C’est très, très important de comprendre et puis de réaliser que l’évolution, ce qu’on appelle l’évolution, ce que l’initié moderne ou l’initiation moderne définira comme l’évolution. C’est un acheminement, ou c’est un développement personnel. Quand je dis personnel parce que à un certain moment donné, au cours de l’évolution de la conscience humaine, puis au cours de la transmutation du caractère foncier de l’homme, qui mène à une très, très grande ouverture de son esprit, il vient un point où l’être est réellement seul. Il n’a pas de support de ses parents, de ses cousins, de ses frères, de la race, l’être est réellement seul.
Puis c’est dans cette solitude existentielle, face à la vie et puis face à ce qu’il ressent intérieurement et face éventuellement ce qu’il peut communiquer avec d’autres plans, qu’il réalise jusqu’à quel point la formation de son ego dépend de son attachement à la conscience terrestre donc à la conscience sociale, à la conscience de la race, à travers différentes avenues comme l’éducation, la lecture ainsi de suite, la culture et c’est au-delà de tout ça que commence son apprentissage.
L’homme commencera à apprendre, donc à savoir par lui-même, lorsqu’il aura complètement dépassé les bornes qui aujourd'hui lui servent de guides, qui sont nécessaires, valables et qui ont été historiquement sanctionnées. Si on dit que pour le développement d’une psychologie évolutionnaire, l’ego devra développer un attribut qui ne faisait pas partie de la conscience de l’involution, parce que l’autorité pendant l’involution appartenait à d’autres, elle appartenait à des forces à l’extérieur de soi, ou même à des forces à l’intérieur de soi mais qui étaient sur d’autres plans que soi.
Donc pendant l’involution l’homme n’a jamais eu la chance ou l’occasion ou l’opportunité de vérifier jusqu’à quel point il pouvait interpréter la réalité à sa manière. Et quand je dis interpréter la réalité à sa manière je veux dire, interpréter la réalité d’une manière universelle qui convient à tous les hommes, et il n’a jamais pu le faire parce qu’il n’a jamais développé de critique absolue, c’est-à-dire qu’il n’a jamais assiégé la forteresse de la connaissance humaine, qu’elle soit philosophique, spirituelle, religieuse, idéologique, à un niveau ou autre.
L’homme n’a jamais assiégé les fondations de sa civilisation, de sa culture. Il y a eu du remue-ménage, il y a eu des révolutions, il y a eu de l’évolution, il y a eu des hommes qui sont venus dans certains temps et qui ont créé des idées chocs. Il y a eu des Victor Hugo, il y a eu des princes de la pensée, mais il n’y a jamais eu d’assassineur de la pensée, parce que l’homme n’était pas arrivé à l’évolution, il était encore dans l’involution, l’homme ne pouvait pas développer de critique absolue donc il ne pouvait pas assassiner les assises de la pensée réfléchie pour libérer finalement le parfum de l’esprit donc la connaissance, le savoir qui fait partie de la lumière à son échelle, à sa mesure, selon le caractère universel de son âme en évolution.
Donc Aurobindo, quand Aurobindo disait qu’en 1969 il y avait une lumière qui frappait l’homme sur la Terre, que l’homme venait en contact avec une lumière sur la Terre, il avait raison Aurobindo. Donc il situait l’homme sur une nouvelle courbe d’évolution, et ensuite après lui et au cours des générations à venir, ce sera le travail de l’homme de faire la même chose qu’il a fait pendant l’involution, c’est-à-dire se développer mais cette fois ci au lieu de se développer par rapport à des forces qui lui imposaient une doctrine, l’homme se développera par extension de lui-même, par ce que j’appelle conscience en émission au lieu de conscience en réflexion.
Une conscience en émission c’est une conscience qui possède techniquement ou qui a accès techniquement à tous les territoires. Quand je dis à tous les territoires, je veux dire à tous les plans de conscience. Éventuellement, l’homme aura accès à tous les plans de conscience. Ce qui veut dire que l’homme sera capable de légiférer les lois sur le plan matériel qu’on appelle la science, il pourra légiférer les lois sur le plan en astral qu’on appelle la spiritualité, et il pourra légiférer les lois sur le plan mental, qu’on appelle les études ou l’étude des mystères.
Et ça, ça l’amènera dans une quatrième évolution, dans un quatrième plan, à reconstruire sa relation avec la connaissance ou la conscience systémique, donc reconstruire sa relation avec les peuples ou les civilisations ou les intelligences qui viennent d’ailleurs, dans différents modes d’expression, dans différents modes de matérialité. Ça c’est purement secondaire.
Mais l’homme pourra finalement revenir à sa source, c’est-à-dire reconstruire le pont qui a été détruit pendant l’involution, parce qu’il devait développer un ego pour éventuellement avoir accès à une conscience suffisamment sophistiquée qu’on appelle le mental inférieur. Mais le mental inférieur ce n’est plus suffisant pour l’homme, parce que penser c’est déjà une limitation sur sa lumière, donc sur son esprit.
L’homme a besoin de communiquer avec les plans parallèles, et pour ça il faut qu’il commence à faire un travail de fond. Le travail de fond, c’est prendre conscience que la critique absolue c’est son fer de lance. C’est l’épée dont il se servira, pour cette fois, placée au-dessus de la tête des invisibles. Le glaive de Damoclès qui menace toujours les intelligences impérieuses qui pendant l’involution ont servi de guides, mais qui lui ont aussi coupé la tête. C’est pour ça que l’homme n’a pas d’identité.
Je vous donne un exemple simplice: si vous êtes un médecin, un grand chirurgien, à cause de votre habitude de traiter avec certaines gammes d’informations, à cause de vos habitudes à traiter avec non plus juste avec des connaissances qui ne font pas réellement partie de la conscience de la masse. Vous avez l’impression en tant que grand chirurgien, ou grand philosophe, ou grand théologien, ou grand architecte de faire partie de ce que l’on appelle une élite.
Un être homme qui est très bien formé dans les sciences, un homme qui a techniquement un caractère savant, a l’impression d’appartenir à une élite et en fait il appartient à une élite. Le seul problème avec cette élite-là, c’est que de par sa nature matérielle, égocentrique, fondée sur la personnalité, elle impose à l’homme ses vues. Si vous êtes un grand théologien vous allez imposer à l’homme vos vues. Si vous êtes un grand architecte vous allez imposer à l’homme vos vues. Que vous soyez n’importe quoi, si vous êtes très avancé et que vous fonctionnez dans ces atmosphères raréfiées de la science, vous allez imposer à l’homme vos vues.
Pourquoi ?
Parce que l’homme n’aura pas la capacité de les réfuter. Mais si l’homme avait la capacité de réfuter vos vues, si l’homme avait la capacité de réfuter les vues d’un grand théologien simplement comme ça, « by the flick of the wrist » (d’un coup de poignet comme un magicien) comme on dit en anglais. Quand je dis réfuter, je veux dire réellement de dépasser les vues de la science, de l’architecture, de n’importe quoi. A ce moment-là l’être l’homme serait libre de l’élite, en étant libre de l’élite il serait libre, et en étant libre et en sachant le prix que l’on doit payer pour savoir, il ne rendrait plus jamais ensuite après lui, l’homme servite. Si l’élite, ce qu’on appelle l’élite était réellement grande sur la Terre, elle ne chercherait pas par tous les moyens occultes ou non, insidieux ou non, par force ou non, à établir son pouvoir sur la conscience humaine.
Donc, le grand théologien s’il était réellement grand dans le sens de l’esprit et non pas dans la fortitude de l’âme, supporté par une mémoire mécanique très développée, il pourrait facilement rencontrer un homme, un être quelque part dans le monde et l’écouter et trouver que oui, peut-être que cet homme a quelque chose à dire qui est intelligent.
Donc le problème avec l’élite dans le monde, c’est qu’elle se croit unique, et qu’elle se donne le rôle et qu’elle s’est toujours donné le rôle, d’imposer à l’humanité des doctrines qui font partie de son apprentissage mais qui font aussi partie de son mental doctrinaire. C’est pour ça que je haïs moi, en tant qu’individu les gens intelligents. J’haïs l’intelligence mécaniste involutive. Non pas parce qu’elle n’est pas belle. Mais parce qu’elle ne donne pas de chance au petit homme, de sentir que lui aussi il y en a peut-être de l’intelligence.
Je me rappelle une histoire que ma femme me racontait quand elle était jeune. Elle était à l’école et elle posait au professeur des questions, probablement que les questions dans ce temps-là tournaient autour d’Adam et Eve, la pomme et puis toute la bébelle là, la tour de Babel là, on peut s’imaginer. Puis ma femme, par vibration, même si elle ne comprenait pas son avenir, son devenir, elle posait des questions qui rendait mal à l'aise le professeur, il ne pouvait pas lui répondre : « bon et bien ma p’tite là, tu poseras ça en question à l’université en théologie ».
Mais aujourd’hui cette petite fille-là qui a grandi, et puis qui est rentrée dans son identité, si elle rencontrait ce modèle d’ignorance, puis qu’elle lui dirait : « bon ben assieds-toi p’tit gars je vais te parler là, je vais te parler de ta vie là, je te faire de la voyance sur ta vie. Je vais t’expliquer qu’est-ce que tu as fait l’an passé, qu’est-ce que tu as fait il y a dix ans, pourquoi ta femme christ-là, qu’est-ce que tu fais là dans vie, comment est-ce que tu penses » puis elle commencerait lentement là, à réellement l’étamper comme on parle là. Ce prof-là, il se sentirait mal, « je vais te parler de ça des archanges, puis Dieu, puis de toutes ces affaires-là puis de la mort, je vais tout t’expliquer ça, assit toi là » lui faire comprendre que ce n’est pas un degré universitaire qui donne à l’homme le droit à la connaissance.
Le degré universitaire te donne simplement le droit de pouvoir bien te mémoriser ce que les choses, ce que les autres ont mémorisé avant toi. Donc, ton degré universitaire, techniquement te permet de cristalliser dans la forme un mouvement très long, historiquement très long, un développement très lent de ce que l’on appelle l’ignorance sophistiquée, les jeux d’esprits. Tu fais une thèse là, tu prends ce que l’autre a écrit et puis tu rajoutes un petit peu, comme ça c’est comme rajouter du sel puis du poivre quand tu fais un repas. Tu rajoutes et l’autre la semaine après il va rajouter, et tout le monde rajoute, facque tu rajoutes aux conneries fondamentales de « je pense donc je suis » de Descartes. Mais tu continues à être con comme Descartes…mais avec le sophiste d’un mental philosophique.
C’est pour cela que c’est heureux qu’on soit arrivé en science aujourd’hui, que la science soit venue pour nous libérer un peu de l’affabulation, parce que la science est exacte, les scientistes ne demandent pas si c’est la vérité ce qui se passe dans les laboratoires. Mais en dehors de la science on parle de vérité. Puis le p’tit prof de ma femme sait la vérité, je ne sais pas où il est rendu de l’histoire de la pomme mais il va falloir un jour que l’homme apprenne à reconnaître et puis quand je parle de l’homme je parle de l’élite, apprenne à reconnaître qu’il y a dans le monde, de par le monde des êtres qui ne sont peut-être pas sophistiqués, qui savent des choses. Et si l’élite en arrive pas à réaliser ça, il va venir un point où l’élite va se sentir extrêmement dépassée au niveau de la connaissance.
Il y a des gens au niveau, il y a des gens dans le centre qui font des études de religions, au centre des religions dans la province de Québec, qui pensent que je suis orgueilleux et puis que je n’aime pas discuter avec personne, je vis dans ma tour d’ivoire-là, je suis une sorte d’illuminé pour eux-autres. Mais ils ne viennent pas me voir. Viens me voir, on va parler si je veux. Alors là ils vont dire : Tu vois, là s’il veut. Mais je ne veux même pas les voir, là ils vont dire : Tu vois, il ne veut pas nous voir.
Et pourquoi est-ce que je ne veux pas les voir ?
Parce que je ne veux pas leur faire de la peine.
Et pourquoi je ne veux pas leur faire de la peine ?
Parce que je ne veux pas les mettre en initiation.
Parce que je ne veux pas leur faire réaliser jusqu’à quel point ils sont ignorants. Parce que, ce que l’homme pense, ce que le monde pense, ce que les universités pensent, ça ne change rien à ma vie. Je ne peux même pas penser à ce qu’ils pensent anyway (peu importe) Par contre l’élite un jour va être obligée de s’apercevoir qu’il y a des choses, il y a des dimensions dans l’homme qui vont au-delà de la logique. Tu prends Jojo Savard (c’est, une astrologue voyante) tu peux rire comme tu veux de Jojo Savard, tu peux analyser son choix de télévision de Jojo Savard, tu peux faire une critique de journaliste de Jojo Savard.
Mais il y a du monde dans le monde, il y a des Jojo Savard, dans le monde, il y a des intuitifs, il y a des voyants dans le monde qui savent des choses, qui ont accès à des choses qui font partie de la connaissance de l’homme. Peut-être qu’ils ne peuvent pas l’expliquer comme il faut. Peut-être qu’ils ne comprennent pas tous les mécanismes, toutes les arcanes.
S’il y a des Présidents de pays comme Mitterrand, ils ont leur voyant personnel, privé, qu’ils ne veulent pas que personne connaisse, parce que ce n’est pas bon pour la presse. Il y a des femmes de président comme Nancy Reagan qui a son astrologue, ce n’est pas bon pour la presse. C’est des gens comme Churchill qui ont leur astrologue, ce n’est pas bon pour la presse.
Pourquoi ?
Parce que l’élite est orgueilleuse. L’élite ne veut pas laisser sentir qu’il y a des trous dans son sac qu’elle ne veut pas calfeutrer. L’élite, il n’y rien de plus orgueilleux que l’élite. Il y as-tu plus orgueilleux qu’un grand théologien encrassé dans la mémoire de la race Judéo-chrétienne. Comment est-ce qu’il y a d’ange qui danse sur la pointe de l’aiguille, faut réellement être encrassé dans le mental, pour même soulever la question Judéo-chrétienne. Puis on pense que c’est du génie ça, comment est-ce qu’il y d’ange qui danse à la pointe d’une épingle.
Les Japonais aujourd’hui sont capables de faire de la miniaturisation plus développée que ça encore. En faisant une Toyota avec un moteur dans l’échelle des microns. C’est ça le problème de l’élite. Puis qu’est-ce qui va casser la prise psychologique de l’élite sur l’individu, pas sur la masse, la masse a besoin d’élite, no problème. Mais qu’est-ce qui va casser l’emprise de l’élite sur la conscience individuelle : « ça va être le développement de la critique absolue de l’homme lorsque l’homme va avoir franchi les limites psychologiques de sa philosophie existentielle pour avoir finalement confronté la source de l’intelligence qui se cache derrière les formes qu’on appelle, qu’on appelle, le mensonge cosmique.
A partir du moment où l’homme utilise un terme pour définir un plan quelconque de la réalité, s’il n’est pas suffisamment conscient et en conscience critique, pour déconditionner le terme lui-même, il est automatiquement prisonnier de la forme, donc il est tout automatiquement prisonnier de la pensée élitiste de son temps. Vous parlez de Dieu, pas de problème.
C’est quoi cette affaire-là ? Ça mange quoi ? Ça mange tu ? Ça pète tu ? Ça chie tu ? Ça existe tu ? Dans quelles dimensions ça existe ? Pourquoi ça existe ? Pour qui il l’a créé ? Y a-t-il qu’une source dans la création, valable ?
On ne peut pas indéfiniment demeurer des êtres éberlués par des pensées qui ont été créées par l’élite pour maintenir sur la conscience de l’homme individualisée l’empire de l’involution.
J’ai un de mes amis, grand philosophe, grand ami de Sartre, qui me disait voilà quelques années, quand je proposais de lui expliquer quelque chose, il disait « non, non, non, non, non » j’’ai dit : de quel droit as-tu de me dire non. Pour qui est-ce que tu te prends câlisse, pour me dire non. Ferme ta gueule, assit toi puis commence à écouter d’abord. Non, non, non, non, non.
Aussitôt qu’on est confronté avec des notions qui vont à l’encontre de notre élitisme psychologique, non, non, non, non, non. Va voir un grand curé puis dit lui, je vais t’expliquer ce que c’est Dieu, assit toi ici là. Il va te dire: non, non, non, non, non, c’est nous qui avons le rôle de vous instruire. Tu peux dire ça au monde, mais viens pas me dire ça à moi, parce que ton café tu ne le digéreras pas, mon con. Les anges, je n’ai rien contre le concept d’un ange.
Mais c’est quoi ?
Viens pas me dire que c’est un article de foi, ça tu achètes ça chez Eaton (magasin) des articles de foi, le foie de morue. Article de foi, c’est pour ça que l’élite ne vient pas me voir. Parce qu’elle sait, l’élite, qu’avec moi il n’y a rien à faire. Fac qu’ils disent ben ce gars-là Bernard de Montréal c’est un orgueilleux. Aussitôt que tu confrontes l’élite, aussitôt que tu écris des choses qui les forcent à avaler ce qu’ils ne savent pas et puis à renvoyer ce qu’ils savent, ils ne sont plus bien dans leur peau.
Il y a un grand dans la province de Québec qui me dit un jour dans un salon mortuaire, il me dit « monsieur Bernard, ici vous êtes piquant » ah je comprends que je suis piquant, parce qu’il faut que je pique votre balloune pour qu’il pète. Je suis piquant, vous êtes piquant, je suis piquant. Va donc chier, je suis piquant. On c’était fait piqué pendant des siècles de temps-là chris, on a des trous tout partout. Et puis je suis fin, demande-toi si je n’étais pas fin, hein ?
Qu’est-ce qu’il dirait pour me décrire. Il pourra me dire que je suis piquant là, ah, je suis piquant, puis c’était un bon prof de latin et de Grec dans le temps quand j’étais à l’école, là il trouve que je suis piquant.
Le point que je veux faire, c’est que l’évolution de la conscience, puis le développement de la conscience évolutionnaire ça va être individuel. Ça va être entre l'homme puis l'homme. L’homme va se séparer de la mémoire de la race. Ça ne veut pas dire que tu n’iras pas chez Eaton t’acheter du linge. Ça ne veut pas dire que tu vas pas t’arrêter aux lumières rouges. Je suis meilleur citoyen que bien du monde. Même parfois je passe pas sur la lumière rouge et je sais qu’il n’y aura pas de police dans le coin. Mais je ne change pas, pareil, parce qu’il y aurait quelqu’un à côté qui dirait « ah il a passé ». Pour ne pas impressionner négativement, mon confrère conducteur, je ne passe pas. Mais peut être que si j’étais un curé je passerai,
Rire dans la salle.
Pour lui faire faire un p’tit péché de m'avoir avoir jugé.
Rires dans la salle.
Toi mon chris j'vais t'avoir par en arrière, tu penses que tu es saint, que tu es plus saint que moi, tu as le bon dieu de ton bord, Dieu va me juger, te juger.
Quand l’homme va développer une conscience critique, il va commencer à découvrir qu’il est très seul dans son êtreté, et puis qu’il est bien là et qu’il aime facilement l’homme ou l’humanité, dans la mesure où elle n’est pas trop élitiste, pas trop orgueilleuse, qu’elle ne se prend pas trop au sérieux, parce qu’on commence, on commence à développer une conscience mentale suffisamment sophistiquée, pour commencer à traiter avec l’étude des différents systèmes matériels, psychiques et autres. Ce n’est pas fini l’évolution de la planète Terre. On est en 1995, 96 wherever (peu importe)
Rire dans la salle.
Ça c’est le problème de ne pas trop penser, facque en tant que personne qui ne pense pas trop et qui réalise jusqu’à quel point on a été freiné, vous autres quand vous pensez qu’on a été freiné vous pensez qu’on a été freiné en fonction des idéologies là, mais là vous n’avez pas commencé là, l’homme n’a pas commencé encore le grand voyage intérieur. Quand il va sur les plans le soir, et puis qu’il rencontre, et puis qu’il rencontre, et puis qu’il rencontre et qu’il rencontre et qu’il rentre en conversation avec différents niveaux d’intelligences puis d’identités là, c’est là que tu vois jusqu’à quel point on a été freiné, c’est là que la lutte elle commence.
L’homme conscient ne vivra jamais la lutte, ne vivra jamais de révolution sociale, mais il va vivre une révolution intérieure, qui va amener une grande transformation intérieure. Mais il viendra un moment au cours de son évolution dans sa vie personnelle où finalement il aura conscience d’être ! Il n’aura plus besoin d’aller voir ce que Jean Paul Sartre a dit. Il n’aura plus besoin de faire référence à Shakespeare, to be or not to be (être ou ne pas être). Why not to be anyway. (Pourquoi ne pas être de toute façon)
L’homme va réellement savoir qu’est-ce que c’est être, et puis il va réaliser qu’être c’est le résultat de la lutte personnelle, individuelle, contre tout ce qui constitue en lui le mensonge. Il y a des vérités qui existent dans le monde qui sont pleinement mensongères, elles sont très nécessaires, mais elles sont tellement mensongères qu’à partir du moment où l’homme réalise çà, il ne peut plus appartenir à la mémoire de la race.
Parce qu’une vérité qui est mensongère, ce n’est pas nécessairement une dictée mensongère, c’est une perception mensongère. La vierge elle apparaît à un p’tit gars dans un champ. Le p’tit gars est en transe, dédoublement astral, les yeux dans la graisse de bines (les yeux dans le vague) il l’entend et puis il parle avec. Elle se retire, là il redevient normal, il conte son histoire aux journalistes : La vierge m’est apparue.
C’est vrai, mais c’est quoi le mensonge de la vérité ? C’est à qui cette bonne femme-là ?
Habillée en bleu avec les éléments vestuaires, traditionnels qui ont été peints par Raphaël, par Michel Ange, par d’autres. Autrement dit des couleurs, des vêtements qui appartiennent à la mémoire de la race pour convenir psychologiquement avec la forme, qui permet à la race de s’identifier à une forme. Pour maintenir encore la race dans l’ignorance de l’interpénétration des mondes, de l’interpénétration des civilisations, de l’interpénétration des espace-temps, puis de la proximité des univers parallèles qui feraient de nous, des êtres savants, si on était suffisamment et psychiquement évolués, pour ne pas être magnétisés par des intelligences, qui peuvent se manifester à l’homme, toujours selon la qualité archétypale dont il a le besoin, pour avoir un esprit tranquille. La vierge t'apparaît, t'es safe (sécure)
Mais elle ne parle pas à du monde comme moi par exemple. Oh sacrament non. It's such easy (C’est trop facile) Ça ne passera avec lui. Mais elle va apparaître à un p’tit gars dans un champ quelque part en Europe de l’Est, où c’est pauvre là et puis qu’ils sont encore au Moyen Age spirituel de l’humanité.
Mais un gars comme moi-là qui est prêt de dire : allez enlève ton linge là, pas dans le sens de faire du nudisme, mais qu’est-ce qu’il y a là en arrière de la forme là. Ne me prends pas pour un con, parce que moi tu ne me magnétiseras pas sur les autres plans, j’en ai vu d’autres avant toi. Qu’est-ce que tu as de l’air, ah tu viens de là, c’est ça ton nom.
Il y a un langage qui existe entre l’homme et ce monde-là, tu peux le parler, c’est comme n’importe quoi, ce n’est pas du Russe, ce n’est pas connecté aux langues Indous Européennes, mais il y a un langage, tu peux parler à ce monde-là. Mais quand tu parles à ce monde-là avec un langage d’une certaine manière et puis tu n’es plus magnétisé dans le mental, là tu t’aperçois que c’est la même affaire.
C’est une p’tite bonne femme avec une robe bleue et puis des pans blancs en avant et une petite peau d’ivoire qui se tient avec des yeux dans graisse de beans (les yeux dans le vague) et puis qui dit : Prier et puis de prier et prier et puis prier et puis prier, prier. Tu ne peux me dire de prier moi, je vais dire décide toi crisse, y en a-t-il de la conversation entre toi et moi ? ou bien il y en a pas ! Parce que c’est moi qui va te faire prier. J’ma prier de chrisser ton camp. Shit or get off the pot (décide toi) On n’est plus des cons là, c’est ça la critique absolue.
Alors, si tu n’es pas capable de vivre une critique ou de manifester une critique absolue, quand tu viens en contact absolument avec des étrangers des espaces parallèles, tu es utilisé comme beaucoup ont été utilisés, pour perpétrer sur la Terre le mensonge cosmique à travers des vérités à demi-expliquées, qui font partie des besoins archétypales de la conscience planétaire d’une race, qui ne connaît pas ses origines et qui est manipulée par l’élite.
Alors les concepts qui soutiennent la conscience humaine sur la Terre, à n’importe quel niveau, que ce soit des concepts religieux, spirituels ou occultes, n’importe quelle fantaisie qui est une expression du mental humain, transmis, canalisé par vertu médiumnique ou par vertu philosophique, ou simplement par la pensée dirigée, ça doit être par-là, investigué, compris, sans ça on est fait à l’os. On va demeurer des êtres spirituels, du bon monde, ou on va demeurer des êtres matériels, matérialistes, encore du bon monde, on ne sera jamais intelligent.
La critique absolue ça fera partie de la fondation de la conscience mentale renouvelée, ça fera partie du grand écart entre la conscience supramentale et de la conscience mentale de l’involution. Et c’est à travers de la critique absolue que l’homme en arrivera éventuellement à éventer les mystères et à finalement pouvoir reconnaître, puisque sa vibration va changer avec le temps. L’homme pourra reconnaître et donner des noms à des mondes, à des intelligences, à des races et puis on s’aura un jour, qu’est-ce que c’est un Archange planétaire, on s’aura ce que c’est un Ange, on s’aura ce que c’est un Elohim, on s’aura ce que c’est une âme, on s’aura ce que c’est un vaisseau Séraphique, une conscience morontielle, un corps astral. On pourra reconnaître la nature de la communication télépathique avec les plans, avec qui est-ce qu’on parle.
D’où est-ce que tu viens toi ? Tu fais quoi ? On le s’aura.
De cette expérience fondamentale renouvelée qui fera partie de l’évolution de la conscience humaine, qui fera partie finalement de l’abolition du pouvoir de l’élite sur la conscience de l’homme. On entrera dans l’âge du Verseau, dans l’âge de la communication et finalement on s’aura d’où on vient.
Qu’est-ce ce qu’on fait ici ? Où est-ce qu’on s’en va ?
Les fameuses questions qui n’ont jamais été répondues par l’élite dans le passé. L’homme se les donnera ses propres réponses à lui-même parce qu’il aura finalement compris que critiquer absolument, veut dire, lutter absolument contre le mensonge. Si l’homme veut se sécuriser psychologiquement derrière les formes spirituelles qui ont été institutionnalisées pour bâtardiser son esprit, pour le confiner, pour lui enlever la mesure de lui-même, donc l’homme commencera à réaliser que dans le fond, il n’y en a pas d’autorité au-dessus de lui.
Quand l’homme s’aura ça qu’il n’a pas d’autorité au-dessus de lui, l’homme saura finalement qu’il est un être de Lumière, qu’il est un être intégral, qu’il est un être créatif, qu’il est un être global, wawling (gambader près à le faire) capable pouvant communiquer avec différentes échelles d’évolution. Sachant que chacun se spécialise dans son domaine mais sachant aussi que l’homme, à cause de sa fonctionnalité cosmique est capable de parler avec n’importe qui, à n’importe lequel niveau, sur n’importe quel sujet dans la mesure où la fondation de la communication est universelle, systémique, télépathique, consciente, individualisée, et non régie par les lois de l’élitisme involutif.
Sur les plans réellement bas de la lumière, sur les plans réellement bas de l’expérience planétaire, il y a des peuples dans le monde aujourd’hui qui ont la responsabilité inconsciente mais cosmique, de mener les masses, les grandes masses humaines dans le plus grand degré de libération, d’évolution, de liberté et ce grand peuple là vit en Amérique. C’est l’Amérique de par sa constitution qui amène lentement dans le monde, une lumière qui peut être affaiblie mais néanmoins une lumière, qui rencontre des objections contre les élites des autres nations, mais vous ne pouvez pas repousser la Lumière, ça ne s’éteint pas la Lumière, c’est un feu la Lumière.
On critique l’Amérique, on critique les Américains parce qu’ils sont puissants, parce que souvent ils sont cons, parce qu’on regarde de manière grossière ce qui se passe dans le laboratoire Américain, avec des yeux humains et des émotions humaines. Mais si on regardait ce qui se passe dans l’Amérique dans la conscience de l’Amérique, ce qui signifie la constitution Américaine pour l’évolution des peuples et des races de la Terre, pour l’évolution des femmes de la Terre. On réaliserait qu’un grand rapport, qu’un grand rapprochement entre l’inconscience spirituelle Américaine et les forces cosmiques sur la Terre dans l’invisible qui travaille à l’émancipation de l’homme à des niveaux très, très inférieurs.
C’est l’Amérique qui va amener la communication dans le monde. Les Allemands viennent de dépenser 6 milliards pour avoir des programmes Américains, l’internet.
Tout ça là, ça vient d’où ?
Ça vient de l’Amérique. Donc le peuple québécois, le peuple Canadien, les Américains ça fait partie ça d’une console, qui est à l’avance psychiquement sur la Terre, qui est devant tous les peuples, qui est à l’avance de tous les peuples, c’est pour ça que c’est de l’Occident que viendra la lumière, ça ne va pas venir de la Chine la lumière, ça ne vient pas de la Russie la lumière, ça ne vient pas des peuples qui ont cru un p’tit peu trop à l’élitisme, la lumière.
L’élitisme Marxiste, l’élitisme Oriental, ça vient des peuples où l’élitisme n’est pas mal fragmenté là, l’Amérique. Les Américains, l’élite là, les Jeans ont fait plus pour l’évolution de l’humanité que toutes les doctrines idéologiques. Les Jeans (marque de pantalon), les running shoes (souliers de course) La musique, le cinéma, la danse, Collé/collé! Funny/funny (bizarre et drôle).
Les choses qui ont choqué l’élite, qui ont permis finalement à un niveau inconscient à des êtres avec leur inconscience de commencer à réaliser que la domination des hommes ça tire à sa fin. Si vous amenez ça sur une échelle plus loin, plus avancée, plus vaste, plus occulte, il y en a un autre grand Américain, y en a un autre homme de l’Amérique, il y en aura d’autres hommes de l’Amérique, il y aura d’autres Américains qui confronteront l’élite, qui confronteront le mensonge, qui confronteront les dictées qui ont toujours gardé l’homme de l’involution à l’intérieur de certains confins, qui n’ont jamais permis à l’homme de savoir que lui en tant qu’être était plus grand que la somme de ses partis.
Qu’entre un homme est Lumière et que l’homme un jour saura qu’il est lumière, et quand l’homme saura qu’il est lumière il saura que l’intelligence vient d’ailleurs et quand un homme saura ça que l’intelligence vient d’ailleurs c’est parce que là, il aura de manière absolue, critiqué les conditions, les fondations de ses connaissances anciennes. L’homme se sera libéré du connu, et il aura fait finalement fructifier la pensée de Krisnamurti qui disait que lorsque l’homme sera libéré du connu, l’homme commencera à avoir une mesure de lui-même.
Et c’est seulement la crainte psychologique de l’ego qui empêchera l’homme de se libérer du connu, de se libérer de la mémoire de la race qui était nécessaire pendant l’involution, parce que l’ego devait se développer pour la structuration psychologique d’une société, mais qui n’avait rien à voir, à faire avec l’évolution de l’homme.
Le maître d’œuvre de toute conscience incarnée, morontielle, conscient, évolué, individualisé qui représente la fusion de l’esprit de l’homme qui sait répondre aux questions fondamentales et qui sait donner des réponses qui font partie de sa vibration et non pas de sa crainte planétaire. Quand vous aurez un esprit critique, on dira de vous autres aussi que vous êtes orgueilleux, pour qui elle se prend-elle ? Parce que ceux qui ont le pouvoir ne veulent pas le laisser aller.
J’ai reçu une lettre de France dernièrement, la personne me demandait si c’était possible pour un Français de comprendre ce qui se dit au Québec. J’ai dit oui, à condition que vous ne soyez pas trop offusqués par le degré de propre rie que vous pourrez recevoir au Québec quand on se fâche. Parce que j’ai dit la politesse Française qui est très utile dans les salons, mais qui sert de savon entre les esprits.
Au Québec ça n’existe pas, on est réellement mal foutus au niveau de la politesse, on sac en ostie, parce qu’on est écœuré en maudit et puis on en a plein le cul de l’ignorance. Alors j’ai dit il n’y a pas grand-chose qu’on peut dire nous autres au Québec sans vous offusquer vous autres les Français polis. Par contre je peux vous dire une chose, il y a assez de feu au Québec pour mettre le feu cul à n’importe qui. Rire dans la salle
Fin.