Je vais poursuivre un peu dans l’étude de la crainte, mais d’un point de vue occulte. Quand je dis d’un point de vue occulte, je veux dire, étudier la crainte à partir d’un plan, qui peut expliquer à l’homme, à l’ego, la raison derrière les événements qui créent la crainte, on ne sait pas, on n’a pas d’idée de l’épaisseur de cette poussière là qui est la crainte, tant qu’on ne vit pas des événements.
Si vous êtes riche vous ne connaissez pas la crainte tant que vous n’avez pas perdu votre richesse. Si vous avez le pouvoir politique et que vous aimez le pouvoir, vous ne connaissez pas la crainte, tant que vous n’avez pas perdu le support de ce pouvoir. Si vous aimez et que vous aimez à vivre à deux, vous ne connaissez pas la crainte tant que l’amour ne vous est pas retiré pour une raison ou une autre et que vous n’êtes pas forcé de vivre seul. Il y a une grande question de fond que la philosophie a tenté d’expliquer ou d’exploiter pendant des siècles, et cette question de fond c’est :
Pourquoi l’homme souffre ? A quoi ça sert la souffrance ?
Et la réponse à cette question philosophique là elle est très simple.
L’homme souffre parce qu’il vit de la crainte. Effectivement on peut aller très loin dans l’explication de la crainte et ça ne va pas enlever le fait que la souffrance peut être ou semblée inutile pour l’homme, mais l’homme doit comprendre et réaliser, autrement dit, un jour d’ailleurs l’homme le comprendra, parce qu’il sera forcé de se confronter à lui-même.
C’est-à-dire, d’être en communication télépathique ou dans une forme de télépsychie avec ses origines, et à ce moment-là il comprendra pourquoi il vit tel événement, tel événement, tel événement qui constitue dans son expérience planétaire ou qui crée éventuellement dans son expérience planétaire de la crainte, et il verra que là où il y a crainte, il y a diminution de la conscience continue de la vie, et cette diminution de la conscience continue de la vie est cet aspect de son expérience qui confirme le besoin d’être testé.
Si l’homme ne vivait pas de discontinuité dans sa conscience par rapport à la vie, parce qu’il n’aurait pas de craintes, les événements de la vie seraient totalement incapables de saisir un coin de sa conscience et de se l’approprier comme étant une phase craintive ou un aspect craintif de son être, donc la crainte c’est toujours l’expression d’une réflection.
Une réflection c’est toujours un peu une forme discontinue de conscience, donc si l’homme vit dans son expérience des moments qui sont difficiles, il n’a qu’à se rappeler que la difficulté qu’il connaît, est reliée à une réflection, et que cette réflection là engendre la crainte et que cette crainte là engendre l’impression d’une discontinuité dans la vie, c’est-à-dire d’une incapacité de se mouvoir au-delà de toute cette grande ambiguïté qu’est la souffrance.
N’oubliez pas que nous parlons de conscience supramentale, nous parlons d’évolution. On parle d’évolution, on parle de transmutation de l’être, mais on en parle dans un sens qui n’est plus mystique ou qui n’est plus spirituel, autrement dit qui n’est plus brassé à la sauce orientale ou à la sauce du mysticisme occidental.
Donc si nous parlons de transmutation chez l’homme, nous parlons de conscience alternative, une façon d’être, une façon de voir, une façon de traiter qui est différente totalement de ce que nous avons connu ou préconisé durant l’involution. Elle est là la grande transformation de l’homme, elle est là la formation d’une race racine, elle est là la fondation ou l’établissement d’une conscience plus avancée qui permettra à l’homme dans l’âge du Verseau de pouvoir traiter d’une façon plus intelligente avec les attributs d’une vie planétaire qui est souvent à l’opposé de son harmonie interne.
Les origines de la crainte, l’esprit de la crainte, son côté voilé, la quantité de craintes à laquelle nous avons accès, de par la nature de notre être, de par les failles de l’âme, tout ceci ne peut venir à notre conscience que si nous vivons des événements qui sont en opposition avec notre ego, ça j’appelle initiation, pas pèlerinage aux sources. Ce n’est pas en allant aux Indes dans un pèlerinage que l’homme va devenir conscient, ce n’est pas en allant à Lourdes que l’homme va transmuter sa conscience, et il ne s’agit pas non plus de vivre une initiation astrale qui confirme la relation entre l’homme et le monde des esprits.
Les Américains qui s’accrochent aux principes de l’amour, l’amour astral, l’amour spirituel, craignent ma définition de l’amour, ils ont de la difficulté à traiter avec une manière nouvelle, de voir la crainte au sein de l’amour, un peu comme un cancer bénévole qui mange l’amour. Je suis fatigué d’entendre parler de la Californie, parce que pour moi la Californie c’est un califourchon de toutes sortes de choses. On a des émissions de télévision sur l’amour, des chansons sur l’amour, des positions philosophiques sur l’amour par rapport aux fœtus, l’amour ici et puis l’amour-là, puis l’’amour ici et puis l’amour là, et pourtant la société elle-même est en voie de dégradation à un rythme effarant.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’y a pas d’intelligence dans l’amour, dans cet amour, avant de pouvoir aimer, il faut être intelligent, sinon ce n’est pas aimer, c’est simplement Califourchonnier. Les hommes n’ont aucune idée de qu’est-ce que sait l’amour, parce que c’est un principe occulte, qui est venu à l’homme par la voie Christique, mais qui sera ressuscité par la voie intelligence de la nouvelle évolution. Sinon ce n’est pas de l’amour, c’est seulement de la califournichion.
Et pourquoi ce n’est pas de l’amour ?
Parce qu’il y a de la crainte dedans.
Dans l’amour réel il n’y a pas de crainte, dans l’amour réel il y a une continuité, dans l’amour réel il n’y a pas de peur de perdre, dans l’amour réel il n’y a pas d’insécurité, dans l’amour réel il y a le mouvement de l’esprit, l’esprit place, comme la proue d’un bateau se situe par rapport à la vague.
Mais dans l’amour de l’homme ce n’est pas un esprit qui place et qui fend la vague comme la proue d’un bateau, il n’y a pas de place pour l’esprit dans l’amour de l’homme, il y a beaucoup de place pour l’arrière du bateau, le cul du bateau qui est le siège de l’âme, de ses passions, positives, négatives, qui sont totalement mesurées, maintenues en tension ou en relaxation, par le degré ou l’absence de crainte, donc quand ça va bien on aime et quand ça ne va pas on n’aime plus.
Mais qu’est-ce que c’est l’amour ?
Ce n’est pas une lumière, ce n’est pas une lumière wasting house qu’on allume et qu’on ferme, j’aime ma femme parce qu’elle est belle, je ne l’aime plus parce qu’elle est laide. J’aime ma femme parce qu’elle a deux jambes, je ne l’aime plus parce qu’elle en a perdu une, j’aime mon mari parce qu’il a un bon job, je ne l’aime plus parce qu’il l’a perdu, c’est la crainte qui garde les hommes ensemble par amour, comme c’est la crainte qui sépare les hommes.
Donc ça va loin la crainte. Et c’est quand on est flagellé, fracassé par des évènements qu’on n’a pas voulus, qui sont venus par surprise, comme le Christ disait : dans la nuit, qu’on voit jusqu’à quel point on est réellement craintif, comment jusqu’à quel point notre plus grande noblesse l’amour est pétrifié, est sans vitalité, borné, parce que nous avons des craintes, et nous voulons, nous prétendons, à la conscience, nous voulons prétendre à la conscience, l’homme ne prétend pas à la conscience.
La conscience ce n’est pas une course olympienne, la conscience ce n’est pas un talent, la conscience ce n’est même pas une vertu, c’est une lutte contre nos craintes, il y a probablement des milliers de façon de définir la conscience, mais il y a seulement une façon de la vivre, sans crainte, et l’homme ne pourra pas séparer ce que nous appelons la conscience évolutionnaire de ce processus fondamental qui consolide l’ego, qui lui fait voir les choses d’une autre manière, qui lui fait respecter les décisions de l’esprit, c’est pas évident pour l’homme de respecter les décisions de l’esprit.
Donc de respecter sa programmation, de voir que sa programmation, c’est sa carte de route qui lui a été donnée, à laquelle il a participé à la construction pour l’évolution de son être, et éventuellement pour l’unification de ses principes, sinon nous allons passer notre temps dans la vie à regarder au-dessus de notre épaule, regarder notre passé et constamment balbutier, hennir contre le passé, puis c’est une perte de temps, c’est un manque d’intelligence, c’est un manque de maturité, c’est ne pas pouvoir convenir avec le fait que la vie elle continue.
Nous sommes comme des mariés, les hommes et les femmes, nous nous approchons de la table nuptiale, nous voulons goûter du gâteau, nous voulons en couper les proportions mais nous nous refusons de laver les assiettes. Autrement dit nous avons de la difficulté à accepter notre passé, comme étant une condition fondamentale de notre existence, pour nous permettre un jour si nous le pouvons, d’être libres.
Nous avons la belle illusion, la grande illusion, l’illusion cinématographique que si notre passé avait été différent aujourd’hui nous serions mieux, si je n’avais pas marié ce type j’aurais été mieux avec un autre, si je n’avais pas marié cette femme été mieux avec une autre, si je n’avais pas pris ce travail j’aurais bénéficié d’un autre, c’est une illusion. La vie c’est une programmation et elle est toujours de la merde.
Pensez-vous que nous venons sur la Terre en incarnation avec une programmation qui cloche ? Pensez-vous que nous nous sommes trompé de l’autre côté ? Pensez-vous que nous avons mal lu les archives mal étudié les conséquences ?
Non, et un jour l’homme devra en arriver à cette conclusion, une fois qu’il aura suffisamment de conscience mentale, pour finalement pouvoir dialoguer avec des plans intelligents, et finalement comprendre que la vie en soi, sa fonction, son but c’est l’élimination de la crainte pour la construction de corps subtils qui le mènera un jour à une conscience morontielle, c’est-à-dire à une illumination finale du cycle ré-incarnationnel et le passage de l’homme du plan de la mort au plan morontiel, ça fait partie de l’évolution.
Mais en attendant, pendant que les choses sont ou semblent être encore sous notre contrôle, que nous n’avons pas perdu notre femme, que nous n’avons pas perdu notre job, que nous n’avons pas perdu notre fortune, sachez une chose que vous ne connaitrez jamais l’heure, et le temps où ceci pourra se produire, si ça fait partie de votre programmation, et si ça se produit c’est à ce moment-là que l’homme devra réellement comprendre et saisir l’opportunité de ne plus avoir peur.
Et si vous ne saisissez pas dans la vie toutes ces opportunités de ne plus avoir peur, vous êtes simplement des êtres à moitié faits, à moitié défaits, et si vous êtes défaits ou mal faits pour des raisons d’évolution et que vous ne corrigiez pas cette condition, puisque maintenant nous avons les sciences pour le faire, vous en serez simplement victimes et vous passerez le reste de vos jours sur une planète en quête de devenir qui ne sera jamais dans votre main mais qui fera toujours partie de l’enveloppe extérieure de votre conscience.
Vous madame, dans la salle.
Oui
BdeM. Vous avez avantage à ne pas vous brûler l’esprit de littérature qui risque de créer chez vous un grand malaise, ne prenez rien au sérieux, madame, je vous assure.
(La personne à laquelle Bernard de Montréal s’est adressé parle- incompréhensible)
BdeM. Je ne suis pas intéressé à vos commentaires, je vous simplement par respect de votre personne de vous protéger l’esprit, on ne peut pas être naïf toute notre vie, on ne peut pas chercher dans des livres des réponses, il n’y a pas de réponses dans les livres, les livres ne sont que des fragments d’idées, ce sont des fragments de conscience, c’est la fraternisation entre les hommes par la matérialisation de la pensée, les livres sont des mémoires plus ou moins justes. Là où se situe le combat de l’homme, la lutte pour son évolution, c’est dans l’élimination de la crainte lorsqu’il vit des évènements sur la Terre qui profondément altèrent sa conscience et profondément créent en lui un régime basé sur l’impuissance de ses capacités, c’est là que ça se situe.
Les livres c’est comme des hors d’œuvres, ce sont des amuses gueules pour l’esprit et si l’esprit est idiot il est fait à l’os. Les livres sont simplement l’entracte de la conscience, ils ne sont pas l’acte conscient. L’acte conscient, c’est l’homme en action, en évolution, en développement, en manifestation, le livre peut simplement le rapprocher de certains points dans le monde, qui sont vibrants et qui l’amènent à s’adresser à lui-même, prendre sérieusement une lecture ce n’est pas se prendre au sérieux, je n’ai rien contre les livres, j’en écris moi-même des livres.
Où il est dans l’homme le point qui électrifie son être, qui commence à le rendre libre ?
Il est là où la crainte a placé sa main. Où il est dans l’homme le point où il commence à se sentir libre de la vie, libre dans la vie, donc libre de la programmation dans sa vie, c’est là où il a dépassé la crainte, parce que la crainte est toujours une erreur de jugement.
Une personne me demande qu’elle est la différence entre la crainte et la stupidité ?
Mon adresse sur concernant la crainte va au-delà de cette question, je regarde la crainte dans le fond, dans le fondement de sa réalité, et la crainte est rattachée à trois choses, elle est rattachée au jeu de l’esprit à travers la pensée. Elle est rattachée à la mémoire de l’âme. Et elle est rattachée à la crainte de la mort, donc à la mort. Vous retrouvez toujours ces trois aspects dans la crainte.
Si vous avez la crainte que votre mari vous laisse, ou que votre boy-friend vous laisse, ça fait partie du jeu de l’esprit, ça fait partie des faiblesses de l’âme et ça fait partie de la crainte de la mort parce que vous ne voulez pas être seul. La grande solitude, ces trois éléments reviennent toujours dans la crainte, si vous savez les identifier, quel que soit votre être, vous pourrez toujours apprendre à vous réconcilier avec vous-même.
Croire que la vie dans les années à venir sera bonne pour vous toujours, parce qu’aujourd’hui elle est bienfaisante, c’est une illusion. Un jour vous perdrez votre fortune, un jour peut-être vous perdrez votre femme, un jour peut-être vous perdrez votre mari, un jour peut-être vous perdrez votre job, un jour peut-être vous aurez le cancer. Si vous avez la crainte quand ce jour vient, vous ne pourrez pas savoir que la vie elle continue et qu’après ce travail, ce brassement ou ce brassage, elle est plus grande, plus intéressante, plus riche qu’auparavant.
Il y a une personne qui me dit que nous ne connaissons pas nos craintes. Je suis d’accord. Nous commençons à les connaitre quand la vie s’acharne, sabord sur vous, quand nous commençons à réaliser que hop elle ne va pas dans la direction que nous voulions, elle s’empare de nos attributs comme une voleuse.
Quand nous sommes jeunes nous avons du ressort, nous pouvons rebondir, et ce que je souhaite le plus à la jeunesse d’aujourd’hui qui est configurée différemment de la nôtre dans le temps, c’est d’apprendre à ne pas craindre, parce qu’un jeune aujourd’hui qui ne craint plus dans le sens intelligent du terme qui travaille avec les évènements et qui fait ressurgir de son expérience une plénipotentialité, il aura une sécure vieillesse, parce qu’en ce temps-là il aura compris l’illusion de la crainte.
Si nous regardons du plan mental ce qu’on dit, que la crainte c’est la violation de l’intégralité du moi, donc lorsque l’homme vit de la crainte, à quelque niveau que ce soit, pour quelque raison que ce soit, son moi est violé, et la violation de son moi de manière intégrale, c’est très grave, c’est une invasion de son territoire psychique, c’est une limitation illusoire de son potentiel. Que les vieilles générations, que les plus vieilles générations soient arrivées trop tard pour réellement comprendre la crainte dans ses mécanismes occultes, nous le comprenons, mais que les jeunes d’aujourd’hui qui ont 17, 18, 19, 20 ans ou l’autre jeunesse de 30 ans, ou même l’autre jeunesse de 40 ans, et là-plus avancée la 50 qui n’ont pas réglé le problème de la crainte, ne pourront pas comprendre que dans le fond ils ont le pouvoir sur la vie.
Si jamais vous parlez directement à une entité mentale, donc à un ajusteur de pensées, et que vous êtes suffisamment déspiritualisé, pour ne pas vous faire cerner dans le giron de votre spiritualité, on vous dira que la crainte est l’ultime illusion, et que l’homme qui la dépasse, vit. Donc plus on est jeune, plus on a avantage à se réconcilier avec ce principe pour préparer lentement notre avenir. Je vois des jeunes de 17 ans qui sont découragés, ils sont découragés par la perte de l’amour, ils sont découragés par le manque de travail, ils ont des muscles à me faire honte tant ils sont en santé, mais ils sont viciés par la crainte.
C’est le rôle des parents, c’est le rôle de l’éducation, d’extraire de la conscience de la jeunesse ce radis pourri, pour que les jeunes aient ou soient centriques, qu’ils apprennent petit à petit à confronter l’évènement sans crainte et ils verront graduellement qu’ils ont plus de forces, que la vie répond parce qu’ils sont capables de commander dans la vie.
Une jeune fille me dit dernièrement « je suis fatiguée d’être seule »
Bon, j’ai dit : « qu’est-ce que vous faites pour ne pas l’être ? »
Elle dit : « je fais des choses, mais je suis délicate, je discerne ceux qui viennent vers moi, je connais spécifiquement mes besoins »
Bon bien j’ai dit « alors ? Qu’est-ce que c’est votre problème ? »
Ben elle dit : « je suis seule, il n’y a pas d’homme qui me courtise »
J’ai dit : « mais sur quel plan vous vous situez ? »
Elle dit « je suis une reine »
Je suis d’accord, je n’ai pas de problème avec ça.
Mais j’ai dit « faut aller dans les royaumes, mais il faut aller où il y a des rois »
Mais elle dit « y a pas de rois par ici »
Bon bien j’ai dit « il faut s’envoler. »
Elle me répond « j’aime mon pays »
J’ai dit « un pays ce n’est pas un homme »
Elle dit « vous êtes dur »
Allez dans le monde et vous rencontrerez un homme, qui est dur. Un homme qui vous fera sentir sa force, un homme sur lequel vous pourrez vous appuyer, et un homme avec lequel vous pourrez ensemble travailler. Mais il faut le trouver, faut chercher, faut être sans crainte. Il y a plein d’hommes dans le monde qui attendent, il y a plein de femmes dans le monde qui attendent, il y a plein de jobs dans le monde qui attendent.
C’est quoi le mouvement ?
L’esprit il est libre. Je vais vous conter une histoire drôle.
J’ai des problèmes avec ma santé, avec mes poumons parce que j’ai fumé pendant des années, bon, réglé. Donc je décide de partir du Québec parce que c’est humide, donc dernièrement je descends premièrement à Las Vegas, pas pour jouer à la machine mais parce que c’est mieux d’atterrir là que d’atterrir dans un champ, ensuite je vais à Boulder, je vais à Phoenix, je vais à Albuquerque, je vais à Santa Fe, et je vérifie la température et la sécheresse de l’air avec ma femme, pas à notre goût, ensuite je vais au Mexique, la péninsule de la Californie, bien mais pas encore parfait, je reviens petite ville côtière très, très bien mais pas encore parfait, trop de poussières, et j’expectore la nicotine, je meurs à tous les mouvements, et j’ai une conférence à Montréal. Je prends l’avion, on me déplace l’horaire, je fais cette ville, Los Angeles Chicago, Chicago Montréal, des heures et des heures, j’arrive finalement à Montréal fatigué, pas épuisé, mais je tousse, et j’expectore dans un langage très éloquent de l’homme qui meurt.
Mais quand j’étais dans cette petite ville Mexicaine, simplement pour le théâtre, je fais venir des Indiens pour voir ce qu’ils peuvent faire pour moi. Donc la bonne femme et le bonhomme viennent, ils font leur magie indienne, mélangent le rituel catholique avec la poule, on me frotte les pieds, on me frotte la poitrine, on traite du vics comme si c’était un onguent mystique, puis finalement je dis à ma femme « tu sais que tout ça, nous avions fait ça quand nous étions gosses, frotter la poitrine, mettre les pieds dans l’eau chaude, pour les indiens c’est peut-être neuf mais pour nous c’est dépassé. Donc je vais leur dire demain matin que je suis guéri ». L’indienne revient à une heure et elle me demande « comment ça tu vas? » j’ai dit « merveillos ! Soy un ombre con salud plena » elle est heureuse, elle m’embrasse, moi je me débarrasse.
Et durant la journée, une personne que je connais me dit « ah ! peut-être que ce que tu expectores, c’est de la nicotine » ah ben je dis : pas bête. Moi je ne pense pas, donc il faut que quelqu’un me le dise et je ne peux pas demander à mes amis en haut, parce que la seule réponse qu’ils ont et c’est une réponse éternelle : tout va bien, ne t’inquiète pas. Alors je dis pout. Je vais parler aux hommes, ils ont plus de vocable, donc la petite me dit « vous expectorez de la nicotine » donc la vérité elle vient de la bouche de l’enfant. Je reviens, moi grand seigneur vers le Canada, je tousse et maintenant je dis à ma femme » wah ce n’est pas un problème d’humidité que j’ai. Ce n’est pas un problème du Québec que j’ai, je ne suis plus forcé de vivre simplement dans le désert et de choisir un peu dans le monde ces endroits secs, ce n’est plus important. Je n’ai simplement qu’à expectorer la nicotine.
Donc ce matin j’étais dans la toilette, j’expectorais la nicotine comme Caruso expectorait les notes et tout à coup mon esprit a changé de direction, j’ai commencé à sentir que je n’étais pas malade, que je n’avais pas de conditions irrécupérables, qu’il s’agissait tout simplement de beaucoup tousser et j’ai passé une très bonne journée. A partir du moment où j’ai su que j’avais dans ma vie, à mon âge, qu’a beaucoup tousser pour être heureux, ça a réglé mon problème, ce soir j’ai fait ma conférence, dimanche j’en ferai une autre et je tousser jusqu’à temps qu’il n’y ait plus de ce son qui sorte de ma gorge, alors je serais guéri, non pas parce que je suis malade, mais parce que je ne savais pas ce qui me faisait tousser. Donc tout revient à l’information, non pas d’incantations des Indiens, mais la petite note de la petite fille qui dit « peut être que vous avez de la nicotine monsieur dans les poumons »
Pas au grand dialogue intérieur avec mon moi universel qui se foute de la nicotine lui, parce que lui sait l’avenir, il connait l’avenir, il sait que si j’ai la crainte de mourir c’est ma faute, il sait que si j’ai la crainte de trépasser, c’est mon illusion, il sait que si je veux guérir il faut que je sache que la vie elle continue, donc la petite m’a fait reconnaitre qu’ah, c’était de la nicotine simplement, ce n’était pas cadavérique.
Pourquoi je vous conte cela, cette histoire ?
Pour vous faire comprendre que les réponses dans la vie vous les trouverez chez les hommes et non chez les dieux. Si vous savez écouter ceux qui vous parlent et ceux qui vous envoient sans le reconnaitre, d’importantes informations. Si vous fiez sur les dieux, parce que vous êtes spirituel, vous ne pourrez pas comprendre que vous êtes piégés, parce que les dieux ne sont pas là pour rendre l’homme intelligent, ils sont là pour donner à l’homme de la clarté, donc juste de la clarté.
C’est la petite qui m’a donné finalement la réponse à ce mal, ce ne sont pas les dieux, nous avons trop fait confiance aux dieux, de toutes les sortes, pendant des âges, et maintenant que nous parlons de guides télépathique, de télépsychique, de contact avec l’ajusteur de pensées, nous pensons que nous pouvons commander, il ne s’agit pas pour l’homme de commander, il s’agit pour l’homme de commander à la vie, il s’agit pour l’homme de commander dans la vie, donc il s’agit pour l’homme de ne pas avoir de craintes et quand vous vivez une crise, quand elle est réellement aigüe, c’est à ce moment-là que vous avez le plus grand des pouvoirs, si vous n’avez pas de craintes.
Quand j’étais au Portugal et que j’étais mourant sur le sol, j’ai dit à ma femme « dans une demi-heure nous allons sortir, je me suis mis devant la fenêtre, et j’ai craché mon mal dans un grand cri, les fenêtres vibraient, les hôteliers étaient en pamoison, on croyait au meurtre, alors que c’était une guérison. Mais c’est dans la crise que le cri est venu, c’est toujours dans la crise que l’homme se découvre être un agent libre. Que l’homme se découvre pouvoir commander dans la vie, pas à la vie.
Mais si vous n’avez pas conquis ce petit royaume qui appartient à des êtres étranges, à des êtres qui sont étrangers à votre conscience, à des êtres qui sont dans l’astral de vos plans, à des êtres qui sont dans le mental de votre conscience, vous ne pourrez jamais conquérir votre vie, ils sauront toujours vous extasiez parce que cela fait partie de l’involution, ça fait partie de la conscience expérimentale de la Terre, ça fait partie du fait que l’homme est réellement et techniquement redevant aux forces astrales.
Ce n’est plus suffisant pour l’homme de demain, pour l’être conscient de parler de la crainte et de dire oh ben moi je la comprends, il ne s’agit pas de la comprendre, il s’agit de la détruire, de l’éliminer, de la vaincre. Comprendre la crainte, l’expliquer, c’est la mettre de côté, c’est la tasser, c’est la regarder, mais être libre c’est la détruire. Quand l’homme aura compris ceci, réalisé ceci, il sera sûr le seuil, au seuil de ce que j’appelle cette conscience supramentale. C’est-à-dire cette conscience qui invite à l’expression constante, sans faille, sans limite de l’énergie humaine, de l’esprit en relation avec l’âme de l’homme qui vibre.
Mais de l’esprit qui rayonne et qui ultimement crée une unité, une fusion, une relation, de sorte que tous les plans de l’homme sont unifiés, de sorte que pour la première fois depuis que l’homme est homme, depuis que des civilisations sont venues sur la Terre pour lui donner le souffle humain.
Que finalement l’homme soit capable de réaliser qui il est, et réaliser qui on est, ce n’est pas psychologique, ce n’est pas philosophique, ce n’est pas un attribut de ce que nous avons fait, ce n’est pas un attribut de ce que nous faisons, ce n’est pas un attribut de ce que nous représentons. Ça n’a rien à voir avec notre personnalité, ça a totalement à voir avec ce que nous pouvons faire de l’écrasement de la haine, donc de la crainte.
Parce que dans la crainte, à un certain moment donné de votre vie, il y aura de la haine, vous haïrez les forces, vous haïrez les forces pour vous avoir mis dans des situations, qui vont à l’encontre de votre ego, et si vous n’en arrivez pas un jour à pouvoir écraser la haine que vous avez contre les forces, c’est parce que vous cherchez encore du support des forces, alors que la haine est simplement un subterfuge qui vous permet de vous dissocier spirituellement d’elles mais sans pour cela briser le lien entre vous et votre réalité.
Moi je les haïs les forces, mais ce ne sont pas les forces que j’haïs c’est ce qu’elles représentent dans l’inconscience de l’homme. C’est la domination que je haïs. Toute l’instruction est fondée sur cette lutte, sur cette guerre, sur cette inconvenance, mais je ne peux pas aimer alors que je haïs parce que quand je haïs je travaille, mais quand j’aime je me repose. Ce sont les forces, c’est la lumière qui me met en branle, qui me rend poétique ou prosaïque, qui me fait pénétrer les archives, qui me fait expliquer la vie, donc je n’ai rien à haïr des forces du moment qu’elles ne dominent pas l’homme.
Ce qui veut dire quoi ?
Ce qui veut dire qu’on jour l’homme doit-être suffisamment équilibré si vous voulez, pour haïr et aimer en même temps, parce que si vous haïssez seulement les forces, vous développerez des personnalités très aigues, très aiguisées, prêtes à affronter mais qui n’auront pas la capacité de remodeler les forces, leurs énergies et les rediriger créativement. Si vous aimez les forces vous serez perturbés par votre spiritualité, parce que l’homme est fait de positif et de négatif, il est fait des rayons obscurs comme il est fait des rayons de lumière.
Sa mission est quoi ?
Est d’unifier les deux aspects. Et l’homme ne peut pas unifier ces deux aspects s’il vit de la crainte.
Vous croyez que l’amour que vous avez pour votre mari ou votre femme, qu’il est basé simplement sur le positif ?
Venez me voir et je vous démontrerai autrement.
Vous croyez que le travail que vous faites, vous le faites simplement pour l’évolution de la civilisation ?
Venez me voir et je vous démontrerai autrement.
Il y a dans l’homme deux mesures, le bien et le mal, le positif le négatif, et sa raison d’être en tant qu’être, en tant qu’être de lumière, en tant que meneur, en tant que fossoyeur. C’est l’unification de ces deux principes et non pas simplement l’abolition de l’un au profit de l’autre comme nous avons fait pendant l’involution où nous avons aboli le mal, ou chercher à abolir le mal, pour ne présenter à l’homme que le bien. Ce qui a invité des philosophes comme Nietzsche à dire que dans la chrétienté qui est dévouée au bien l’homme a perdu sa volonté.
Si vous croyez pour une raison ou une autre que la vie, que la conscience que ces émanations, que ces influences ne sont pas partagées entre le bien et le mal, et les nuances qui découlent de cette polarité ou de ces deux polarités, vous avez totalement des consciences polarisées, vous êtes soit mauvais, ou soit bon, donc soit ignorant d’une manière et naïf d’une autre, parce que dans l’homme il existe deux poisons : le poison du mal qui n’est pas renversé et le poison du bien qui a fait de l’homme pendant l’involution un être naïf et qui a empêché que l’homme devienne à sa manière selon les lois de l’évolution, selon les lois de l’énergie, selon les lois de la conscience le premier pôle dans l’univers systémique local à confronter les dieux.
Applaudissement.
La confrontation des dieux, la confrontation des forces occultes, donc la confrontation de la pensée, jusqu’à son mouvement originel, le recul de l’homme dans le temps, le passage de l’homme à une autre conscience, la révélation de l’homme par l’homme, et non pas par les esprits, sera la mission d’une race nouvelle, d’une conscience nouvelle, d’un Homme nouveau, d’un être qui finalement aura reconnu la nécessité alors qu’il est dans la matière, de s’opposer à ceux qui le dominent, que ce soit par le mal ou que ce soit par le bien, toute forme de domination va à l’encontre de la liberté, que ce soit au nom de dieu ou que ce soit au nom de Lucifer.
Toute forme de domination va à l’encontre de la réalité systémique de l’homme, que ce soit au niveau du bien ou que ce soit au niveau du mal, vous allez dire : comment pouvons-nous en tant qu’être mortel réduit à une conscience enveloppée, dans une matérialité planétaire biologique, comment pouvons-nous savoir que nous avons raison, que nous sommes dans la vérité, que nous sommes dans le droit chemin, et ma réponse à ceci elle est simple.
Si vous n’en arrivez pas un jour à éliminer de votre conscience le besoin d’être dans la vérité ou d’être dans le droit chemin, vous demeurerez prisonnier du vrai, comme nous avons été prisonnier du faux, et vous continuerez simplement d’une manière plus sophistiquée à compromettre la liberté des hommes, et vous continuerez à masquer le réel et vous continuerez à empêcher que l’homme soit libre, créatif et qu’il vainque un jour par sa crainte, sa conscience mortelle, sa conscience astrale, vous empêcherez que l’homme en arrive un jour à être réellement un être complet, un être systémique, un être finalement qui a réussi à démasquer les dieux.
Applaudissement