134 CRÉER OU RECEVOIR DES MAGNITUDE
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Question : Est-ce que c’est dans la nature de l’esprit d’être unique ?
BdeM : Ça, c’est une question intéressante, ça. Je vais vous la donner mais là il y a trop de matériel. Ils disent : Que la raison pour laquelle c’est dans la nature de l’esprit d’être unique, c’est parce que l’esprit n’a pas d’origine. Puis comme il n’a pas d’origine, il n’a aucune réflexion dans le temps. Puis comme il n’a pas de réflexion dans le temps, ils disent l’esprit ne peut pas reproduire sa propre vibration. Autrement dit, de l’esprit ça ne se clone pas. Il n’a pas d’origine. Le concept d’origine, c’est un concept qui force l'homme à définir sa relation avec le temps dans un continuum limité pour pouvoir psychologiquement se créer des assises stables afin de pouvoir protéger son ego contre des mouvements éternels. On ne serait pas capable de traiter avec ça, on a des limites psychologiques puis on a des limites psychiques, puis on a des limites vibratoires pour contempler la réalité. Ces limites-là font partie de notre incapacité technique de pouvoir prendre absolument ce qu’on appelle le divin.
Question : Donc les philosophies, les religions ont comblé le manque d’esprit ?
BdeM : C’est très bien dit. Les philosophies, les religions ont comblé le manque d’esprit en donnant à l'homme une prérogative spirituelle qui lui permettait de réfléchir sur ces absolus-là, sans entre victimés. C’est pour ça qu’à un certain moment donné dans l’involution, quand je parle, c’est pour ça que le concept de l’involution puis de l’évolution qui a été développé à partir de 69 est très important. Parce qu’à partir du moment où l'homme commence à rentrer dans ce qu’on appelle l’évolution, c’est-à-dire la capacité de comprendre le mystère de l'homme ou les mystères à tous les niveaux, il devient nécessaire pour le mortel d’en arriver éventuellement à remplacer la cognition par la précognition. La cognition étant basée sur la réflexion analytique avancée, par la précognition qui est basée sur le mouvement instantané d’une intelligence dans une intelligence plus limitée, donc le mortel, dans la mesure où le mortel est capable d’absorber le phénomène d’habitation.
Ce qui va séparer l’homo sapiens de l’involution avec l'homme universel de demain, ça va être la capacité de ce dernier de rencontrer son absolu dans une forme relationnelle d’esprit à esprit, sans nécessiter, sans nécessairement, être dominé par lui par des formes de magnitude, dont le divin en est un. Parce qu’une fois que l'homme va avoir éliminé de sa conscience réflective la grande magnitude conceptuelle du divin, il va pouvoir supporter les grands avantages d’une télépathie universelle. C’est-à-dire les grands avantages d’une information, d’un processus informationnel qui va le diriger ou qui va diriger son esprit à la conquête des mondes.
Quand je parle de la conquête des mondes, je parle autant la conquête du monde astral qui est une conquête du monde de la mort, à la conquête du monde mental qui, au niveau physique expérientiel, représente le plan éthérique. Parce que la conquête des mondes fait partie de l’évolution aussi. Nous autres, n’oubliez pas une chose, on a une vie de 90 ans, 80 ans, 50 ans, donc on a une vie matérielle extrêmement limitée mais on a une vie cosmique universelle très vaste. Puis éventuellement il faut qu’il y ait un équilibre entre la vie matérielle et la vie systémique. Et cet équilibre-là ne peut être fait qu’au niveau du développement d’une causalité entre celui qui pense puis celui qui reçoit la pensée.
Quand l'homme va réussir ça, puis c’est ce qui fait partie de l’évolution, c’est ce qui fait partie de ce qu’on appelle la conscience supramentale puis tous les mots qu’on peut donner à des étapes ultérieures de l’évolution humaine, l'homme ne fera plus partie de la conscience de la race dans le sens que l'homme ne fera plus partie de la conscience de l’humanité. Il va être là en tant que corporalité mais au niveau psychique, il va être indépendant de ce que pensent les hommes parce qu’il va être alimenté psychiquement par des niveaux d’intelligence qui font partie de sa multidimensionnalité. Ça fait qu’à ce moment-là, l'homme va être libre dans le sens qu’il va pouvoir interpréter le phénomène cosmique aux échelles qu’il veut, que ce soit la religion, la philosophie, la science, la matière, l’atome, ainsi de suite, la génétique, n’importe quoi, mais il ne sera pas prisonnier des concepts.
Le seul problème que je reproche à l’Homo sapiens, c’est d’être prisonnier des concepts. Et la raison pour laquelle l’Homo sapiens est prisonnier des concepts, c’est parce que l’Homo sapiens fait partie de la conscience involutive. Mais à partir du moment où l’Homo sapiens cesse de faire partie de la conscience involutive, il passe de la conscience cognitive à une conscience précognitive. Et à ce moment- là, c’est très, très facile de comprendre les mystères, parce que
Qu’est-ce que c’est les mystères ?
Si on fait une lecture, un mystère, c’est plusieurs choses. Premièrement, un mystère c’est la limite d’une réflexion. Aussitôt que tu vis la limite d’une réflexion, c’est un mystère. Si tu prends par exemple les espagnols au 15ème siècle qui contemplaient, par exemple, traverser l’Atlantique pour arriver quelque part, bon ben à partir du moment où ces gens-là ne pouvaient pas concevoir que la Terre était ronde et pouvaient s’imaginer que la Terre était plate, puis quand tu arrivais au bout tu tombais dans un creux, bon ben ils arrivaient à la limite d’une réflexion. Donc le mystère, c’est toujours la limite d’une réflexion.
Quand j’étais en France, j’ai rencontré un philosophe français qui s’intéressait beaucoup à Teilhard De Chardin, puis il était très, très fasciné par le concept de la Noosphère de Teilhard De Chardin, puis le concept de la Noosphère de Teilhard De Chardin, c’est un concept qui est merveilleux parce que ça permet au philosophe, ça permet à l’esprit religieux ou à l’esprit spirituel de comment je pourrais appeler ça, cosmologiser la genèse humaine, de donner à la genèse humaine une dimension cosmique. Mais le problème avec la Noosphère, c’est que ça empêche le philosophe ou le penseur de décrire la relation entre l'homme et l’esprit et ça l’amène forcément, à cause de l’architecture mentale et de la façon dont l'homme pense, à toujours se créer une dimensionnalité qui apparaît, qui est pseudo-scientifique dans le cas de la Noosphère de Chardin. Mais qui est utile puis qui a chatouillé l’église, pour donner à l'homme un plus grand élan, une plus grande plateforme pour pouvoir mettre le doigt sur le concept de Dieu.
Mais il va falloir un jour que l'homme dans son évolution prescrive ou se prescrive à lui-même, par lui-même, en fonction de sa relation avec des facultés précognitives, prescrive comment on établit que Dieu doit ou ne doit pas exister. Il faut que ça vienne de l'homme de prescrire si Dieu devrait exister ou si Dieu ne devrait pas exister, pour le confort de l'homme, pour le confort de l’esprit ou simplement pour le saisissement de la dimensionnalité structurelle, politique, de ce qu’on appelle les mystères. Quand l’homme va être capable de faire ça, l'homme va pouvoir établir des magnitudes hiérarchiques de commande, mais une magnitude hiérarchique de commande, ça peut se faire à bien des niveaux. Ça peut se faire au niveau de la génétique, ça peut se faire au niveau de l’atome, ça peut se faire au niveau de l’intelligence, ça peut se faire au niveau des personnalités universelles, ça peut se faire au niveau de n’importe quoi ou de n’importe quel mécanisme qui commande à des états inférieurs.
Donc quand tu as quelque chose qui commande à un état inférieur, à ce moment- là tu as une magnitude de commande. Même le phénomène par levier, c’est une magnitude de commande, tu sonnes une cloche, le chien vient puis il prend son affaire, c’est une magnitude de commande. Tu peux faire la même chose au niveau universel, tu peux établir des magnitudes de commande. Mais les magnitudes de commande que tu peux établir sont plus vastes dans la mesure où la raison de ta science, je ne parle pas de la science professionnelle, je parle dans la mesure où la raison de ta science est basée sur la précognition au lieu de la cognition. Puis ça, c’est le grand avantage de la conscience supramentale. Puis c’est la grande définition qui va séparer l'homme Homo sapiens réflectif de l’involution et l'homme créatif supérieur de l’évolution. Parce que l'homme supérieur créatif de l’évolution va pouvoir finalement établir des magnitudes de commande au lieu d’être commandé et de recevoir des magnitudes. Pendant l’involution, on a été commandé de recevoir, d’accepter des magnitudes. Ça, ça commencé avec les Pharaons, les Juifs et ainsi de suite.
Question : C’est quoi les magnitudes ?
BdeM : Les magnitudes, c’est des façons de contempler l’infinité à partir d’une faculté de saisissement qui est sous la gouvernance de l'homme, au lieu d’être sous la gouvernance des religions ou des systèmes qui sont reliés à la mémoire de la race. Et qui ont créé pendant l’involution, pour des raisons extrêmement nécessaires, ce qu’on appelle les religions. Il va falloir un jour que l'homme se libère des religions parce que les religions font partie des nécessités involutives de l’involution. Dans l’évolution, il n’y en aura plus de religions, il va y avoir simplement des sciences extrêmement occultes permettant à l'homme de convertir des magnitudes d’un foyer à un autre.
Exemple : Si on regarde par exemple la définition d’un homme ou de l'homme ou du phénomène humain à partir du plan mental, on peut donner différentes magnitudes, je vous en donne un exemple. À partir du plan mental, l'homme est simplement une accumulation de pensées, à partir du plan mental, l'homme est simplement une accumulation de pensées. Enlève le phénomène de la pensée chez l'homme, à ce moment-là l'homme n’existe plus, il descend en magnitude, il devient lui-même, ok, on est capable, ça se saisi ça. Une autre magnitude à partir du mental, c’est que l'homme est inconsistant avec sa réalité, ça veut dire que l'homme n’est pas capable en tant qu’être réflectif de saisir sa propre mesure. N’étant pas capable de saisir sa propre mesure, il n’a pas d’identité. Donc il est en dessous de sa magnitude réelle. Si l'homme en arrive éventuellement un jour à évoluer en tant qu’individu, ce qui va se produire naturellement, l'homme va en arriver à pouvoir équilibrer le différentiel entre sa conscience universelle puis sa conscience matérielle, entre le mortel puis l’ajusteur de pensée.
Ça veut dire quoi ça, équilibrer ce différentiel-là ?
Ça veut dire que l'homme psychiquement ne mourra plus. Physiquement il va mourir mais psychiquement il ne mourra plus. Ça veut dire que l’homme en sortant de son corps matériel, il n’ira pas en conscience astrale, il va aller en conscience morontielle.
Là tu vas dire : Mais c’est quoi la dimensionnalité du monde morontiel ? C’est quoi le monde morontiel ?
L'homme en conscience précognitive, avec le temps, va en arriver à devenir, à tellement perfectionner au niveau de sa télépathie, qu’il n’aura plus besoin de penser pour évaluer le réel. Il va simplement l’établir, boum, boum, boum, boum. Quand l'homme va faire ça, à ce moment-là il va accéder à ce qu’on appelle une conscience parfaite, c’est-à-dire une conscience qui n’a pas besoin de s’incarner pour pouvoir éprouver le plaisir de l’absolu.
Alors quand l'homme n’aura pas besoin de s’incarner pour éprouver le pouvoir de l’absolu, il va être automatiquement projeté en dehors de ce qu’on appelle le monde astral, donc la grande joie spirituelle n’existera plus dans la configuration psychique de son moi décorporaliser. Mais l'homme va en arriver au niveau psychique, au niveau morontiel à pouvoir transformer cette grande joie spirituelle- là dans une dynamique créative qui est inconcevable aujourd’hui. Autrement dit, c’est comme si l'homme sera capable sur le plan morontiel de concevoir n’importe quoi puis ça va se matérialiser. Et ça, ça va permettre à l'homme de créer des nouveaux mondes, de créer des nouveaux principes, créer des nouvelles façons d’établir le relationnel entre des plans supérieurs et des plans inférieurs. Puis ça va permettre à l'homme de créer des grandes magnitudes qui n’existent pas aujourd’hui, même dans les archives universelles. C’est pour ça que l'homme est unique.
Tu as pensé à la question que tu me demandais au début de tout ce bla-bla tout à l’heure ? (Rires du public). C’est pourquoi l'homme est unique, l'homme est unique à cause de tout ça, mais l'homme ne le réalise pas parce qu’il n’est pas capable de créer par lui-même, il n’est pas suffisamment psychiquement fonctionnel pour lâcher, pour larguer la grande habitude de l’involution qui a été la réflexion et pour passer à une conscience totalement récognitive.
C’est pour ça souvent que je dis : moi je ne sais rien, je suis totalement ignorant, je ne sais rien, par contre si j’ouvre la champlure, là je peux accéder à toutes sortes de choses. En tant qu’être réflectif, je suis réellement nul parce que je ne suis pas capable de penser. Mais en tant qu’être créatif, là je suis très, très fonctionnel puis je suis capable de créer des magnitudes selon le besoin de la cause. Tu ne crées pas des magnitudes pour rien, tu ne crées pas des magnitudes pour impressionner ou impressionner le monde. Ça fait partie de ta capacité créative, puis ça fait toujours partie aussi de ta relativité, de ton relationnel avec ta source, ainsi de suite. Moi je ne peux pas savoir ce que je n’ai pas besoin de savoir, je peux savoir simplement ce que j’ai besoin de savoir où ce que vous autres vous avez besoin de savoir, parce qu’on est en relation. Sans ça tu te brûles, tu capotes. C’est intelligent de l’intelligence. C’est bien équilibré. J’ai répondu à votre question un petit peu ?
Question : Est-ce que l’unicité de l’esprit ne se manifeste seulement qu’à travers l'homme ?
BdeM : Oh ça c’est intéressant. Il dit : L’unicité de l’esprit ne se manifeste qu’à travers l'homme parce que l'homme est le seul à ne pas le savoir. La raison pour laquelle nous autres, l’unicité de l’esprit c’est si important, c’est parce qu’on ne le sait pas. Mais une fois qu’on le sait, on ne s’en occupe plus. Si tu as une certaine conscience, tu ne peux pas trop, trop être dans ce que j’appellerais la contemplation mentale de l’unicité de l’esprit. Sans ça, tes corps sont très, très fragiles, ils se fragilisent par la vibration, tu pleures, l’amour universel est trop vaste, le lien universel est trop grand, trop pur. Tu n’es pas capable de vivre dans la contemplation de l’unicité de l’esprit. Des fois, tu es obligé de le vivre pour pouvoir mettre en vibration tes corps pour que l’humanité le voit ou en sente une réverbération mais tu ne peux pas vivre de même. Puis c’est parce qu’on ne connaît pas l’unicité de l’esprit, que c’est à travers l'homme que ça se manifeste le plus. Mais quand l'homme va passer à une conscience supérieure, l’unicité de l’esprit chez lui va se manifester comme un petit peu la capacité presque incompréhensible mais saisissable, qui est parfaitement créative, et qui est capable de créer à volonté des magnitudes.
Si vous me demandiez en tant que personne puis en tant qu’individu qui a vécu une fusion suffisamment développée pour vivre dans un état de précognition permanent ou presque, je vous dirais que ce qui est le plus intéressant pour l'homme sur la Terre, c’est de savoir intérieurement par vibration qu’il n’y a pas de fin à ce qu’on appelle le savoir. Parce qu’une fois que tu sais par vibration qu’il n’y a pas de fin au savoir, à ce moment-là tu sais que conséquemment, tu peux toujours, dépendant du temps que tu vis ou dépendant du temps que tu parles, puis dépendant de ta capacité d’être en relation avec le plan mental, tu peux toujours développer des magnitudes pour comprendre le phénomène.
Là, vous allez dire : Est-ce que c’est important de comprendre le phénomène humain, la vie, le cosmos, l’origine ?
C’est important dans la mesure où tu lui donnes de l’importance ou dans la mesure où ça sert, mais à part ça, ça ne sert à rien. Parce que là tu te perds encore dans de la réflexion, puis tu vas être affecté par des magnitudes qui sont trop grandes, parce que tu es dans des magnitudes inférieures. C’est ça le problème de la réflexion chez l’ego. Pourquoi est-ce que vous pensez ? Vous rappelez-vous quand vous étiez petit gars puis que le curé vous disait : Si tu fais des péchés, tu vas aller en enfer forever (Peu importe) ou si tu es bon tu vas aller au ciel forever (Peu importe). Tu vas dire : Tabarnak, aller au ciel forever (Peu importe), c’est tout plat, c’est tout plat d’aller au ciel forever (Peu importe). Puis c’est effrayant aller en enfer forever (Peu importe).
On n’était pas capables quand on était jeunes d’absorber ces magnitudes-là qui techniquement étaient des magnitudes infinies au niveau de notre petit ego, même aller au ciel, puis c’est le fun puis c’est beau forever. C’était plat tu sais, c’était trop beau, c’était trop le fun. Ça fait qu’être au ciel forever (Peu importe), c’était plat, puis aller en enfer forever (Peu importe), c’était abominable. Ça fait partie encore des magnitudes que l’esprit humain n’est même pas capable de prendre parce que ce sont des magnitudes infinies dans le cadre d’une réflexion psychologique. Quand l'homme va passer de l’involution à l’évolution, il ne traitera plus avec des magnitudes comme ça dans le sens réflectif du terme, il va simplement les créer.
Moi je n’ai pas de problème avec les mystères. Je n’ai pas de problème avec les magnitudes, du moment que je n’y pense pas. Vous pouvez me poser n’importe quelle question au niveau des magnitudes dépendant de votre conscience, puis je vais vous répondre mais je ne vais pas devenir fou en vous répondant. C’est un petit peu ça que je veux dire. Vous pouvez me demander n’importe quoi dépendant de votre état mental, je vais vous répondre, mais moi je ne serai pas affecté par la réponse. Puis en général, je vais vous répondre en fonction de votre état vous autres, pour pas que vous soyez affectés par ma réponse. Comprends-tu ?
Question : À cause de là, ça donne moins de résultat selon indépendamment
Quand tu parles à l'homme, il faut que tu respectes l'homme. L’homme est à un stage d’évolution. Que tu parles à un juif, que tu parles à un arable, que tu parles à un hindou, que tu parles à un philosophe français, il faut que tu respectes le niveau d’évolution de l'homme, parce que si tu ne respectes pas le niveau d’évolution de l'homme, tu vas dans un processus de développement qu’il n’est pas capable de saisir tout de suite puis ce n’est pas bon. C’est pour ça qu’il y a des livres qui ne devraient pas être lus. Il y a des choses qui ne sont pas bonnes à savoir, parce que l'homme est dans un processus de réflexion. Si l'homme n’était pas en réflexion, il n’y aurait pas de problème, tu comprends ?
Moi, tu peux me dire n’importe quoi, ça ne va jamais m’affecter au niveau du mental parce que je ne pense pas. Je n’ai pas de problème de magnitudes, je suis capable d’écrire mais je ne réfléchis pas. Tandis que l'homme, lui, il n’est pas capable d’écrire, il réfléchit. Puis celles qu’il réfléchit, ce sont celles qui font partie de la mémoire de la race, ce qui est dans le codex des religions, ce qui est dans les systèmes idéologistes, ainsi de suite, c’est très intéressant le phénomène des. Oui
Question : Est-ce que c’est la fusion qui fait qu’on passe en évolution ?
BdeM : Oubliez ça la fusion, c’est une prise de conscience. Si je le mettais réellement dans sa forme la plus simple, c’est le contact télépathique entre l'homme puis sa source, la prise de conscience que la pensée vient d’ailleurs, c’est tout ça. Si vous commencez à tomber dans l’affaire de fusion, là vous allez vous créer des formes, vous allez réfléchir, oubliez ça la fusion. Probablement que la fusion comme dans mon expérience c’était nécessaire pour que je devienne totalement précognitif puis qu’il n’y ait pas de réflexion puis que je puisse faire mon boulot, ça aide. Ça fait partie de ma vie, c’est mon karma. Bon, question ?
Question : Quand vous parlez d’évolution, je voudrai savoir si l’âme sœur.
BdeM : Oubliez ça l’âme sœur, oubliez ça l’âme sœur. Là, c’est encore un concept spirituel, oubliez ça. Il dit : Ah ben j’ai rencontré mon âme sœur, puis après ça, si ça ne marche pas ensemble, ça c’est ma cousine en réalité. Oubliez ça, oubliez ça.
Question : à quoi sert votre haine, est-ce que sa renforce
BdeM : J’ai eu la domination, ça ne tient rien qu’à ça. Où je la vois la domination mais je suis toujours en lutte contre.
Question : Est-ce que tous les gens de l’alliance voient ça de la même façon ?
BdeM : La domination ? Ça dépend de leur niveau d’évolution, ça dépend jusqu’à quel point ils ont souffert de l’occulte. Quand tu as bien souffert de l’occulte comme moi j’ai souffert de l’occulte, parce que quand tu es fusion, quand tu vis une fusion, c’est comme si tu étais obligé de vivre des niveaux de possession tellement avancés puis en arriver à les briser, puis les briser, puis voir dans le processus les illusions de tout ça. C’est des souffrances abominables. Tu développes des grandes haines contre tout ce qui domine, n’importe quoi qui domine. C’est pour ça que des fois j’étais en pâmoison.
Question : C’est un bon permis.
BdeM : Un bon permis ? Ça fait partie de la souffrance de l'homme, ça fait partie de la conscience qui s’éveille, ça fait partie du besoin de l'homme de ne pas être dominé, parce que quand on regarde l’involution, l’Homo sapiens, c’est de la domination totale. Le principe luciférien c’est de la domination. Regardez les religions aujourd’hui, regardez ce qui se passe avec les religions, le confit des religions en Irlande, le monde islamique, c’est abominable. Quand l'homme est dominé de même, c’est abominable, c’est abominable.
Question : Dans un sens c’est pour attirer l’attention ?
BdeM : Ah ben c’est sûr, puis on va écouter, puis c’est sûr, c’est sûr.
Question : C’est individuel ?
BdeM : La domination n’est pas réellement vécue ou conçue sur le plan individuel, elle est plutôt conçue sur le plan collectif puis en relation avec la mémoire de la race. Mais l'homme qui va passer de l’involution à l’évolution, il va la voir puis il va la voir dans des sections de sa vie, il va voir des choses qu’il n’aurait jamais pensé voir. Il va voir la domination comme étant.
Qu’est-ce qu’ils disent au niveau de la domination ?
Ils disent : La domination c’est l’absorption de notre lumière, hein ça va loin. L’absorption de notre lumière à nous autres, par toutes sortes de choses. Ne demandez-vous pas pourquoi des fois je bardasse, mais là j’essaie de moins bardasser parce qu’il faut que je protège mon cœur, la machine physique. Je suis plus tranquille depuis quelques années, je bardasse moins. Mais des fois, je m’éclate. Puis quand je bardasse, il y a du monde qui se demande : Qu’est-ce qui se passe avec lui ? Ça, je comprends ça. J’essaie de moins bardasser. Mais j’ai plus de plaisir à ne pas bardasser qu’à bardasser. Bardasser, c’est fatigant. C’est dur sur l’organe. Parce que quand tu parles, quand tu parles un beau langage philosophique, intelligent, avec du monde, là c’est intéressant. Parce que vous autres vous pensez que c’est moi là, qui sait tout ici, ça ne marche pas de même. Moi j’apprends en même temps que vous autres. J’ai parlé des magnitudes tout à l’heure, je n’ai jamais parlé de ça pendant 30 ans. J’apprends tout le temps.
Des fois, vous allez poser des questions, je vais dire : Ah ça c’est intéressant. Quand je vous dis c’est intéressant là, c’est parce que j’apprends quelque chose. C’est pour ça que vos questions pour vous sont importantes, sont intéressantes. Des fois vous allez dire : Ah cette question-là, elle n’est pas bien importante. Mais moi je peux voir de l’importance dedans que vous autres vous ne voyez pas. C’est pour ça que des fois je vais dire : Ah ça c’est intéressant, ça c’est intéressant. Il y a du monde qui vient me voir, ils disent : Ah moi, je n’ai pas beaucoup de connaissances ésotériques, je n’ai pas beaucoup de connaissances occultes, quand j’écoute le monde autour de moi, c’est comme si je ne sais rien. Je dis : ça c’est une grosse erreur. On est tous unique, on a tous notre propre diapason, ça fait que de notre propre diapason on peut toujours créer une question qui demande une réponse puis je suis capable de vous la donner, je suis fait pour ça.
Question : Si on est tous unique, on a quand même tous besoin l’un de l’autre ?
BdeM : Il dit : ce n’est pas parce que vous êtes unique que vous n’avez pas besoin des autres, mais il dit : Vous avez besoin des autres mais pas dans le sens d’en être victime. Il y a une différence relationnelle.
Question : Même si tu es victimes, ça te fait évoluer ?
BdeM : Si tu es victime, tu vas souffrir mais ça fait partie de ta condition, ça fait partie de ton évolution. Ce n’est pas parce que je suis Bernard de Montréal que je n’ai pas besoin de lui sur le plan professionnel. Mais si je suis Bernard de Montréal, autrement dit si j’étais intelligent dans le sens que je devrais l’être, je devrais être capable de voir ces questions puis dire : Ah ça c’est intéressant. Là il apporte quelque chose. Parce que moi j’ai tendance à fonctionner plus dans l’universel que dans le particulier. Tandis que l'homme va amener du particulier à l’universel, ces deux mouvements-là sont nécessaires pour pouvoir fermer le circuit de l’esprit, parce que fonctionnez tout le temps au niveau universel, c’est plat, c’est trop vaste. Mais vous ramenez ça au niveau du particulier, c’est le fun. C’est pour ça que les questions que les gens me posent sont pour moi sont bien plus intéressantes que les réponses que moi je leur donne. Tu comprends ce que je veux dire ? c’est un petit peu que ça marche.
Question : Est-ce que l’amour de l’esprit c’est la même chose que l’intelligence de l’esprit ?
BdeM : L’amour de l’esprit, c’est la contrepartie de l’énergie qui utilise le centre émotionnel. Tandis que l’intelligence de l’esprit, c’est la contrepartie de l’énergie qui utilise le centre mental. C’est la seule différence.
Question : À part ces deux plan-là, y en a-t-il d’autres ?
BdeM : Il y a le plan de la volonté qui fait encore partie de l’intelligence de l’esprit, mais la volonté c’est un plan particulier qui permet à l’intelligence et à l’amour d’être harmonisés. De la volonté, c’est comme une équation ça, de la volonté c’est de l’intelligence plus de l’amour. De l’amour, c’est de l’intelligence plus de la volonté. Puis de l’intelligence, c’est de la volonté plus de l’amour. C’est trois principes universels, tu ne peux pas les dissocier. Si tu dissocies ces trois principes-là, autrement dit s’ils ne font pas partie d’une équation, à ce moment-là, la volonté va devenir dominatrice. Et l’intelligence automatiquement va en souffrir puis l’amour va en souffrir. Si l’amour devient spiritualisé parce qu’il n’est pas intelligent, à ce moment-là l’intelligence dans l’amour, puis la volonté dans l’amour va diminuer. Autrement dit, dans l’amour tu peux avoir de la soumission puis si tu as de la soumission dans l’amour, à ce moment-là tu n’auras pas la capacité de t’objecter à des magnitudes universelles qui dominent, donc au concept de Dieu.
Si tu n’as pas l’intelligence, à ce moment-là, la volonté va être très petite, parce que pour appliquer de la volonté, il faut que tu aies une vaste compréhension du chemin des choses, à ce moment-là la volonté va être très petite, elle va être très, très personnelle, puis la dimension de l’amour, elle va être inexistante. Tu ne peux pas séparer ces principes-là. C’est ce qu’on appelle la trinité. La trinité c’est l’amour, l’intelligence, la volonté, ça n’a rien à faire avec le père, le fils puis le saint esprit. Oubliez ça.
D’ailleurs, d’ailleurs c’est très dangereux de penser que la trinité, c’est le père, le fils et le saint esprit parce qu’à ce moment-là, le père devient l’affaire dominante, l’esprit devient le grand guide et le fils devient le rapporteur de ces énergies-là sur le plan matériel. À ce moment-là, pour moi, en tant qu’être, tu n’as aucune divinité, autrement dit tu n’as aucun absolu, c’est le fils conceptuel qui l’a. Ça, c’est le danger des religions parce que l'homme, lui ces petits culs, lui il n’existe pas, la seule chose qui existe qui est importante, c’est le Christ, tu comprends ? C’est la même chose au niveau de l’esprit. Au niveau de l’esprit tu n’existes pas, parce que l’esprit, il te laisse là avec ta petite intelligence de merde. Puis au niveau du père c’est la même chose, c’est le père qui domine, ça fait que si le père domine, tu n’as pas de volonté à changer ton état. Ça, ça a été le problème du concept théologique, chrétien, le modèle chrétien, théologique du père, du fils puis du saint esprit.
Moi j’ai été obligé de le renverser ça, le père, le fils puis le saint esprit, parce que su tu as le père, le fils, le saint esprit, moi je vais appeler ça le principe luciférien, le fils c’est moi en tant que mortel inconscient, puis l’esprit c’est moi en tant qu’intelligence réflective. Si le triangle doit être transmuté, autrement dit pour passer de l’involution à l’évolution, le père en tant que principe luciférien de domination est éliminé. Et c’est l'homme, autrement dit l'homme cosmique, l'homme systémique qui est la force dominante de la conscience multidimensionnelle qu’on appelle le double, et à ce moment-là, ce double-là qui fait partie de ta réalité est en relation harmonique avec le fils qui a été, mais un mortel éveillé, le mortel éveillé c’est l'homme conscient. Et ça, ça remplace à ce moment-là le besoin d’avoir un amour purement spirituel sur la Terre, tu en arrives à avoir un amour universel qui fait partie du lien conjoint entre le père, autrement dit toi en tant que force qui contient ta propre évolution et le fils qui est ton intelligence universelle, ajustée à un taux vibratoire suffisamment avancé pour que tu aies conscience précognitive.
C’est pour ça que je n’aime pas la connaissance parce que la connaissance c’est une accumulation de formes qui permet à l’ego réfléchi d’aller chercher un petit peu d’une impression de savoir, alors que l'homme doit purement savoir. Et quand l'homme va savoir, l'homme à ce moment-là va être maître des magnitudes. Quand l'homme sera maître des magnitudes, il ne se fera plus emplir le cerveau par des concepts de père, de fils et d’esprit, qui fait partie de la théologie chrétienne. Mais il faut que l'homme crée des magnitudes.
Si vous me demandiez : Elle est où, elle se situe comment la liberté de l'homme individué ?
Je pourrais dire que l'homme individué sera complètement maître des magnitudes, autant sur le plan matériel tant qu’il sera incorporé dans une enveloppe physique, puis quand il sortira de son corps, parce qu’il a fini sa vie sur la Terre, il sera en conscience morontielle. Là, il sera réellement maître des magnitudes. Il faut que l'homme un jour devienne maître des magnitudes. C’est pour ça que les mathématiques sur la Terre sont très importantes parce que dans la dynamique architecturale du monde des mathématiques, c’est le seul plan où l'homme est capable de réellement créer ses propres magnitudes. C’est pour ça que dans mon esprit, les mathématiciens sur la Terre sont les hommes les plus évolués. Ils ne sont pas nécessairement les plus évolués en conscience, mais ils sont les plus évolués dans le sens qu’ils sont capables de créer des magnitudes.
Un mathématicien, c’est plus évolué qu’un philosophe, parce qu’il est capable de créer des magnitudes, je parle un mathématicien inconscient puis un philosophe inconscient, c’est plus évolué un mathématicien inconscient qu’un philosophe parce qu’il est capable de créer des magnitudes. Tandis que le philosophe, lui, il n’est pas capable de créer de magnitudes. Il va créer des concepts extrêmement sophistiqués mais il ne peut pas créer de magnitudes parce qu’une magnitude, ça ne peut jamais être une illusion, ça peut simplement être une limite mécanique à la compréhension technique de l’universel. Tandis qu’un concept philosophique, ça peut être une grande illusion.
Ça fait que le concept d’infinité c’est une magnitude mécanique utilisé par les mathématiciens et ça sert. Ça a une fonctionnalité mécanique utile. Ce n’est pas une illusion le concept de l’infinité. Dans la façon dont ils l’utilisent ou dans le cadre extrêmement simplifié des équations, ça a une limite. Mais dans la dynamique architecturale des mathématiques, l’infinité ça n’a pas de limite, parce qu’éventuellement ça opérationnalise la relation entre la finitude puis ce qu’on appelle l’absolu, suffisamment pour qu’on ait un niveau de qu’est-ce que c’est la valeur de zéro. C’est intéressant.
Question : Le temps n’effacera pas ?
BdeM : Le temps n’effacera pas parce que c’est utile. Tu regardes les mathématiques, à partir des Hindous, deux, trois mille ans avant le Christ, jusqu’à aujourd’hui, ça s’est perfectionné, ça s’est perfectionné. Tu regardes le monde des mathématiques, le monde des mathématiques a développé, s’est accéléré, s’est consolidé. Tu regardes le monde des philosophies, ça s’est dégradé, dégradé, dégradé. La seule chose, c’est le contraire. C’est pour ça qu’un mathématicien pour moi, les mathématiciens sont les hommes les plus évolués sur la Terre, pas en terme de conscience mais en terme de capacité de créer des magnitudes.
Question : Tantôt on parlait des gens différents, on entend parler des enfants indigo
BdeM : Les enfants quoi ?
Question : Les enfants indigo, les enfants téflon ?
BdeM : Les enfants indigo, les enfants téflon, on crée toutes sortes de concepts pour ajuster notre perspective psychologique par rapport à une nouvelle étape dans l’évolution psychologique des masses qui viennent, mais de l’inconscience indigo ou de l’inconscience téflon, c’est de l’inconscient. Si tu étais conscient téflon, si tu étais conscient indigo, tu serais conscient pareil. C’est très astralisé
Question : C’est nous autres qui astralisons, ce n’est pas les enfants
BdeM : Non, non, c’est nous autres, ce n’est pas les enfants, c’est nous autres définitivement, définitif, c’est sûr. Moi je suis assez tanné des modes, puis des ci, puis des ça. Moi j’ai hâte de mourir, mon esprit est fatigué.
Question : Il n’y a pas de danger pour qu’on les force ces enfants-là ?
BdeM : Effectivement, oui il y en a un. On ne sait pas dealer (Faire) avec.
Question : Comment on doit leader (faire) avec ?
BdeM : Moi j’ai un de mes chums dans le monde, une personne que je connais. Il a un petit gars qui est un introverti, il aime bien son petit gars, et son petit gars, ce n’est pas un cadeau. Bon, pour des raisons familiales, puis toute. Là, j’ai commencé à le prendre en main, aider le père, parce que j’aime bien le père, puis le petit gars je peux l’aider. J’ai commencé à le mettre en contact avec un jeu d’échecs parce qu’il est intuitif, puis il écoute puis il est introverti. Il a toutes les qualités pour être bon aux échecs. Puis depuis que j’ai commencé à jouer aux échecs avec lui, il n’est plus introverti puis il parle, la machine elle marche.
Pourquoi ?
Parce que son esprit qui est intelligent, qui était tout pogné avec une mémoire familiale, finalement son esprit commence à réaliser en relation avec un adulte qui a une certaine intelligence, qu’il est intelligent lui aussi. Il est entrain de commence à s’ouvrir, pop, pop, pop. Puis jouer aux échecs avec, là je me laisse battre. Parce que c’est important que je sois assez intelligent pour me laisser battre. Je me laisse battre par lui puis j’ai dit à son père : Comment ça se fait que je me fais battre par lui ? Là, je fais mon niaiseux. Je lui dis : Commet ça se fait que je me fais battre par lui, je ne suis pas très, très content de ça là. Le petit il est content.
Ça fait quand je suis arrivé au magasin une fois, j’ai fait comme si je ne le regardais même pas, je suis allé m’asseoir, j’ai fait mes affaires puis le petit est venu me voir, puis il dit : On joues-tu aux échecs ? Je lui dis : Non, non, parce que j’ai perdu l’autre fois. Il me dit : Envoie dont. Je lui ai dit : Ok. Là j’ai joué aux échecs, puis là je ne voulais pas continuer à perdre, parce que je ne voulais pas qu’il se prenne trop, trop de torc (Force), puis je ne voulais pas le battre non plus, parce que je ne voulais pas empêcher mon travail. Ça fait que j’ai décidé qu’à un certain point dans la game (Jeu) j’avais mal au ventre j’étais plus capable de jouer. Comme ça on était tout équilibré tous les deux. Tu peux faire des choses avec les enfants, mais ça prend de la psychologie. Si tu n’as pas de psychologie, t’es fait.
Question : Vous pouvez nous reparler des magnitudes ?
BdeM : Des quoi ? Des magnitudes, ah tu vas me faire travailler là. Les magnitudes, c’est des mesures de grandeur qui s’appliquent à des concepts que tu peux créer pour altérer ta relation avec le grand questionnement fondamental de l’ego par rapport à l’univers. Je n’étais pas supposé, parler deçà à soir. J’aime ça un petit peu sortir des terrains que j’ai avec vous autres pour aller un petit peu plus loin, à côté. C’est le fun. Vous êtes une bonne audience, c’est le fun. Mais je suis fatigué. Avez-vous des questions ? Ok. Je fais une lecture.
Ils disent que c’est très, très important pour l'homme dans la construction du pont entre lui puis l’universel, de toujours prendre conscience petit à petit, plus en plus, de toujours prendre conscience, de toujours réaliser qu’il est intelligent. Vous ne devez pas mettre en doute votre intelligence. Que votre intelligence ne soit pas parfaite, qu’elle ne soit pas parfaitement perfectionnée, que vous ne soyez pas dans un mode de précognition, que vous soyez dans un gros mode de réflexion, c’est normal. Mais si vous mettez en doute votre intelligence, vous allez vous astraliser négativement et au lieu de vous mettre des standards de perception, vous allez éliminer ça, puis automatiquement vous allez affaiblir votre intuition.
Des fois vous allez avoir une intuition de quelque chose, elle n’est pas parfaite mais elle est là. Après ça une autre intuition, elle n’est pas parfaite mais elle est là. Vous seriez surpris de savoir ce que vous savez, c’est votre ego qui le rejette puis l’ego va le rejeter parce que d’autres egos le rejettent puis ainsi de suite. Vous devez toujours être capable d’accepter que vous êtes intelligent. Je n’ai pas dit que vous deviez toujours penser que vous êtes intelligent, il y a une grosse différence.
Mais vous devez accepter que vous l’êtes. Ça c’est intéressant.
C’est quoi la différence entre penser qu’on est intelligent puis accepter qu’on l’est ?
Quand vous pensez que vous êtes intelligent, vous êtes dans une réflexion puis vous vous donnez une magnitude de grandeur, ça peut être très, très illusoire, parce que vous êtes encore en réflexion.
Mais si vous avez une intuition, autrement dit si vous sentez quelque chose, vous devez être capable sur le plan psychologique, sur le plan émotionnel, de l’absorber, l’absorber, l’accepter, le prendre, parce que ça, c’est comme si le plan mental qui fait partie de votre conscience essaie de tester votre capacité mortelle d’absorber des plus grandes magnitudes.
Ils vont essayer de l’autre bord de vous envoyer des vibrations ou des pensées qui ne sont pas normales, qui sont un petit peu plus décousues de la normalité, pour voir si en tant qu’homme, vous êtes capable d’absorber un petit peu plus de votre propre lumière. Si vous rechignez devant votre intelligence ou votre intuition, parce que le monde ne pense pas comme ça, parce que vous êtes seul whatever itis (Peu importe ce que c’est), à ce moment-là vous allez diminuer votre capacité intuitive. Puis ultimement si vous diminuez votre capacité intuitive, vous allez éventuellement bloquer votre capacité télépathique.
Question inaudible : La télépathie que vous parlez, c’est à double sens, ce n’est pas en sens unique
Ça ne vient pas juste d’en haut vers
BdeM : Non, non, ça vient des deux bords.
Question : Comment ça se fait qu’on n’est pas toujours conscient quand on en fait ?
BdeM : Ah vous en faites tout le temps mais vous ne le réaliser pas, alors vous ne vous en faites pas
Question : Ça veut-dire qu’on transforme facilement les évènements, les expériences de nos actions ?
BdeM : Les autres, ils disent : Vous vulgarisez votre intelligence, vous la vulgarisez. Vous la rendez vulgaire, basse, c’est comme si vous ne l’acceptez pas comme elle est, il y a toutes sortes de mécanismes astraux, psychologiques de l’ego qui font en sorte que ça vous empêche de la recevoir comme elle est. Par exemple, vous pouvez recevoir de l’information, des pensées, vous dites : Ah, ben non ce n’est pas possible ça. Je n’ai pas pensé ça. Puis toutes sortes de choses. C’est des mécanismes qu’on a. Oui monsieur ?
Question : Dans notre intuition donc c’est suivre notre lumière là?
BdeM : Dans la mesure où vous ne vous laissez pas astraliser, parce que si vous vous laissez astraliser, à ce moment-là votre intuition, elle peut vous mener de l’autre côté. Si vous ne vous laissez pas astraliser, que c’est intelligent, créatif, whatever (Peu importe), ce qu’on sait de ces principes universels-là. Il faut toujours revenir aux principes, l’intelligence, l’amour, la volonté, ça va ensemble.
Question inaudible : Est-ce qu’il a un délai disons entre une situation un quelque chose qui peut nous affecter. Puis le temps que l’ego s’aperçoive que ça n’existe pas,
BdeM : Recommence-moi ça
Question : Est-ce qu’il a un délai entre bon il a un évènement qui m’affecte, Puis là moi ça ne me dérange pas tellement, mais c’est l’ego est à veuille d’embarquer, il y a tu un temps pour le bloquer, même un genre même si ça ne me plairait pas, mais dans un autre moment aujourd’hui ça me plait
BdeM : Les ego peuvent jouer toutes sortes de games (Jeu), il se font toujours pogner.
Question : Toujours pogner
BdeM : Oui toujours
Question : Comment on peut se prendre?
BdeM : Avec le temps on le voit, avec le temps, on sait qu’on s’est fait prendre, on sait qu’on s’est fait pogner, qu’on s’est fait astraliser. Ils disent que c’est pour ça que c’est très, très important qu’on accède, qu’on développe des concepts. Je ne sais pas, l'homme va simplement développer des concepts au fur et à mesure où il va développer une psychologie évolutionnaire.
Mais le concept de l’astralisation de la conscience, c’est un concept important parce que l’astralisation de la conscience, ça veut dire que la conscience humaine est assujettie à des pulsions de l’âme. Et ces pulsions de l’âme-là font en sorte que la pensée demeure très réflective. Ça fait que le concept d’astralisation, de l’astralisation de la conscience humaine, c’est un concept qui fera partie de l’architecture, de la psychologie évolutionnaire. L’homme utilisera ça comme il utilise aujourd’hui le concept du subconscient en psychologie. C’est un concept bien, bien important, le concept d’astralisation de la conscience humaine. Parce qu’on est obligé de se créer des concepts pour avoir un petit peu l’idée de la mécanique relationnelle entre l’ego puis d’autres dimensions comme la mémoire, la vaste mémoire, ainsi de suite, ou même des entités astrales qui peuvent nous affecter. Ça c’est un concept important, ça va faire partie du vocabulaire de l’homme ça.
Question : Est-ce que trop chercher à comprendre ça peut devenir un piège ?
BdeM : Chercher à comprendre, trop chercher à comprendre c’est une perte de temps. Vous allez vous fatiguer parce que c’est de l’intellect, c’est encore de la réflexion, c’est pour ça qu’ils disent tout le temps : Il n’y a rien à comprendre. On a tout à savoir mais rien à comprendre. Moi, je ne comprends rien, je peux expliquer tout mais je ne comprends rien.
Pourquoi ?
Parce que je ne réfléchis pas. Je ne réfléchis pas, je suis bien. Mais si vous avez des questions, je vais vous répondre. Sans ça, ça n’en finit plus, on veut comprendre ci puis on veut comprendre ça. C’est comme le phénomène de St Thomas d’Aquin avec le petit gosse au bord de la mer qui veut remplir l’océan dans son dé, avec son dé d’eau, son petit verre.
Une autre lecture. Ils disent que l'homme va comprendre que son ego va se rassurer qu’il sait. Il va venir un point-là, dans son évolution, que l’ego va avoir la certitude de savoir. Puis ça c’est un état qui est très, très relaxant pour l'homme, de savoir que tu sais, de savoir que tu peux savoir, c’est bien relaxant. Parce que quand tu commences à savoir que tu sais, là tu peux commencer à explorer ci puis à explorer ça, tu peux commencer à te regarder toi-même, tu peux commencer à regarder les autres, tu peux rentrer dans une communion télépathique avec le plan mental. Il y a bien des choses que tu peux faire, tu n’es plus tout seul.
Question : On est libéré du doute ?
BdeM : Automatiquement, là tu es libéré du doute. Pour moi c’est le grand affranchissement de l'homme sur la Terre, le doute. Être libéré du doute, l’Homo sapiens a les deux pieds dans le doute, l'homme conscient, une conscience supramentale, appelez ça comme vous voulez, la psychologie évolutionnaire, il n’aura plus de doute. D’ailleurs c’est ça la définition de l'homme conscient, le doute n’existe plus.
Quand tu n’as plus de doute, tu peux créer des magnitudes aussi longtemps que tu veux. C’est comme quand tu as un char. Aujourd’hui on se promène dans une Volkswagen puis un jour l'homme pourra conduire la Verrarie à toute vitesse, sans avoir peur de rentrer dans le mur. Mais il faut qu’il apprenne à conduire.
Question : Mais il faut savoir qu’on va être tester.
BdeM : Ah ben vous allez l’être, c’est sûr, c’est sûr. Ils vont tout vous faire selon ce que vous êtes. Si vous êtes très spirituel, ils vont vous tester, si vous êtes très religieux, ils vont vous tester, si vous êtes agnostique ils vont vous tester. Si vous avez un grand orgueil spirituel, ils vont vous tester, ils vont vous dire : Bernard de Montréal, c’est un con, c’est un malade, c’est un charlatan. Ils vont vous tester. Ils peuvent se servir de moi pour vous tester, tu sais. Dans le font je suis plus fin que j’en n’ai l’air, je ne suis pas si pire que ça.
Question : Quand vous dites : ils vont nous tester, qu’est-ce qui va nous sauver de ça l’amour, la volonté, l’intelligence ?
BdeM : Vous ne pouvez pas vous sauver, ça fait partie de votre évolution.
Question : Parce qu’on est réflectifs à ce moment-là ?
BdeM : C’est ça, c’est ça, parce que vous avez des réflexions, c’est ça.
Question : Vous dites que ce qui est important c’est l’intelligence, l’amour, la volonté, c’est ça qui valise qui va nous permettre de continuer ?
BdeM : Déjà l’intelligence, l’amour, la volonté, c’est le résultat d’un développement, autrement dit c’est comme si tu disais il y a la petite intelligence, la petite volonté puis le petit amour puis ça va devenir une grande intelligence, une grande volonté puis un grand amour. C’est un développement, ça fait partie de l’évolution de la conscience.
Question : Il ne doit pas avoir beaucoup de gens qui vont se conscientiser sans souffrir ?
BdeM : Tu ne peux pas être conscient et ne pas souffrir. Moi je n’en connais pas moi. Tu ne peux pas aller aux Olympiades sans souffrir, il faut que tu souffres, courir vite, c’est la même chose. Si vous ne souffrez pas dans un processus de transformation, c’est parce que vous êtes encore en évolution spirituelle, vous faites partie de ce que j’appelle des groupes planétaires, comme les religions ou des sectes spirituelles, ainsi de suite. Puis un jour vous allez devenir gaga. Quand tu es spirituel, un jour tu deviens gaga. Gaga, ça veut dire, ça veut dire quoi gaga ? Ça veut dire gaga. Tout le monde il est fin, tout le monde il est gentil. Tout ça. Va dire ça à Saddam Hussein Bendadam.
Question inaudible : À la conquête de l’esprit, on peut dire, se servir de moi, si vous avez compris votre esprit, il va se servir de vous.
BdeM : Vous ne l’avez pas conquis encore. L'homme est dans un processus de conquête, ça fait qu’en attendant vous allez vous faire conquérir. Que vous soyez inconscient, l'homme se fait conquérir, quand il devient conscient, la seule chose, la seule différence, c’est qu’il le sait. C’est ça être conscient, tu la vois la game (Jeu). Tu vois comment tu es manipulé dans tes émotions, c’est évident. On en vient même à être fâché.
Question : Tu vois le film puis tu ne connais pas l’auteur du scénario ?
BdeM : C’est ça, tu vois le film puis tu ne connais pas l’auteur du scénario. Ils sont bons, laisse-moi le dire. Des fois, dans la nuit, je vais sur les plans puis je passe à travers le plan astral, puis c’est incroyable ce qu’ils peuvent faire, pendant que je suis là je leurs dis : Vous êtes réellement des malades. Ils me disent : Ouais on est bons ! Leur affaire qui tient pas debout là ! Puis je ne prendrai jamais une minute pour essayer de le comprendre. Mais je vais leurs dire : Vous êtes réellement des malades. Ils disent : Ouais on est très bons. Je leur dis : C’est une vraie manufacture de rêves, ils me disent : C’est ça, on manufacture des rêves. C’est rien que du subconscient de Freud ça.
Question : Quelqu’un qui ne rêve pas ou qui ne se souvient pas de ses rêves, ça fait quoi ?
BdeM : Il est bien. Ne vous en faîte pas, s’ils veulent que vous vous en souveniez, ils vont l’imprimer dans le corps éthérique, vous allez vous réveiller le matin, parce qu’il y a bien des choses au niveau du rêve. Souvent pour moi, le rêve va être utilisé le matin, quand je risque de m’étouffer parce que j’ai plein de muqueuses. S’il y a trop de muqueuses, il y a le rêve, il y a une surexcitation là je me réveille, puis là je m’aperçois que j’ai de la misère à respirer. Le rêve ça ne sert pas simplement à de l’information psychologique, le rêve aussi sert à une fonctionnalité biologique pour souvent nous empêcher de mourir dans la nuit. Si vous ne rêvez pas tant mieux tu te couches et tu dors comme un bébé et vous êtes avérer à 60 année, c’est merveilleux. Ok. Bye, bye merci.