Le phénomène de la conscience, ce qu’on appelle la conscience, ma voix va s’ajuster là, ce qu’on appelle le phénomène de la conscience, ce n’est pas simplement un phénomène psychologique, ce n’est pas simplement un état d’esprit, la conscience c’est une culture intérieure qui est infinie, c’est une culture intérieure qui est infinie. Et la raison pour laquelle l’homme n’a jamais eu accès à de la conscience, c’est parce que l’homme n’a jamais eu suffisamment de complicité avec l’invisible.
La complicité avec l’invisible est fondamentale pour que l’homme comprenne le phénomène de la conscience qui commence aujourd’hui à prendre racine si vous voulez, dans l’humanité, et qui va éventuellement au cours des siècles et des millénaires, sortir l’homme de l’inconscience, descente de l’âme dans la matière, l’expérience karmique de l’âme, ainsi de suite, pour la sortir et l’amener éventuellement au contact télépathique avec sa source, pour que l’homme, finalement, rejette une fois pour toutes les philosophies, les religions et les mécanismes de recherches ou les besoins de compréhensions dont les assises ont toujours été formulées par les pouvoirs temporels, ou les pouvoirs spirituels, ou certaines formes de manipulations astrales, que nous retrouvons par exemple chez certains illuminés.
Il faut qu’un jour, au cours de l’évolution, la conscience se stabilise, que nous sortions de la vérité, que nous sortions des remparts des idéologies formulées par les hommes, de quelque catégorie qu’ils soient, pour en arriver un jour, sur le plan de l’humanité, individualisé, remarquez toujours, quand je parle de l’humanité, je ne parle jamais de l’humanité au large, je parle toujours de l’homme faisant partie de l’humanité, mais étant individualisé, individué à un point où il n’a plus besoin d’assises mémorielles pour étudier, comprendre ce que j’appelle le phénomène de la conscience.
Je retiens un peu mes propres expériences personnelles sur le plan de la conscience pour ne pas inviter l’homme à construire des formes et se perdre dedans, parce que plus on va dans la conscience, ou plus l’homme ira dans la conscience, plus l’intimité avec les plans sera grande, et une fois que cette intimité, cette relation, ce dialogue avec le plan mental, je ne parle pas du plan astral, je ne parle pas du plan des âmes, je parle de l’esprit pur de la lumière, une fois que l’homme aura commencé à réellement traiter avec cette dimensionnalité de son être, il commencera à entrer dans la culture de la conscience.
Et la culture de la conscience est infinie, elle est plus vaste que la science, elle sera toujours plus grande que la science, parce que la science requiert des structures symboliques fondées sur des lois, mais ces lois s’appliquent toujours à un plan ; alors que la conscience, elle, elle est infinie, elle s’applique à tous les plans, elle fait partie de toutes les cultures morontielles, autant planétaires, qu’astrales, que mentales, et elle est en réalité le fond de toutes formes de mentalité, autant durant la vie qu’après la mort.
Donc le phénomène, je veux regarder avec vous le, c’est pour ça que je donnerais des conférences jusqu’à la fin de ma vie, parce que je veux apporter autant d’informations dans ce cycle de vie, que je peux, que je sois malade, j’ai simplement qu’à trainer mon corps, une fois que je suis assis, je peux parler pour que l’homme puisse bénéficier de cette information qui est très importante pour l’évolution de l’humanité, l’évolution de l’homme individualisé.
Alors, quand on dit que je suis malade ou que j’ai ci ou que j’ai ça, ne vous en occupez pas. Je peux venir en chaise roulante, je peux venir sur le dos, jusqu’à quand que je me réajuste, parce que tout ça, ça fait partie de mon corps.
Donc ce soir, je vais étudier avec vous le concept de la culture de la conscience, parce que je n’y ai jamais touché et c’est réellement fascinant, sans vous amener trop loin dans l’arcane de la conscience pour déboussoler vos vies. Faites attention à la spiritualité. Jamais ne spiritualiser ce que je dis. Jamais. La conscience n’est pas spirituelle. La conscience est mentale, elle est intelligente, elle est créative, elle crée ses propres assises selon le niveau d’évolution de l’homme.
Si vous êtes cuisinier, que vous avez le doigté, vous faites un bon gâteau. Si vous êtes cuisinier et que vous avez un mauvais doigté, vous faites un mauvais gâteau. C’est la même chose pour la conscience.
Donc il y a des principes de fond dans la conscience et pour y arriver, pour les sentir, il va falloir que l’homme s’habitue à son intuition. Je ne dis pas que l’intuition c’est une formulation absolue, fondamentale de la conscience. L’intuition, c’est simplement une porte, une façon de voir comment la conscience joue, comment la conscience souffle, comment elle travaille l’esprit, comment elle travaille les émotions. Parce que sur le plan matériel, dans notre expérience terrestre, sur la Terre en tout cas, oubliez les autres plans puis les autres mondes, nous n’avons pas encore acquis le droit d’ainé en tant que race, en tant que civilisation.
Le droit d’ainé permettant à l’homme ou à une race, ou à une entité matérielle, de pouvoir utiliser la conscience dans une relation de cause à effet parfaite, ce qui nous donnerait des pouvoirs trop grands sur la Terre, créerait des accélérations de civilisations, créerait des chocs abominables et empêcherait le monde d’évoluer comme il se doit, selon les lois karmiques. Il viendra un temps, dans l’évolution de l’humanité où l’homme pourra utiliser la conscience, bénéficier de la conscience sur une base unique, sur une base de parfaite causalité, et à ce moment-là l’homme aura des pouvoirs, ce que vous appelez des pouvoirs occultes c’est-à-dire que ce que la conscience lui dira, il pourra le prendre comme information précise. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas faire ça. De temps à autre, oui, mais ça ne fait pas partie des lois planétaires encore. Il y a des bonnes raisons qui peuvent être expliquées pour ça.
Donc en attendant, qu’est-ce que l’homme a ?
De l’intuition. Donc, regardez votre intuition, travaillez avec votre intuition, mais ne considérez pas votre intuition comme étant la marge de manœuvre absolue dont vous avez besoin pour traiter avec vos vies. Vous devez encore vous protéger, vous devez encore vous servir de votre intelligence, de vos mécanismes animalisés pour pouvoir empêcher que les forces de vie prennent avantage de votre condition et vous affectent trop sur le plan évènementiel. Il faut vous protéger. Il faut que vous demeuriez encore des êtres intelligents, sinon vous allez spiritualiser votre relation avec l’invisible et à ce moment-là, l’intuition peut réellement vous desservir.
Donc, l’intuition c’est une intelligence imparfaite, c’est une conscience imparfaite, mais nécessaire, c’est un chemin, c’est un début de chemin, c’est une façon de voir, de sentir, de pressentir, de travailler avec, mais nous devons encore demeurer vigilant en tant qu’humain. Ceci fait partie de la culture de la conscience, comprendre la conscience. Nous ne sommes pas suffisamment télépathiques pour pouvoir discuter avec la conscience, parlementer avec la conscience, parce que nous n’avons pas suffisamment identifié la source, le mentor, l’aspect universel de soi, l’entité en arrière nous ne l’avons pas suffisamment identifiée.
Parce qu’une fois que nous identifions, que nous connectons avec, nous vivons des grands changements de vibrations qui nous mettent en initiation, qui nous mettent en toutes sortes de choses, parce que la lumière est puissante et lorsqu’elle frappe ou qu’elle descend, qu’elle tente à mettre en vibration les corps subtils, c’est quelque chose pour nous de neuf. Et comme nous sommes spirituels, nous spiritualisons notre relation avec ces forces de vie, et c’est là que nous vivons des initiations.
La conscience est un champ de forces et non pas simplement un champ de cognition. C’est un champ de forces. Les gens qui vivent ou qui ont vécu comme moi des fusions, savent la puissance de la conscience, la puissance de possession de la conscience. Et il faut un jour que l’homme brise, rompt, casse, la possession de la conscience. Ça viendra, ça fait partie de l’évolution. Mais il faut que les gens viennent avant pour faire le travail, la casser, briser la spiritualité, briser l’amour aveugle que l’homme a pour ces grandes forces de lumière, ainsi de suite. Pendant l’involution, l’homme a eu de grands amours, a vécu de grands amours mystiques avec ces forces, ce qui a été la fondation des religions. Mais dans l’évolution, l’homme brisera, l’homme sera extrêmement puissant en volonté, il sera d’égal à égal avec ces forces de lumière et c’est dans cette égalité, dans cette relation d’égalité avec les forces de lumière que l’homme pourra finalement retourner à la source.
On ne retourne pas à la source par amour. On ne retourne pas à la source par amitié. On retourne à la source par intégration de cette source et ça, ça fait partie de l’évolution, ça fait partie de la libération de l’homme, ça fait partie du fait que l’homme, un jour, sera totalement libre de la mémoire de la race et deviendra lui-même un être individué, créatif, et avec le temps, les nouvelles cultures, les nouveaux mouvements de l’esprit sur la Terre, un jour, l’homme sera capable de travailler dans une relation de causalité avec la conscience, donc avec le double, et il n’y aura plus pour lui de mystères. C’est difficile pour l’homme de comprendre sa vie parce que les évènements de sa vie, ainsi de suite, parce que l’approche qu’il a par rapport à la vie, c’est une approche humaine, ce n’est pas une approche universelle, ce n’est pas un point de vue qui vient de la conscience.
Donc l’homme est obligé constamment de réajuster sa relation, je ne dirais pas avec l’invisible, parce qu’il n’a pas suffisamment conscience de l’invisible mais je pourrais dire de réajuster sa relation avec la vie. Sa vie, c’est constamment un réajustement, constamment un réajustement. Il faudra qu’un jour la vie soit un continuum et que même dans les points les plus bas de son existence, comme dans les points les plus hauts de son existence, il puisse demeurer stable, stable.
Stable veut dire que son ego ne soit pas épris de l’aspect psychologique de l’expérience, mais que son ego demeure simplement en relation télépathique avec la source. Un peu comme le bateau sur l’eau, sur la mer, dans une tempête. Un bon capitaine, c’est un capitaine qui est capable de garder le cap, qui est capable de ne pas énerver son équipage, qui est capable de demeurer dans le calme parce qu’il sait comment ça fonctionne un bateau, il sait comment ça fonctionne une tempête. C’est la même chose pour l’homme. Mais ça, ça demande une grande culture de la conscience. Donc ça demandera un jour que l’homme puisse être, dans les moments les plus difficiles, les plus faciles ça ne compte pas, mais dans les moments les plus difficiles que l’homme soit capable d’être en relation télépathique, causale, avec la conscience, c’est-à-dire le double. Mais ça, ça demande une transformation, ça demande une transformation, une grande déspiritualisation, une grande intelligence objective et une absence maximale de craintes maximale de craintes. C’est du poison de la crainte. C’est anti- conscience.
Ils disent que la conscience a le pouvoir d’être parfaitement dominante dans la vie de l’homme, et lorsqu’elle est parfaitement dominante, l’homme devient parfaitement équilibré, même dans les états les plus difficiles. C’est un petit peu comme l’art martial de l’âme. Le problème avec nous, aujourd’hui, c’est que nous avons tendance à trop nous énerver lorsque les choses vont mal. Et moi, quand je regarde ce qui se passe dans le monde, ce que les gens vivent, l’énervement qu’ils subissent, je ris c’est sûr. Je ris. Je me dis : Pourquoi ils s’énervent ? Qu’est-ce qu’il y a à s’énerver ? Il a perdu son job ?
Toutes les conditions de vie, je les catégorise à trois : la santé, l’argent et l’intimité. Toutes les conditions de vie se renversent. Tout se renverse. Perte de job, ça se renverse. Perte d’amour, ça se renverse. Perte de santé, ça se renverse. Et même si tu ne renverses pas la santé, tu meurs et tu es libre. D’un côté ou de l’autre, tu es toujours bien. Tu renverses, tu es bien. Tu meurs, tu es encore mieux, s’il n’y a pas de craintes. S’il y a de la crainte, à ce moment-là c’est le bordel. Donc nous nous énervons pour rien, mais la raison pour laquelle nous nous énervons, c’est parce que nous n’avons pas suffisamment de conscience télépathique.
Moi si je demande pourquoi je suis malade, pourquoi j’ai tel machin ? papapapapa. Parce que je teste toujours ce qu’on va me dire, on me dit: Ce n’est pas tes affaires. Ce n’est pas de mes affaires.
Pourtant, c’est moi qui suis malade, c’est moi qui me traine. Ce n’est pas mes affaires. Donc, ça désengage l’homme du lien émotionnel avec sa condition humaine et ça le garde dans une conscience télépathe, de sorte qu’il peut continuer à travailler, parler, faire ce qu’il a à faire sans se sentir totalement déboité par une condition de vie qui ne fait pas son affaire.
Regardez bien vos problèmes, comme si vous aviez un microscope et arrivez à réaliser que vous n’en n’avez pas. La seule chose qui est sous votre contrôle, que vous devez contrôler sur le plan matériel, c’est la douleur physique. Le reste, aussitôt que vous tombez dans les problèmes, dans le psychologique au niveau du travail ou dans le psychologique au niveau de l’intimité, ce sont des problèmes que vous vous causez, mais qui en réalité ne sont pas réels. C’est important de comprendre ça. La douleur physique, les plans ne peuvent rien faire, parce que quand c’est rendu dans la douleur physique, déjà le problème est avancé. Mais au niveau psychologique, vous pouvez tout faire ! Si l’homme était beaucoup plus raisonnable qu’il l’est, même dans la condition où vous êtes aujourd’hui, vous auriez des vies agréables.
Ils disent que la culture de la conscience va amener l’homme à se libérer de l’impression de ce que sa civilisation crée sur son moi. Regardez dans vos amours, dans votre intimité, ce que la civilisation crée sur votre moi. Nous avons écouté des chansons Américaines sur l’amour depuis que nous sommes jeunes. Nous sommes totalement impressionnés par ce que Hollywood ou Colombia, ou les chanteurs, ou tous ces gens, créent dans notre conscience au niveau de l’amour, et nous en soufrons, parce que nous sommes obligés de vivre cette infinité ou cette expérience par rapport à des paramètres qui sont totalement faux, irréels. Même chose au niveau du travail. Donc la culture de la conscience, la conscience, la télépathie avec le plan mental, donc le développement à l’ultime de l’intuition, permettra à l’homme de se libérer de ceci.
Ils disent : Vous ne pouvez pas vous permettre d’être dominés par votre civilisation, parce que votre civilisation est créée pour l’expérience de l’âme, elle n’est pas le produit de votre esprit.
Je me rappelle quand j’étais jeune, ne connaissant pas mon devenir, mon avenir, mon expérience, ainsi de suite, je faisais toujours ce que j’appelais dans ce temps-là, à ma tête. Si j’allais à la mer, tout le monde se jetait dans l’eau froide, moi je mettais le bout des pieds et je retournais sur la plage. Si on allait rapidement, moi j’allais lentement. Si on allait à gauche, moi j’allais à droite. Et ça me dérangeait. Ça me dérangeait, parce que je dis : Tout le monde va à gauche, moi je vais à droite. Qu’est-ce qui est plus loin ? La majorité. La minorité. Et c’est avec mon expérience d’individuation que j’ai compris qu’homme conscient va toujours à l’encontre de ce que la masse fait, il suit son propre mouvement intérieur. Ce n’est pas facile quand on est jeune, on se compare aux autres, surtout quand on est à l’école mais L’ego n’est pas formé, formaté. Il y a des étapes dans la vie pour en arriver à une certaine maturité, et ça il faut s’habituer. C’est un peu comme le phénomène des génies. Les génies sont toujours, sont toujours pas comme les autres, font pas comme les autres, peuvent pas faire comme les autres, mangent pas comme les autres. Ça, ça fait partie des jeux de la vie. Sur le plan de l’individuation, c’est la même chose.
Ils disent : Il faut s’habituer à être différent. Parce qu’ils disent : C’est dans la différence que se brisent les habitudes, que germe la créativité, la lumière. Et si vous regardez les gens qui ont laissé des traces dans l’histoire de l’humanité, ils ont tous été différents. Ils ont tous soufferts de leur différence. Un homme qui ne souffre plus de sa différence, il est bien. Un homme qui souffre de sa différence, il est mal. Et nous vivons dans une société de plus en plus conformiste.
Ils disent que l’homme, dans l’évolution de sa conscience va se rapprocher d’eux sans nécessairement avoir à se conformer à toutes leurs dictées. Pour pouvoir se conformer à leurs dictées, trouver l’équilibre dans cette conformité, ce que j’appelle cette complicité, ça prend beaucoup trop de conscience. Avec l’évolution de l’homme, ça se fera, mais dans un début d’évolution personnelle, l’homme n’a pas besoin de vivre cette grande conformité avec la dictée parce qu’à ce moment-là, il peut être facilement enfarouché par les forces occultes. Il peut être facilement magnétisé par les forces occultes. L’homme doit toujours conserver son individualité propre, propre, toujours conserver son individualité propre. Parce que si les forces occultes veulent faire d’un homme, bon ce que j’appelle entre parenthèses, un initié, c’est-à-dire une personne avec laquelle elles vont travailler de manière étroite pendant des années de temps, pour un travail quelconque sur le plan matériel, il n’y a rien qui peut empêcher ça.
Moi, j’ai été retiré de l’université à 29 ans, j’étais technicien-ingénieur. Quand les forces occultes ont comme agenda de s’unir avec un humain, il n’y a rien qu’il peut faire et ça prend des années pour réétablir l’équilibre, et ça, c’est nécessaire pour qu’ils puissent avoir, eux, un outil sur le plan matériel qui ne divague pas de leur réalité. Une fois que cet outil est formé, que le canal est formé, qu’il y a une grande télépathie entre l’homme et eux, à ce moment-là, le reste de l’homme, le reste de l’humanité, les hommes dans un processus d’individuation, éventuellement se greffent à leur propre réalité, et en viennent à comprendre les subtilités de cette culture interne. Moi, je connais des gens qui ne sont jamais venus, qui me connaissent depuis longtemps, oui, mais qui n’ont jamais vécu de grandes transformations et qui ont une très, très, très belle intelligence d’eux-mêmes.
Donc il ne faut pas sombrer dans l’illusion des initiations. Il ne faut pas vouloir être conscient, c’est ça que je veux dire, il ne faut pas que vous vouliez être conscient. La conscience doit être un produit. Et puis d’ailleurs cette conscience que vous avez ou que vous aurez, elle sera déjà marquée sur les murs, elle sera déjà le produit de votre évolution intérieure, donc il ne s’agit pas pour l’ego de vouloir être conscient, comme nous le faisions durant les années 70 pour aller aux Indes rencontrer des gourous pour être conscient. Ils nous ont finalement mis dans la merde, avec des petits fusils à l’eau de rose, nous envoyant de l’amour comme ça et nous participions à cette mascarade comme des enfants mal instruits. Pour ceux qui se rappellent les années 60, ensuite le gourou repartait en B57 ou B49, dans son ashram avec des millions dans ses poches, donc il retournait chez lui, dans son ashram avec cinquante, soixante limousines Rolls Royce. Il ne faut pas se faire jouer. Et ce n’est pas facile de ne pas se faire jouer quand on n’a pas d’identité.
Donc la culture de la conscience, c’est le développement de l’intimité avec les plans et ce que j’appelle l’intimité avec les plans, c’est la complicité. Je ne crois pas que l’homme soit prêt encore à vivre la complicité avec les plans, peut-être ça prendra deux cents, trois cents, quatre cents ans, parce que ça demande une transformation profonde du corps mental et du corps émotionnel, ça demande une transparence très grande de l’ego et ça demande aussi que l’homme soit instruit. Mais la complicité avec les plans, c’est quelque chose d’extraordinaire, j’ai des mots pour l’expliquer, il y a d’autres mots que je n’ai pas. Mais pour vous donner un point de vue de la complicité avec les plans, quand un humain est en grande complicité avec les plans, il est capable de mourir sans aucune raison autre que d’aller plus loin. Ça, c’est une grande complicité ça. Ça demande un minimum de réflection de l’ego. Ça demande un minimum de crainte. Ça demande une capacité soutenable de supporter les grandes vicissitudes de la vie sur le plan de la maladie, sur le plan du travail ou sur le plan de l’intimité, les trois catégories de l’expérience où l’homme est sujet à souffrir.
Et l’homme en arrivera un jour à cette grande intimité avec les plans, mais déjà, la science aura avancé, la douleur ne sera plus sous son contrôle, parce qu’il viendra un temps où la douleur physique n’existera plus sur le plan matériel, la science aura conquis la douleur. J’ai hâte, parce que pour l’humanité, la douleur physique, c’est une grande chose. Alors, lorsqu’il restera simplement la souffrance psychologique du travail, de la survie ou de l’intimité, déjà la vie sera beaucoup plus intéressante.
La complicité avec les plans, c’est, je la vis moi, dans ces temps-ci, la complicité avec les plans m’a apporté trois choses : La réalisation que la vie, elle est parfaite. La compréhension que notre perception de la vie est imparfaite. Et la réalisation que le lien entre l’homme et son double, c’est une quintessence. Une quintessence tellement formulée, tellement développée, tellement perfectionnée, que si l’homme, sur le plan matériel pouvait en supporter les exigences, sa vie serait parfaite, même dans la douleur physique. Intéressant, parce que dans la complicité entre l’homme et les plans, il n’y a plus de place pour les vindications de l’ego. Donc l’homme devient simplement lumière, créatif. Il devient, il n’est pas un agent des forces occultes, mais il devient une présence lumineuse sur le plan matériel pour amener à l’homme, à l’humanité, une certaine connaissance, une certaine instruction qui puisse, à court ou à long terme, libérer l’homme de tous les aspects affairistes, karmiques, de sa conscience planétaire. Donc, redonner à son ego la substance, la luminosité, la paix, le calme, dans toutes les catégories expérientielles de l’âme, qu’on appelle la douleur ou les souffrances psychologiques. Ça, ça fait partie de l’évolution.
Tout à l’heure, j’étais chez Vito, j’étais en train de manger une soupe, légèrement parce que mon foie ne digère pas bien, et là, à un certain moment donné, j’avais des sueurs, et je me disais : Ben je peux m’effondrer, je peux, et tout de suite j’entre en complicité avec le double : Qu’est-ce qui se passe ? Tout va bien. Ça c’est leur réponse : Tout va bien. Tu penses que tu vas t’effondrer, tu as des sueurs, tu te sens mal. Tout va bien. Bon, on entre dans l’auto, on descend la route, papapapapapa et j’entre ici, tout va bien. C’est merveilleux cette complicité, mais aller la chercher, en bénéficier, la connaitre, la reconnaitre, en vivre, (Bernard de Montréal pleure) c’est autre chose, c’est l’évolution, ça c’est ça, l’évolution. C’est pour ça que j’essaie en construisant cette nouvelle psychologie évolutionnaire, ce nouveau système de, je ne dirais pas de pensée, mais de réflection sur soi pour amener une compréhension de soi, c’est pour permettre finalement à l’humanité, dans un petit coin du monde, à partir d’un petit coin du monde, le Québec, de retourner à sa source en tant qu’homme individué, pour avoir finalement droit à être. C’est merveilleux être, parce qu’être, nous permet de ne pas souffrir pour rien. Même si nous sommes en souffrance, nous permet de ne pas souffrir pour rien. Et les gens, l’homme moderne soufre trop.
Je suis fatigué de voir des jeunes filles de dix-sept ans, dix-huit ans, dix-neuf ans, être en amour, tomber en amour, rencontrer ces beaux mecs et croire que ce mec, c’est la fin du monde.
Vous savez ce que j’ai dit à ma fille quand elle était petite ? Ma jeune fille, elle avait peut-être treize ans, quatorze ans, quinze ans, j’ai dit : Jusqu’à un certain point dans la vie, lorsque tu auras la maturité, ainsi de suite, j’ai dit : Sache qu’un homme, c’est un pénis. Un homme, qui te rencontre, à ton âge, belle, papapa, papapa, c’est le pénis qui fonctionne. Plus tard, c’est autre chose. Même s’il est bien. J’ai dit : Si tu comprends ça, tu n’auras jamais de problème en amour. Elle a compris, elle n’a jamais eu de problème en amour.
Mais une jeune fille qui ne comprend pas ça, qui se fait dire qu’homme c’est un cheval blanc, qu’homme c’est le prince charmant. Elle est finie. Vous croyez qu’homme va venir vers une jeune fille de dix-sept, dix-huit ans, intelligente, belle, voluptueuse, avec des manifestations de personnalité grossière, il va la charmer, il va tout faire. Donc la femme doit aujourd’hui, je parle de la jeune femme, de la jeune fille, et le rôle des parents surtout, la femme doit comprendre aujourd’hui que nous ne sommes plus dans l’involution, qu’elle n’est plus au service de l’homme. La femme doit cesser d’être au service de l’homme. Sinon, elle n’en n’arrivera jamais à s’individualiser, parce que sa structure biologique, sa programmation biologique, tout en elle, surtout quand elle est jeune, est mis en vibration pour qu’elle procure à la société, pour qu’elle enfante, et ensuite vous avez l’Église qui renchérit. Faites des petits catholiques, faites des petits ci, faites. Alors, ça ne finit plus. On se rappelle des années quarante. On se rappelle les années cinquante. Les abus contre la femme ont été incroyables. Il faut que ça cesse, et ça ne cessera que lorsque la femme prendra sa vie en main et elle le fera seulement lorsqu’elle aura commencé à composer avec elle-même, pas composer avec l’homme, composer avec elle-même.
Et plus tard, lorsqu’elle aura la maturité, qu’elle rencontrera l’homme qui a une maturité, là à ce moment-là, ensemble, ils pourront former quelque chose d’intelligent et de solide. Mais tant que la jeune fille se propose d’être dans le monde, je ne dirais pas techniquement au service de l’homme, mais prisonnière de ses émotions, trop fluide dans sa féminité, elle sera toujours en danger d’expérience, parce que l’homme, il est fait pour trouver la femme belle, il est fait pour la charmer, il est capable de la mettre en vibration ainsi, tout ça, tout ça, tout ça. La femme a un grand rôle à jouer dans l’évolution personnelle de son développement, un grand rôle à jouer. La femme doit se rééduquer elle-même, mais ce n’est pas facile. Les influences extérieures sont très grandes. Et ce que la femme a le plus besoin aujourd’hui, c’est une bonne formation intellectuelle, pas pour la formation intellectuelle en soi, mais pour développer l’esprit critique.
Quand je dis formation intellectuelle, je peux aussi bien dire un travail, quelque chose qui lui donne de l’autonomie. La femme doit devenir autonome, elle ne sera jamais trop autonome. Je suis en train d’écrire un livre sur la femme. Je ne peux pas l’écrire maintenant parce que je suis trop désaffecté sur le plan physique. Si je reprends ma santé, je vais le faire. Si je ne reprends pas ma santé, il faudra que je mette ce livre de côté et que je ne l’imprime jamais, parce que je ne veux pas qu’il soit édité autre que par moi, au début, sur le plan de la vibration, pour que plus tard des gens le lisent et qu’ils soient confus. Une fois que la vibration est placée, ensuite le livre peut être édité par quelqu’un d’autre et remis au public. Mais je ne pourrais pas le laisser passer, parce que quand on traite de la femme, surtout quand on est un homme et qu’on traite de la femme, il faut être très, très objectif. Il faut être en télépathie avec les plans et rapporter à la page ce qu’eux voient de la femme, ce qu’eux comprennent de son évolution et des besoins de son évolution. Il ne faut pas que ce soit subjectivé, coloré, ainsi de suite, parce que pour le moment le livre est en voie d’évolution, quand je serai obligé de l’arrêter, il sera jeté aux poubelles.
Ils disent que la femme doit cesser de s’ignorer. C’est très mauvais pour la femme de s’ignorer. Parce qu’une femme qui s’ignore perd le contrepoids de sa conscience personnelle. C’est très facile pour la femme de s’ignorer, elle est maternelle, elle est aimante, elle est douce. Mais vous pouvez être toutes ces choses sans vous ignorer.
Et quand est-ce qu’une femme s’ignore ?
Quand un homme commence à trop s’imposer à sa conscience. Donc, c’est à elle de le savoir. Si l’homme s’impose trop à sa conscience, parce que là elle n’a plus de conscience. Et tout ceci fait partie de l’involution. C’est de la culture involutive. Ça fait partie de la mémoire de la race. Quand vous dîtes qu’aux Indes, qu’homme meurt et que la femme se fait immoler à côté de lui, ce sont des formes absolument archaïques qui doivent être détruites et c’est la responsabilité des gouvernements de le faire. C’est abominable ce qui se passe sur ce globe. Abominable. C’est pour ça que lorsque je parle de l’évolution de l’humanité, oubliez ça. Je ne pense jamais à l’humanité, je pense à des hommes, des femmes dans l’humanité. En ce qui me concerne, l’humanité pourrait disparaitre dans des cataclysmes, qui arriveront d’ailleurs, il y aura des cataclysmes, et ça ne me dérange pas. C’est l’individu qui reste, qui mange.
Ils disent que la conscience, la culture de la conscience, ils disent que c’est un champ d’études infini, mais il faut vouloir étudier. Et pour eux, étudier veut dire écouter, écouter en soi, rassembler ces éléments qui font partie de notre conscience qui s’éveille et en garder précieusement l’habitude, cesser de toujours regarder dans le monde ce qui est dit, ce que l’on dit de, et partir avec son propre sac à mains. Ce n’est pas facile aujourd’hui. Pas facile. C’est une culture infinie la conscience.
Nous utilisons les mots comme si c’étaient des clés, mais dans le fond, les mots ne sont pas des clés. Les mots sont simplement des vibrations qui nous permettent d’accéder à un réservoir plus vaste d’énergie. Parce que lorsque nous sommes prisonniers avec les clés des mots, nous pouvons facilement rétrograder dans des idéologies ou des philosophies, ou des systèmes de pensées qui, ensuite, nous induisent, non pas nécessairement à l’erreur, mais nous induisent à un retardement dans notre propre évolution. Moi, je n’en ai rien à foutre des mots. Si pendant un an, deux ans, j’utilise un mot, dans un autre temps je le détruirais pour en créer un autre.
Ils disent que la conscience doit en arriver à ce qu’un jour, l’homme cesse de se regarder et nous regarde. Et c’est ce qui se produit quand on est dans une conscience télépathique, tu parles avec eux, tu es obligé de les regarder, tu es obligé de voir comment ils nous voient, comment ils nous évaluent, parce que si nous nous évaluons nous-même, l’évaluation est toujours fausse, parce que nous vivons dans un monde de miroirs. Il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’humanité, autant de science de l’esprit qu’au Québec en ce moment. C’est une véritable fontaine de conscience, d’étude libérée des philosophies, des idéologies, infinie, accessible à tous les hommes et pouvant être émanée de tous les hommes. La culture de la conscience, c’est une invitation à l’homme, pour la première fois, de cesser ou de mettre un terme à son ignorance personnelle. Il n’y a pas de raison que l’homme vive l’ignorance personnelle, que l’homme soit en recherche et en recherche toute sa vie.
Pour découvrir quoi ?
Qu’il n’y a rien à comprendre, que tout est là. Cette notion de recherche, cette notion socratique de la recherche de soi a permis à l’homme de développer une conscience critique de la vie, mais elle n’a jamais permis à l’homme de découvrir la racine créative de cette vie, et comment elle peut, une fois qu’il s’ouvre à cette vibration qui fait partie des forces vitales en lui, et qui lui donne accès de manière infinie à un savoir qui fait partie de la réalité humaine, qui fait partie de son individualité et qui comme la vague qui frappe le rivage, élimine toutes les traces de pas. Les traces de pas sur le rivage doivent être éliminées. Les pas sont la mémoire de l’humanité. Et lorsque cette vague vient, que cette vibration vient, que cette conscience télépathique entre en action dans l’homme, l’homme est toujours sur un rivage nouveau et il deviendra tellement habitué à voir qu’il n’y a pas de traces de pas sur le rivage, qu’un jour il croira qu’il est le seul à comprendre. Être seul à comprendre, ce n’est pas un trophée personnel qu’on se donne. Être seul à comprendre veut dire qu’on est seul à comprendre sur notre plan à soi, ce que l’on sait. Ça fait encore partie de l’individuation de l’homme. Ce n’est pas un trophée personnel.
Moi, je n’ai pas de trophée personnel. Je ne peux pas dire : Ah, ben moi je suis le grand Bernard de Montréal. Je ne pense pas comme ça, mais je sais que je suis le seul à comprendre ce que je sais. Si un jour, un homme vient me voir et me dit : Bon ben, on peut s’asseoir avec vous monsieur Bernard et on peut étudier encore la culture de la conscience ? Je lui dirais : Asseyez-vous. Étudions et voyons ce que nous pouvons faire, où nous pouvons placer ces pièces d’échec dans l’échiquier universel et voir qui sera échec et mat. Si c’est vous, ben c’est vous. Si c’est moi, ben ce sera moi.
Mais d’ici à ce temps-là, je suis le seul à comprendre ce que je sais. Et, nous devons être les seuls à comprendre ce que nous savons. Que ce soit grand comme ça, grand comme ça, grand comme ça, parce que ça fait partie de l’individualité, de l’individuation, ça fait partie de cette beauté profonde, réelle, objective de la vie dans son réseau avec l’homme. Le réseau étant la façon dont nous pensons, dans la façon dont nous parlons avec les plans. C’est pour ça que je déteste le concept de Dieu qui est une aberration abominable, qui est une déformation profonde de toutes les forces de vie qui ont aidé à créer et à mener l’homme dans un processus d’incarnation. Parce que le concept de Dieu enlève à l’homme cette individualité, elle rapporte tout à lui. C’est une très grande erreur scientifique d’avoir créé le concept de Dieu. Et si je vous disais, que je vous expliquais pendant une heure ou deux pourquoi c’est une erreur, vous seriez surpris. Ça faisait partie de l’involution. L’homme avait besoin d’un Dieu, l’homme avait besoin de quelqu’un, de quelque chose plus grand que lui, parce qu’il n’avait jamais mis le doigt sur sa propre grandeur. Et vous amenez les Églises là-dedans et elles ont renchéri. Est-ce qu’il y a des questions que vous aimeriez me poser ?
Question : La différence entre la complicité avec l’esprit et la foi ?
BdeM : Ah ! Grande question. La complicité avec l’esprit, dans la complicité avec l’esprit, l’homme demeure en égalité avec lui, c’est la grande démocratie. Alors que la foi, c’est la subordination de l’homme à une entité quelconque ou à une idéologie quelconque. C’est abominable la foi. Parce que c’est donner à quelque chose d’autre que soi le pouvoir sur soi, alors que dans la complicité avec l’esprit, l’homme est égal à son esprit.
Fin enregistrement.