’est un atout, tu vies avec équilibre, sensibilité. Ils disent : Il doit apprendre à se confirmer comme étant un petit peu parfait. Ça va être un job. Arrêtez de vous voir des défauts. Moi si on me demandait de me trouver un défaut, il faudrait que je fouille en christ
Question : (Inaudible.) Il y a une dualité entre l’âme et l’esprit ?
BdeM : C’est sûr qu’il y a une dualité, on la vie toute cette dualité c’est normal, au moins, quand on sait ce qui se passe, c’est moins pire.
Question : La déception nous faits avancée, la maladie, la calamité, les grosses affaires, où on a l’impression que la merde nous tombe dessus, est-ce que ça nous fait avancer en conscience
BdeM : Oui ça vous fait avancer dans la mesure où on ne s’inquiète pas.
Question : Même si la maison brûle ?
BdeM : La maison est brûlée c’est trop tard. Là vous parlez dans toute la mémoire, c’est mortel la mémoire, moi, j’ai perdu $500,000 milles piastres (dollars) il y deux, trois ans, sur les marchés, je leur ai dit : Vous êtes des malades. Ils m’ont dit : Tu dis au monde de ne pas t’impliquer puis ne pas avoir peur de perdre, c’est le temps de le montrer, c’est comme ça que ça marche. Ils ont raison. La vie continue. Si tu commences à être impliqué là-dedans, tu déprimes. Tu finis sur les pilules.
Question : Qu’est-ce que la perte nous apporte ?
BdeM : La perte ? Ils disent ça vous permet de savoir qu’il y a toujours de la continuité dans la vie, ça continue. C’est pour ça que moi, en ce qui me concerne, ou en ce qui concerne l’homme, la chose la plus grave qui peut nous arriver, c’est la santé. La santé en premier dans la vie, ensuite c’est l’argent pour la survivance, puis ensuite l’amour. L’amour, ça doit être en troisième plan, troisième, en arrière de la bouteille de lait. Puis le problème de la femme, c’est qu’il y a trop de femmes que l’amour, c’est le premier problème. 15 ans tomber en amour, tu tombes en amour, tu es en famille, ta vie est faîte là, est réduit ici, checker (vérifier) ça l’amour. C’est une maladie cette affaire-là, c’est une fabrication de la civilisation, de la culture, c’est occidental, les Américains ont fait des mythes autour de ça. Bla, Bla, Bla, quand tu as 17 ans tu es quioutte (belle) et tu as les hormones qui sautent comme d’une poêle à frire. Je lisais un article, dernièrement, d’une fille à New York, qui travaille pour le Star Market Américain, une brillante là.
Il y avait une interview sur elle puis ils disaient : Qu’est-ce que tu faisais quand tu étais à l’université, quand tu étais jeune, ainsi de suite, elle disait : J’étais toute dans les études, les études, les études, les études. J’ai été chercher mon B.A. ma maîtrise, mon doctorat. Quand elle a eu fini avec son doctorat elle, elle pouvait marier n’importe quel new yorkais, puis elle a marié gros, à faire des gros salaires, à faire peut-être $500,000 milles piastres (dollars) par année.
Elle est mariée, elle a des enfants. Le gars, s’il l’a crisse là, ça ne change rien dans sa vie elle, c’est évident que ça va changer quelque chose, mais elle est autonome. C’est ça que je veux dire. La femme, il faut qu’elle se crée un nouveau modèle d’évolution civil, il faut qu’elle se crée un nouveau modèle d’évolution civil, il faut qu’elle se rééduque, parce qu’elle est le produit de la soumission, elle est le produit de la condamnation.
Quand tu ne sais rien, tu ne sais rien mais quand tu sais quelque chose là, tu commences à savoir quelque chose, laisse-moi te dire, ça fait mal. La femme, il faut qu’elle se rééduque, il faut qu’elle se crée un nouveau modèle civique de vie. Je suis après m’écrire un livre sur la femme, je ne sais pas si je vais le finir là, à cause de ma maladie, puis toute, mais l’autonomie c’est bien important, il faut que je creuse, même moi je ne le sais pas jusqu’où ça va l’autonomie, l’autonomie, l’autonomie.
Fin