Question : En fonction de la pointe de tarte, que vous avez dessiné tantôt, qu’il y avait 10 % qui étaient
BdeM : La mémoire utile.
Question : De la mémoire utile de la pointe de tarte, est-ce que le reste est inutile ? Est-ce que ça fait partie d’un pourcentage de notre cerveau qui ne fonctionnerait pas, parce que si on fait partie de la mémoire de la race et puis on vient de la source, pourquoi la mémoire ou cette partie-là, on ne l’a pas pour pouvoir justement retourner à la source ?
BdeM : La mémoire de la race, on l’a, mais elle est en suspension. Il y a des gens, par exemple. Je vais vous donner un exemple. Il y a des gens qui ont des facultés paranormales, des voyants, il y a des gens qui ont des facultés paranormales spécifiques. On va prendre Edgar Cayce. Edgar Cayce, un jour, s’est aperçu qu’il parlait espagnol, après avoir eu un contact interdimensionnels, quand il s’est réveillé, il parlait espagnol. Parce que la mémoire, ce qu'on appelle la mémoire de la race ou la mémoire ou une mémoire plus vaste, elle est toujours existante, seulement quand on est dans notre ego, on a toujours accès à une partie de mémoire avec laquelle on est familier. Si on avait accès à de la mémoire avec laquelle on n’est pas familier, on vivrait un choc psychique puis on développerait des facultés paranormales.
Et il y en a des gens qui le vivent, ça, mais ce n'est pas donné à tout le monde. Puis en général les gens qui vivent des facultés paranormales, souvent ont des vies très, très difficiles, parce que ça débalance le corps mental suffisamment ça, pour que l’individu ait une vie qui est karmiquement déterminée là. Ça fait que l’organisation mentale de l’homme est faite en sorte, que l’homme accède à des choses ou à des notions avec lesquelles il a de l’expérience. Comme ça, ça stabilise l’ego. Imaginez-vous, si vous demain matin-là, vous vous réveillez puis vous pourriez parler allemand, russe, puis latin. Ça vous créerait un choc, probablement que ça débalancera vos énergies suffisamment pour vous rentrer à grande bâtisse. (Hôpital)
Question : Si on était conscient, ça ne créerait pas de choc ?
BdeM : Si on était conscient ça ne créerait pas de choc, par contre ça vous donnerait des pouvoirs occultes qui pourraient troubler votre environnement. Ce n’est pas parce qu’on est conscient, ce n’est pas parce qu’un homme est conscient qu’il peut accéder à n’importe quelle information, même au contraire, j’ai l’impression que plus un homme est conscient, plus il a accès. Bon, je vais prendre mon cas à moi.
Moi j’ai accès à une information illimitée par rapport à mon travail. Mon travail consiste à quoi ? Mon travail consiste à édifier, pendant que je vis, une psychologie évolutionnaire, autrement dit une psychologie qui permet à l’homme de sortir de l’involution, sortir de la spiritualité de l’involution. Alors, dans mon travail il n’y a pas de limite, si je dois être voyant pour ça, je vais l’être. Mais ça fait partie de mon travail. Mais si vous me demandez demain matin : Puis vous me demandez : Quel cheval va rentrer à l’aérodrome, pas l’aérodrome, (Rires du public) à l’hippodrome demain ? Vous n’aurez pas l’information, on ne me fournirait pas de l’information parce que ça, ça déstabiliserait ma vie, votre vie, ainsi de suite. Alors de l’intelligence, c’est très intelligent. Et le problème avec l’homme, c’est que quand on prend conscience de l’occulte au début, on n’est pas habitué parce qu’à cause de notre ego, on veut, l’homme à cause de son ego, veut élargir l’enveloppe de sa conscience. Ce qui veut dire que l’homme aime avoir des pouvoirs. Mais pour avoir des pouvoirs, il faut absolument que l’homme, soit ait un très grand lien avec les plans pour que ces pouvoirs-là ou ces facultés-là, ne troublent pas la vie sur le plan matériel, la vie psychique, la vie matérielle.
Alors dans mon cas, par exemple, je n’ai pas le droit publiquement de faire de prophéties. En privé je peux parler de l’avenir mais je n’ai pas le droit d’écrire dans mes livres, je n’ai pas le droit en public de faire de prophéties, parce que ça troublerait l’équilibre autour de ma personne, puis ça protège aussi ma personne. Ça, ça fait partie de ma vie, mais une autre personne avec un autre taux de vibration, un voyant quelconque pourrait faire des choses que moi je ne peux pas faire, je n’ai pas le droit de le faire, je ne peux même pas parler de civilisations extérieures en public, ce n’est pas parce que je ne veux pas.
Il y a un homme, il y a un homme seulement avec lequel je peux parler de tout ça, je le vois très rarement, une fois dans l’année. Puis quand il vient chez moi, on en parle jusqu’à tant que les oreilles y flottent, mais c’est la seule personne avec laquelle je peux le faire, et il n’y a aucune personne avec laquelle je peux le faire. C’est vibratoire, ce n’est pas parce que je ne veux pas, j’aimerais ça vous donner des conférences sur ça, les salles seraient pleines mais je ne peux pas le faire, ça ne fait pas partie de ma vie, ça ne fait pas partie de mon mandat, ça ne fait pas partie de leur agenda. Ça, c’est une chose que j’ai compris depuis très longtemps, je n’ai plus de problème avec ça. Mais dans mon travail là, à ce moment-là j’ai pleine liberté d’être créatif et ainsi de suite.
Question : Quand on commence justement à l’effacer la mémoire de la race, Comment l’effacer ?
BdeM : Ce sont les plans qui la suspendent, la mémoire de la race.
Question : On pourrait prendre ce qui est bon dedans et laisser ce qui est mauvais, il arrive quoi, on est loin de l’oublier vraiment ce qui n’est pas bon
BdeM : Quand je dis que l’homme conscient perd conscience, perd de la mémoire de la race, ça veut dire qu’il n’est plus lié à la mémoire de la race, il n’est plus lié. Ça ne veut pas dire qu’il la perd, il n’est plus lié. S’il en a besoin, elle va revenir, mais lui ne sera plus lié à cette mémoire-là.
C’est évident qu’il y a une perte de mémoire mécanique, je sûr qu’il y a des gens dans la salle qui sont en évolution depuis un certain nombre d’années qui vont dire : Je n’ai plus la mémoire aussi facile aujourd'hui que j’avais dans le temps. Bon, on s’habitue, on se trouve des trucs, mais il y a effectivement une perte de mémoire mécanique parce que c’est comme si la conscience, la perte de mémoire est remplacée par une conscience créatrice.
Puis dans le fond, il n’y en a pas de perte de mémoire, parce que moi je m’en aperçois quand j’écris ou quand je parle, il y a des mots qui me viennent que je n’imaginerais même pas avoir dans mon mémoriel, mais quand le mot est nécessaire, ça vient, ça sort, ainsi de suite. Mais que l’homme conscient perde, que l’homme, à cause du changement de son taux vibratoire dans le mental, perde de la mémoire mécanique, ceci est inévitable. Puis avec le temps, l’homme va s’habituer, on s’ajuste à ça, ça ne nous dérange plus, mais au début ça nous énerve notamment sur le plan psychologique. Mais ça, ça dépend des individus. Si vous êtes un ingénieur, ils vont vous enlever un minimum de mémoire, il faut travailler.
Quand vous êtes libre un petit peu comme je le suis, puis réellement retiré du système humain, ils ont avantage à me retirer beaucoup de mémoire, pour que mon canal soit le plus effectif possible, pour dire ce que j’ai à dire sans colorer ce que j’ai à dire. Ça fait que ça dépend des individus. On a tous un rôle à jouer sur le plan matériel, on a tous une vibration particulière. Puis vous saurez avec le temps ce qui vous sera enlevé, puis certains parmi vous autres ne seront pas enlevé rien, ça dépend de votre vie, ça dépend de votre travail. Si vous êtes un médecin, vous avez besoin de votre mémoire, si vous êtes un psychologue, vous avez besoin de votre mémoire, ça dépend ce que vous faites. Il ne faut pas se casser la tête avec ça, mais il y aura définitivement un retrait de mémoire, si vous êtes très, très cultivé au niveau mémoriel, avec le temps vous allez réaliser qu’il y a une perte de mémoire qui s’introduit. Mais ça, ça fait partie du changement vibratoire du plan mental, c'est normal.
Question : Est-ce que c'est tout le monde qui assiste à vos conférences qui a une suspension de mémoire ?
BdeM : Ça dépend des individus, ça dépend de vos expériences, partez du principe que tout le monde est différent puis partez surtout du principe qu’il ne faut pas que vous vous en fassiez avec ça. Il ne faut pas que vous preniez ça au sérieux, les conférences, parce que vous allez faire du sang de cochon pour rien. Mes conférences, il ne faut pas vous occuper de tout ça. Les conférences vont s’occuper de vous (Rires du public). Mais il ne faut pas vous occuper de ça. Il y a des choses que je vous dis, de sorte que si un jour vous commencez à perdre un peu de mémoire, ben vous ne serez pas énervé, vous n’allez pas penser que vous faites de l’Alzheimer.
Question : On s'en fout de la mémoire, quand on est en contact avec son lien universel, avec ton lien à toi ça donne de la connaissance, l'ego s'en fout ?
BdeM : Oui mais ça ne marche pas comme ça, l’ego ne s’en fout jamais de rien. L’ego lui, quand il perd quelque chose, il se sent toujours appauvri.
Question : Il y en a d’autres qui font avec toi, oui je comprends que lui, il a avantage de suivre le courant, ça ne le dérange pas de perdre un peu de ça de la petite mémoire.
BdeM : Oui, mais là vous faites de la philosophie de conscience, quand ça va vous rentrer dans le corps, vous allez voir que c'est une autre paire de manches. Petit à petit. Moi si on m’avait dit en 1969 que j’aurais la mémoire que j’ai aujourd’hui, j'aurais freak net (flipper). Pourtant aujourd’hui c’est normal, je comprends ça, c’est le temps qui fait toutes sortes de choses, puis on est tous différents. Moi je parle de mon expérience pour expliquer le principe de cette transmutation- là, mais on a tous notre expérience. Surtout, il ne faut pas croire ce que je vous dis parce que si vous commencez à croire ce que je vous dis, vous allez faire du sang de cochon. Il ne faut jamais s’occuper de ce que je vous dis, vous n’avez pas besoin de vous occuper de ce que je vous dis.
Question : Est-ce qu’il y a une relation avec l’âge ?
BdeM : L’âge, la fonction sociale. Plus vous êtes vieux, plus c’est difficile, parce que quand on vieillit, on est plus rigide, on a beaucoup de mémoire, quand on est plus jeune, c’est plus facile. C’est pour ça que les gens comme moi qui vivent des grandes transformations, ils vont nous chercher vers 29, 30 ans, dans la fleur de l’âge. Ils ne vont pas nous chercher à 64 ans. Bon, je continue sur le taux vibratoire parce qu’il y a toujours des gens nouveaux qui viennent dans la salle, puis je vais faire une lecture sur le taux vibratoire.
Ils disent que le taux vibratoire, l’augmentation d’un taux vibratoire, c’est une ingérence des plans dans la conscience de l’homme, c’est une ingérence, mais c’est une ingérence créative. C’est comme ton grand chum ici, une ingérence, mais créative. Puis cette ingérence-là permet avec le temps à l’homme de s’autodéfnir par rapport à l’invisible.
Ça veut dire quoi s’autodéfnir par rapport à l’invisible ?
Ils disent qu’un homme s’autodéfini par rapport à l’invisible, quand il a le pouvoir de prendre le contrôle de sa parole. C’est extraordinaire le phénomène de prendre le contrôle, c’est comme si la lumière, elle descend dans l’homme dans son cerveau, puis l’homme en tant qu’ego est capable de prendre le contrôle de cette énergie- là. C’est un phénomène extraordinaire parce que c’est seulement à ce moment-là, quand l’homme est capable de prendre le contrôle de sa parole, qu’il est capable à ce moment-là, d’édifier la conscience de l’homme, de faire grandir la conscience de l’homme, de mettre l’homme en vibration.
Donc les forces mettent l’homme en vibration et l’homme met l’homme en vibration. C’est dans ce sens-là que la conscience, cette conscience universelle, cette conscience évolutionnaire, va permettre à des individus dans le monde qui vont se rencontrer dans différents pays, de mettre en vibration l'autre, de mettre en vibration l'autre, de mettre en vibration l'autre. Parce que tout ça, ça va se faire sur une base individuelle, il n’y aura jamais de conscience collective consciente sur la Terre, oubliez ça, ça n'existera jamais. Parce que les hommes vont mourir, les hommes conscients vont passer à une conscience morontielle, puis ils ne reviendront plus, puis il restera toujours sur la Terre des êtres inconscients. Ensuite les êtres conscients passeront au plan morontiel, puis il restera toujours sur la Terre des êtres inconscients, ce qui fait qu’il n’y aura jamais sur la Terre une humanité consciente, ça n’existera pas.
D’ailleurs, s’il y avait une humanité consciente sur la Terre, il n’y aurait aucune raison pour qu’il y ait des hommes sur la Terre, vous comprenez ? Pour qu’il y ait des hommes sur la Terre, il faut qu’il y ait de l’inconscience, il faut qu’il y ait de la souffrance de l’âme, il faut qu’il y ait du karma, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc il y aura toujours des hommes inconscients sur la Terre et de ces hommes- là, naîtront des hommes conscients qui ne reviendront plus sur la Terre, parce qu’ils passeront en conscience morontielle, ils ne reviendront plus jamais en conscience astrale pour l’incarnation. Mais des hommes conscients qui rencontreront des hommes conscients sur la Terre dans différents pays mettront des hommes conscients en vibration, c’est comme ça que ça va se faire le processus de transformation.
Question : Dans le contrôle de la parole, quelque part, il y a l’ego qui aime reprend contrôle ?
BdeM : Oui mais quand je parle de reprendre le contrôle de la parole, je veux dire contrôler la vibration. Quand tu es conscient, tu es capable de contrôler la vibration, la contrôler, travailler avec, c’est comme si c'était un sculpteur, c’est toi qui sculpte, c’est comme si tu es capable de dire ce que tu as à dire. Tandis que quand tu es inconscient, tu n’es pas capable de tout dire tout ce que tu as à dire. Quand tu es conscient, tu es capable de tout dire ce que tu as à dire.
Question : Tout dire ?
BdeM : Ah non, il peut y avoir de la censure. Moi j’ai beaucoup de censure, moi je vis beaucoup de censure. Je peux dans la salle ici ce soir ne pas pouvoir dire certaines choses, alors que dans une autre salle je pourrais le dire, donc j’ai des censures parce que les plans vont toujours considérer le taux vibratoire des gens dans la salle. Il pourrait y avoir un individu dans la salle qui pourrait être affecté par ce que je dis, puis ce contrôle-là serait retiré. Toujours protéger l’individu. Donc il y en a de la censure, moi j’en vis beaucoup de la censure.
Question : Vous en êtes conscient ?
BdeM : Oui je le sais. Je sens la retenue, il y a une grosse retenue. Si je vais par en dedans, ils vont dire : on n’en parle pas de ça. Ça, c’est fatigant.
Question : Vous dites ce que vous avez à dire
BdeM : Je vais toujours dire ce que j’ai à dire dans le sens de ce qui est nécessaire dans le cadre de la conscience collective de la salle, le taux vibratoire de la salle, parce que la salle, elle a un taux vibratoire, une autre salle a un autre taux vibratoire.
Question : Vous êtes en contrôle de ce que vous dites ?
BdeM : Je suis en contrôle de ce que je dis dans le sens de : je dis ce que je veux, mais ce que je veux c’est ce qui est bon, je ne peux pas dire ce que je voudrais qui ne serait pas bon...
Question : Ça n’a rien à voir avec l’ego ?.
BdeM : Non, non, ça n’a rien à voir avec l’ego, non. C’est ce qu’il faut. C’est plus juste ce que vous dites, je dis ce qu’il faut puis je ne dirai rien de plus ni moins.
Question : C’est pour ça qu’on dit qu’avec des grands pouvoirs, on a une grande responsabilité
BdeM : Oui, parce qu’on toujours responsable avec les gens dont on affecte l’esprit, puis tu ne peux pas sortir de ça. Souvent il y a des gens qui me disent : Pourquoi est-ce que vous ne donnez pas une conférence réellement occulte pour des gens qui veulent ça, des conférences réellement occultes ? Puis je ne le fais pas parce que premièrement, ça ne servirait pas au monde. Ce qu'on a besoin de savoir, c’est comment on fonctionne, comment ça marche la machine. Mais aller dans l’occulte, puis l’occulte, puis l'occulte, ça ne servirait pas, ça fait qu’à ce moment-là il y a une retenue, puis je ne suis pas capable de le faire. Ça fait qu’autant je suis très, très occulte, autant je hais l’occulte, je ne veux pas d’occulte, je n’aime pas l’occulte, pas parce que ce n’est pas réel, mais parce que ça ne sert à rien si tu penses. Si tu ne penses pas, tu n’as plus de problème avec l’occulte.
Si tu ne penses pas, à ce moment-là il n’y en a plus pour toi, d’occulte. Pour moi l’occulte, ça n’existe pas. Mais pour quelqu’un qui pense, l’occulte ça existe. Parce qu’à un certain moment donné, tu es obligé de soulever des voiles, tandis que pour moi les voiles sont toujours levés, donc l’occulte n’existe pas. Parce que tu es obligé de protéger les gens, c’est pour ça que c’est très, très important dans l’évolution de la conscience évolutionnaire sur la Terre. D’ailleurs ça va être inévitable, tu ne peux pas passer de l’involution à l’évolution et demeurer dans ce que j’appelle l’enseigne de l’orgueil intellectuel. Parce qu’à partir du moment où tu réalises que la pensée vient d’ailleurs, déjà tu commences à perdre ton orgueil parce que l’ego se fait taper sur le bibi. L’ego, il en prend pour sa claque, quand il prend réellement conscience que la pensée vient d’ailleurs là, pas simplement philosophiquement mais qu’il commence à le sentir, puis que ça commence à se faire parler dans sa tête là, puis ça se fait dire dans sa tête : Tu es un universitaire, t’as une maîtrise en mathématiques, essayé donc d’additionner 2 + 2 là, tu essayes puis tu n’es pas capable. Là ils te dissent : Là tu es capable là, fait l’ai là, là tu essayes d’additionner 2+2 puis tu es capable. L’ego il en prend pour son rhume, l’ego il en prend pour son rhume.
Le changement du taux vibratoire chez l’homme, le changement du taux vibratoire de son corps mental, va créer dans sa conscience un épanouissement de son rayon personnel, c’est sûr, mais par contre, avec l’épanouissement de son rayon personnel, l’homme va avoir une grande transparence au niveau de l’ego, ce que vous appelez de l’humilité vous autres, moi je préfère utiliser le mot transparence. Parce que le mot humilité, c’est toujours polarisé par le mot orgueil, tandis que transparence ça veut dire transparence, la lumière passe à travers, l’homme est un canal puis il fait ce qu’il y a à faire puis il n’y a pas de réflexion. Mais c’est le taux vibratoire de son mental qui va créer cette grande transparence-là. Et plus l’homme va développer une conscience mentale, plus son taux vibratoire va grandir, va s’élever, va s’élever. Puis il va venir un jour évidemment où le taux vibratoire de la conscience humaine va être tellement élevé, qu’à ce moment-là l’homme va flotter au-dessus de la mémoire de la race, il ne sera plus dans la mémoire de la race, il ne pourra plus être prisonnier de la mémoire de la race. Ça ne veut pas dire qu’il ne va pas la connaître la mémoire de la race, mais il ne sera plus affecté par la mémoire de la race.
Autrement dit, si j’étais Mohaméden si j'étais islamiste, et que j’avais été éduqué avec le Coran, puis je vivrais un changement au niveau de la conscience mentale, éventuellement, je ne pourrais plus me baigner dans l’étude du Coran, je ne pourrais plus parce que mon taux vibratoire serait trop élevé pour traiter avec des pensées d’un autre homme. Mais ça ne veut pas dire que je ne serais pas un bonhomme, ça ne veut pas dire que je serais un homme, un bonhomme. Mais je n’aurais pas la conscience spirituelle involutive de l’islamisme ou la conscience involutive du chrétien ou la conscience involutive de celui qui pratique le confucianisme ou le bouddhisme.
J’ai eu quelqu’un, un américain, un bonhomme qui m’a envoyé un email. C'est rare que j'écrive dans des emails mais lui, il était tellement brillant que j’ai répondu, parce que je ne peux plus travailler si le monde commence à m’envoyer des emails, ça ne finira plus. Je lui ai répondu, puis il voulait, c’était un bouddhiste, puis il voulait mon impression sur ce que j’avais à dire sur la compassion. Là, je ne me rappelle plus ce que je lui ai dit, mais je vais vous le redire à vous, mais je vais le redire d’une autre façon je suppose, regarder bien ça, ça, ça lui a donné un choc. Parce que la compassion dans le monde bouddhiste, c’est considéré comme une grande valeur. Mais si on la regarde à partir du plan mental, je vais vous donner cinq, six définitions de la compassion.
Il dit : la compassion c’est utile simplement quand vous pensez que vous êtes bon. Il dit : la compassion ça sert simplement si vous avez peur de ne pas être bon. La compassion c’est bon pour les très, très conscients parce que ça adoucit ses mœurs, mais ça ne lui donne pas l’intelligence de la souffrance des autres, parce qu’il n’est pas capable de se séparer de l’émotion de la souffrance.
Il dit : tout être compassionnel est prisonnier de Bouddha qui est la mémoire de la race. C'est intéressant.
Je lui ai envoyé ça en email, puis laissez-moi vous dire que j’en ai eu des questions à n’en plus finir, il a fallu que j’arrête avec lui. Il m’a envoyé quatre, cinq emails de suite là. Puis après ça, j’ai arrêté puis j’arrête d’envoyer des emails parce que je ne pas faire des emails toute ma vie.
Mais pour expliquer quoi ?
Que quand tu as un taux vibratoire mental, tu ne peux pas traiter avec la forme comme les hommes traitent avec la forme. Tu passes d’une conscience involutive, la compassion, à une conscience créative où tu es simplement dans l’intelligence. Moi si je m’en vais sur la rue puis qu’il y a un type qui me demande de l’argent, puis il est tout mal accoutré, ainsi de suite, je vais aller par en dedans puis je vais dire : Je lui en donnes-tu ? ils peuvent me dire : Non il en a assez, il a fait 37 piastres aujourd’hui. Je continue mon chemin, mais si vous, vous êtes là puis que vous me voyez passer, vous dites : Bernard de Montréal il n’est pas bien généreux, regarde, le gars, il est tout déchrissé, il ne donne pas un cens. C’est votre problème. Comprends-tu ce que je veux dire ? (Rires du public). C’est de même que ça marche.
Je l’ai eu, parce que là, je vous parle, ça a l’air bien facile puis comique ce que je vous dis, mais tout ce que j’ai vécu pendant mon initiation qui a duré des années, j’en ai vécu des tests de toutes les sortes. Je me rappelle quand je suis revenu de la jungle, je ne sais pas moi, en 69/70, j’étais à New York, puis il y a un noir qui s’en vient vers moi puis il dit : Hey man ! My grandmother is sick, can you give me some money ? Can you give me 5 dollas ? (Hey mec, ma grand-mère est malade, tu peux me donner 5 dollars ?) Dans ce temps-là, j’étais bien, bien spirituel, je fouille dans ma poche puis je lui donne cinq piastres, puis le noir il s’en va. Tout d’un coup, il revient puis je me dis : Il va m’attaquer pour avoir le reste. (Rare du public). Mais non.
Il revient puis il dit : Hey man, you know, I got to take the bus, so I can go and meet my grandmother, you've got 50 cents ?(Hey mec, tu sais, je dois prendre le bus pour aller voir ma grand-mère, tu as 50 cents ?) Là, je suis allé par en dedans puis je dis : Qu’est-ce que je fais avec ça ? Donne-lui 50 cents. Je lui ai donné 50 cents puis il est parti. Puis là, je dis : C’est quoi l’affaire, c’est quoi l’exercice ? Tu sais ce qu’ils m’ont dit ? : Pour que tu saches que t’es bon. Parce que dans ce temps-là, je vivais toute la dépolarisation du mental, puis tu te demandes : Es-tu connecté avec des forces positives, es-tu connecté avec des forces négatives ? Puis c’était terrible ce que j’ai vécu dans ce temps-là. Aujourd’hui c’est réglé.
Mais dans ce temps-là, pour eux autres, c’était une façon de me faire savoir que j’étais un bonhomme, si je n’avais pas été un bonhomme, je ne lui aurais pas donné de l’argent, ça fait que ça m’a relaxé, ça m’a calmé, parce qu’ils sont intelligents. Puis ce sont toutes des petites expériences de même, puis des milliers puis des milliers de petites expériences de même que tu peux vivre pendant 10, 15, 20 ans d’initiation. Ça fait rire éventuellement à te faire comprendre comment ça marche. Je vous en donne une partie de tout ça quand je fais des conférences, parce qu’au début, le contact avec les plans, ce n'était pas évident. Après 20 ans, 25 ans, 30 ans, ça devient plus évident, c'est comme si moi puis vous, on est des chums puis on se rencontre pour la première fois, je ne vous connais pas, je ne connais pas votre psychologie. Mais après 30 ans, je vais connaître votre psychologie, c’est un petit peu de même avec eux autres.
Question : Comment on différencie le plan où on peut être manipulé par le mental, où ta propre source, comment on peut différencier la parole, comment on fait pour savoir si c’est mon ego qui parle ou pas mon ego ?
BdeM : Vous allez le savoir, vous allez le savoir. Vous allez le savoir par vous- même parce que plus votre taux vibratoire va se développer, plus vous allez pouvoir la sentir, la lumière. Ça se sent ça, de la lumière, ça se sent de l’intelligence. C’est physique l’intelligence, comme le mensonge c’est physique, l’intelligence c’est physique. Vous allez le savoir. Ça, c’est une affaire d’expérience, ça s’ajuste, on s’habitue à ça.
Question : Bernard, l’homme est-il toujours trop fasciné par l'invisible, l’homme doit leader(Faire avec) avec ça ?
BdeM : Oui l’homme est trop fasciné, oui c’est une bonne question ça. Oui l’homme est trop fasciné par l’invisible parce qu’il a été trop longtemps coupé de l’invisible. Quand il commence à prendre contact télépathique avec l’invisible, à un niveau ou à un autre, dépendant de son rayonnement, à ce moment-là il a une fascination parce qu’il ne connaît pas l’agenda de l’invisible, il ne connaît pas la game (Jeu). Puis on a l’impression nous autres que parce qu’on est en contact avec notre ajusteur de pensée, que cette affaire-là, cette intelligence-là, ça fonctionne comme nous autres, puis ça ne fonctionne pas comme nous autres. Ils ont leur agenda, puis l’agenda qu’ils ont, ce n’est pas notre agenda. Nous autres, on a un agenda humain, puis eux autres ils ont un agenda systémique, puis avant que ça se rencontre ces deux agendas-là, ça prend des années, puis des années, puis c’est ça que j’appelle l’intégration de la conscience. Moi je commence à m’habituer à eux autres, ça fait des années, puis encore je ne les truster pas, mais je suis plus habilité que vous autres, en général à ne pas les truster. Je les vois venir plus vite,
Question : On est toujours obligés, dans notre position de composer avec, de le sortir en dehors de nos sens c’est compliqué, autrement dit, aussitôt qu’on le sort de nos sens, on compose avec, non matérialisé, car tout se peut
BdeM : C’est ça. Mais avec le temps, on en arrive à pouvoir équilibrer, c’est un jeu, c’est quasiment un jeu d’équilibre. Puis moi, je ne me considère aujourd’hui pas mal normal… pas mal normal. Mais je veux dire je ne suis pas mal normal, hein ! (Rires du public). Si je veux, je peux être très, très normal, pas en 69, en 70, mais aujourd’hui je peux être normal, je peux passer bien inaperçu si je veux. Je suis capable de contrôler ce que je dis, je suis capable de ne pas dire ce que je pourrais dire, je pourrais pouvoir apparaître niaiseux si c’était nécessaire, tout ça là. Mais ça, c’est un grand contrôle quand tu peux apparaître niaiseux pour que ça soit nécessaire. Tandis que l’ego, lui, apparaître niaiseux, ce n’est pas intéressant ça. Tandis que pour moi des fois, c’est important d’apparaître niaiseux.
Quand tu rencontres un mathématicien, tu commences à discuter les nombres binaires avec, il te dit : A quelle place que tu as étudiée ?
Tu es obligé de dire : C’est un de mes chums qui a dit ça. Alors je fais le niaiseux, je vais toujors dire: C’est un de mes chums qui m’a dit ça. Parce que l’ego a de la difficulté à comprendre que tu puisses parler de n’importe quoi si tu n’as pas fait des études dans n’importe quoi.
Question : Vous allez le sentir si la personne en avant de vous a besoin de savoir, est-ce que c’est le temps pour lui de lui dire que vous avez le contact ?
BdeM : Non, tu ne parles pas de contact, quand tu rencontres des étrangers tu ne parles pas de contact. Si tu veux rencontrer du monde dans la vie, il ne faut pas que tu parles de contact (Rires du public).
Question : Moi je suis une personne qui aime recevoir, elle arrive devant toi, ce n’est pas aisé tu ne la connais pas
BdeM : Si tu rencontres miss Montréal, t’es mieux de pas dire que tu es en contact. (Rire du public)
Question : C’est que fasse à l’individu
BdeM : Votre cas c’est le vôtre, le mien c’est le mien. Moi en général, il faut que je fasse attention. Plus je fais mon niaiseux, mieux c’est. Je peux prendre du temps, je peux être niaiseux un petit peu puis dans la semaine prochaine, être un petit moins niaiseux. Même ça change avec le temps, mais au début, je fais mon niaiseux. Puis j’aime ça faire mon niaiseux, c’est un camouflage, c’est le fun, j’aime ça être niaiseux. Parce que c’est trop, c’est too much (Trop). Moi j’ai mon médecin là, j'ai un bon médecin, il n’a jamais été sensible puis quand il me donne des pilules, je fais de l’écriture automatique puis je lui dis si c’est correct ou non. Puis il me le demande, il dit :
Qu’est-ce qu’ils disent de tout ça ?
Ils disent que je ne peux pas prendre ça avant 3 semaines. Il dit ok ça je n’ai pas de problème. Ça, c’est un médecin intelligent. Des médecins de même, il n'y en a pas gros. Avec lui, je n’ai pas besoin de faire mon niaiseux, mais dans la société en général, il faut que tu fasses ton niaiseux un petit peu, c’est un art d’être niaiseux.
Question : Avec le taux vibratoire assez élevé, vous avez certains pouvoirs, vous développé d’autres pouvoirs j’imagine, à un moment donné c’est-tu moins intéressant de revenir dans ton corps pour vivre le côté terrestre ou le côté avec des pouvoirs ?
BdeM : Moi j’aime bien plus le côté terrestre que tous les autres, moi c'est ici que j'aime, j’aime les femmes, j’aime manger, j’aime péter (Rires du public), tout ce qui est ici, j’aime. Tout ce qui est occulte, un petit peu trop parlant, c’est un job pour moi.
Question : Vous n’êtes pas à l’aise avec ça ?
BdeM : Ce n’est pas que je ne suis pas à l’aise, c’est que la vie, elle est ici. Je vous ai rencontré au restaurant l’autre fois-là, c’est la première fois qu’on se voyait dans la vie, puis j’ai eu du plaisir avec vous. Savez-vous pourquoi est-ce que j’ai eu du plaisir avec vous, c’est que je me sentais pas bien, je ne pouvais rester plus longtemps, parce que vous avez un bel ego, c’est la seule raison, vous aviez un bel ego, parce que si vous avez un bel ego. Puis que je rencontre des gens qui ont un bel ego dans le monde, à ce moment-là, j’ouvre, j’ouvre, sans ça, je ne suis pas intéressé à parler avec le monde.
Question : C’est quoi un bel ego ?
BdeM : Un bel ego pour moi, c’est un ego ou tu ne sens pas d’orgueil, trop d’orgueil, faut pas se prendre trop au sérieux, c’est ça. Puis il y en a du monde qui ont un bel ego, c’est merveilleux des beaux egos. Puis des fois, j’ai rencontré, j’étais en France l’an passé, j’ai rencontré un grand philosophe français, un bel ego, un philosophe français qui a un bel ego là, faut le faire, ce n’est pas peu dire. (Rires du public). Puis, bel ego, bel ego, même, quand on s’est séparés, j’avais les larmes, parce que je ne pouvais pas parler avec lui trop longtemps parce que je ne voulais pas créer encore. Mais il y a du beau monde dans le monde.
Puis il n’y a pas besoin d’être conscient, oublie ça l’affaire de conscience. Il y a des gens très évolués dans le monde, seulement souvent ils sont tout seuls, ils n’ont pas des référents absolus, ils n’ont pas une parfaite identité encore mais il y a de la lumière qui passe à travers, c’est extraordinaire ces gens-là. Des fois je peux être dans un restaurant, j’en spot (Apercevoir) un, puis des fois je vais le voir, je leur parle, je vais m'asseoir avec, je lui parle. Il y a du beau monde. Plus vous allez avoir une conscience vibratoire, plus vous allez détecter ces gens-là, sont là ça se sent. Autant vous allez sentir qu’est-ce que c’est un bel ego, autant vous allez savoir qu’est-ce que c’est un ego qui est réellement obscure, qui n’a pas de lumière dedans. Vous ne voudrez rien avoir à faire avec ces gens-là, c’est une perte de temps, une perte d’énergie. Mais les gens qui ont un bel ego.
Parce qu'une fois que l’homme va développer un taux vibratoire suffisamment élevé, au niveau du mental, c’est comme s’il devient, il devient, je n’aime pas le mot voyant, ce n'est pas qu’il devient voyant, mais c’est comme si son ego ne bloque pas son énergie. C’est intéressant la façon dont on s’est rencontrés, lui était au comptoir dans un restaurant, il était après lire un livre, puis moi j’étais à côté pour commander, je l’ai vu lire un livre, puis je lui ai demandé s’il était intéressant son livre. Il est allé s’asseoir puis en passant, j’ai continué la conversation, je suis allé m’asseoir, je suis revenu, puis j’ai suggéré un livre que j’étais en train de lire.
Parce que la conscience quand elle est vibrante, autrement dit quand elle est transparente puis que tu n’es pas dans ton ego, elle fait des choses, elle fait des liens, elle fait des connexions avec les gens, puis il est là le plaisir de la vie. Sans ça, je ne l’aurais pas rencontré ou probablement je l’aurais rencontré indépendamment à cause de lui, mais je ne l’aurais pas rencontré direct. Tandis que là je l’ai rencontré, moi puis lui, après ça j’ai su que c’était un ami de l’autre. Parce que la vie, c’est bien, bien fluide, c’est très présent, mais si tu n’as pas de taux vibratoire suffisamment élevé, tu ne réponds pas à cette énergie-là. C’est pour ça que souvent, il y a des gens dans le monde qui sont autour de nous autres puis on ne les voit pas parce qu’on n’a pas le taux de vibration. Il n’y a pas de raison que les gens vivent la solitude, trop de solitude, ce n’est pas bon la solitude.
Il faut que l’homme soit en contact avec les hommes selon son énergie, selon ses besoins et ainsi de suite, mais on devrait être capable de connecter avec le monde parce qu’il y a des gens merveilleux autour de nous autres, mais on ne les voit pas parce qu’on n’a pas le taux vibratoire, l’ego est trop opaque, on a des craintes, on a des gênes, on a ci, on a ça. Mais avec le développement de ce taux vibratoire-là, l’homme va devenir très, très, très réceptif, il va répondre à la vibration des autres, puis l’homme conscient ne sera plus seul. Tu ne peux plus être seul quand tu es conscient, puis même si c’est le contraire, là tu es obligé de t’enfermer parce qu’il y a trop de monde, tu es obligé de contrôler ce que tu as à dire.
Moi j’ai eu des expériences, des expériences fatigantes dans un sens, à cause de cette voyance-là, cette présence-là, ils sont toujours là dans tes culottes, ils sont toujours là, puis c’est long d’apprendre à le contrôler ça. Puis je me rappelle d’avoir été en avion, je me retourne de l’autre bord, puis j’étais en train d’écrire un livre, puis le type vient me voir et me dit : Comment ça se fait que vous écrivez puis vous regardez tout partout même quand vous écrivez ?
Puis là, j’ai dit au type : Hey Georges ! Là je connaissais sa vie, je connaissais tout, il ne m’a pas lâché tant que je ne suis pas arrivé à Toronto. C’est fatigant, ça fait que c’est là que j’ai pris des décisions, je vais la fermer ma crisse de gueule, maintenant je la ferme ma gueule, je ne parle pas, je fais mon niaiseux, j’aime ça être niaiseux.
Question : Ça fascine puis vous, ça vous fatigue.
BdeM : Ça fascine le monde, mais ça fatigue, oui. Tu es toujours dans le job, c’est normal que le monde il trouve ça. Le gars il se dit : Comment ça se fait qu’il me connait lui ? Comment ça se fait qu'il sait que j’ai deux enfants, que je travaille dans l’électronique ? Le gars, il te suit jusqu’à Toronto comme une crotte (Rires du public). Comme ça j’arrive à Toronto, là il y en a un autre que je connais qui arrive de la Chine, là je suis pogné jusqu’à Montréal, je n’ai pas écrit là. Je l’ai poigné ma leçon. Je leur ai dit à eux autres, en haut : Je ferme ma gueule, ils ont dit : C’est ça, apprends à fermer ta gueule. (Rires du public).
Le taux vibratoire de la conscience, c’est le développement. Bon, vous pouvez appeler ça le facteur psy chez l’homme mais en réalité, c’est le développement de son système nerveux. Si vous considérez votre système nerveux comme une énergie électrique là, le taux vibratoire c’est relié au développement de ce système nerveux, de ce système nerveux-là. Plus l’homme va devenir conscient, plus son système nerveux, des parties de son système nerveux qui se développent. Puis éventuellement, ça devient très, très développé, ça. Puis tu es réellement, tu es réellement on the wire (Sur le fil) tout le temps, tu ne peux pas être endormi, tu ne peux pas être inconscient, tu es trop allumé, tu deviens bien, bien allumé. Avec le temps, ça s’ajuste, puis c’est ça qui va donner à l’homme le pouvoir de la parole, la capacité de savoir, la capacité d’être créatif, la capacité d’avoir une certaine voyance, dépendant de sa vie, puis de son karma de vie, puis ainsi de suite.
Ils disent que le taux vibratoire, ça vient toujours des plans ça. Occupez-vous jamais de devenir conscient, jamais. Faites du yoga si vous voulez, ça ne va pas vous rendre conscient, allez voir des yogis aux Indes, vous allez développer une conscience spirituelle, ça va vous coûter cher, mais ça ne va pas vous donner de la conscience. La conscience, ça vient du plan mental, mais la spiritualité elle vient de l’ego. Mais la conscience, ça vient du plan mental, ça vient d’en haut. Elle ne vient pas d'ici.
Question : Bernard, à quoi ça sert la spiritualité ?
BdeM : Ça, c’est une bonne question. Je vais vous donner un nombre de réponses pour tout le monde-là. Ils disent que c’est une forme de naïveté qui vous permet d’être relax, une forme de naïveté, parce que ce n’est pas l’explication des mystères, ça la spiritualité. Une naïveté qui permet à l’homme d’être relax, c’est un confort moral. Ils disent : la spiritualité c’est totalement astral, ça ne fait pas partie du monde mental, ça ne fait pas partie du monde de la lumière, ça fait partie du monde de la mort, ça vient, ça fait partie du monde de la mort, la spiritualité.
Ils disent : la spiritualité c’est maintenu par le plan astral, c’est véhiculé par le plan astral, puis c’est projeté par le plan astral, ça fait partie des activités du monde de la mort en relation avec l’homme sur la Terre, la spiritualité. Ils disent : c’est une grande forme d’ignorance nécessaire, ça fait partie de l’involution, c’est nécessaire. L’homme a besoin pendant l’involution d’être spirituel, sans ça l’homme tomberait probablement dans des états de dépression psychologique, parce que l’homme veut comprendre la vie, il veut savoir, il veut connaître ses origines, toutes sortes d'affaires. Ça fait que c’est nécessaire, mais c’est une grande ignorance nécessaire, la spiritualité.
Question : C’est de croire, la spiritualité ?
BdeM : Ça nécessite la croyance. Ils disent : C’est ultimement parce que ça nécessite la croyance que c’est une barrière à la conscience mentale, la spiritualité. Ils disent : Les êtres spirituels sur la Terre, il ont une fonction, parce que c’est une fonction relationnelle, mais ils sont prisonniers eux-mêmes de leur spiritualité, c’est une grande prison, la spiritualité. Je vous ai déjà fait, je ne sais pas si je devrais la faire encore la joke (Blague) du Notre Père qui est aux cieux ?
Pour les gens qui ne me connaissent pas, quand j’étais au début de mon expérience, parce que je voulais savoir c’était quoi la religion, puis c’était quoi la prière. Il me disait : Ben conte-moi en une. Je disais ok : Notre père qui êtes aux cieux. Il me dit : Je suis ici. Ça, c’était la réponse du plan mental à ma question.
Puis après : Que votre nom soit sanctifié. Il me dit : Je suis un être de lumière.
Après ça, c’était quoi l’autre partie : Que votre règne arrive. Il disait : Ça, ça va prendre du temps, ça fait qu’il m’a tout décomposé la prière.
Quand je suis arrivé à amen, il a dit : c’est fini.
Il m’a tout décomposé le nôtre père qui êtes aux cieux, puis j’ai tellement ri, je me rappelle, j’ai tellement ri parce que ça m'a donné un choc. Quand tu parles avec eux autres, quand j’ai dit : Tu ne peux pas prier, on ne peut pas prier avec vous autres ? Il dit : non, tu parles comme du monde. J’ai tout compris (Rires du public). Je comprends vite, il dit : Tu parles comme nous autres. Parce qu’à travers l’expérience de la décomposition du notre père qui êtes aux cieux, comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure, il y a d’autres parties là-dedans : Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien, puis là,
Inquiète-toi pas, tu vas manger. Ça fait que j’ai tout compris la prière, puis j’ai compris l’illusion spirituelle de la prière, puis après ça, ça a été fini, je n’ai jamais reprié de ma vie après.
Question : Bernard, des fois, tu dis : Je parle avec eux autres, normalement tu as juste ton ajusteur, c’est : Ils eux. Pourquoi tu dis ça ?
BdeM : Ouais, je ne sais pas. (Rires du public) Parce qu’il y a un gang de l’autre bord je suppose, (Rires), je dis : Ils, puis quand je veux être plus spécifique, je dis : Il, il dit que
Question : Moi ma question, c’est au niveau d’eux, supposons le plan de l’esprit, moi je m’imagine qu’ils sont dans une salle comme nous autres…
BdeM : Même le mot esprit, ça me fatigue
Question : nous avons notre ajusteur de pensée, C’est comme dans une salle comme ici, ils sont un gang, ils font l’inverse, ils font le même job mais l'inverse. Lui, il parle avec nous, et eux ils nous donnent les réponses. Est-ce qu’eux, ils souffrent autant ? Est-ce que c'est difficile pour eux autres de rentrer en communication avec toi que toi avec eux ?
BdeM : Ils disent : On ne souffre pas mais on est bien loin de vous autres dans le temps. Si tu voudrais équilibrer une souffrance, pour eux autres, c'est loin de nous autres. Nous autres on est leur création, l’âme a été créée, l’âme est créée par l’ajusteur de pensée. L’âme, de l'âme, notre âme, c’est créé par un ajusteur de pensée. Pour eux autres, quand l’âme s’incarne comme on sait... puis ils ont hâte de reconnecter avec, ils ont hâte de reconnecter. Pour eux autres, le temps, ça peut être long, ça peut être des milliers puis des milliers puis des milliers d’années. Où pour eux autres, ce n’est pas de la souffrance, mais c’est comme un échec, parce qu’il y a des niveaux là-dedans, il y a des ajusteurs de pensée qui sont bien, bien expérimentés avec l’homme, puis il y en a d’autres qui ont moins d’expériences avec l’homme, c’est comme n’importe quoi, puis quand quelqu'un se suicide, pour eux autres, c’est un gros échec.
Question : Tu n’as pas parler du suicide.
BdeM : Le suicide, c’est une possession de l’astral sur l’ego d’une personne, mais l’ajusteur de pensée ne peut pas l’empêcher. Pour eux autres, c’est une grosse, c’est une grosse, tout ce qui se suicide sur la Terre, pour eux autres, c’est un gros échec, parce que là, le gars, il faut qu’il retourne de l’autre bord, il faut que ça recommence, puis c’est un échec. Apparemment, c’est un de leurs plus grands échecs, le suicide humain.
C’est pour ça que l’église catholique avait raison quand elle disait par exemple, dans ses mots, que le suicide c’est un péché mortel. Tu n’as pas le droit de te suicider, tu peux te suicider, mais tu n’as pas le droit de te suicider. Parce que quand tu te suicides, une personne qui se suicide est toujours astralisée. Un ego ne peut pas se suicider tout seul, c’est une possession, le suicide, un ego ne se suicide pas tout seul, il est amené au suicide par une entité astrale. Pour eux autres, c’est un grand échec, parce que le but premièrement, de l’ajusteur de pensée, c’est éventuellement, au cours d’évolution, de faire un contact direct avec l’homme. Mais pendant l’involution, l’évolution des âmes, il y a des entités astrales qui bloquent ça, là. C’est pour ça qu’on est dans l’ego nous autres, on n’a pas de contact direct avec la source. On a toujours des entités spirituelles, on a des entités spirituelles, on a des guides spirituels qui nous aident, mais ce n’est pas assez ça, un guide spirituel.
Parce qu’un guide spirituel, c’est comme un homme comme nous autres, mais qui est désincarné. Ce qu'on a besoin, pour retourner de l’involution à l’évolution, c’est d’être en contact avec le plan mental, à ce moment-là, tout ce qui est astral n’existe plus puis l’homme est libre. Si l’homme en attendant se suicide pour quelque raison que ce soit, un choc, whatever (Peu importe), à ce moment-là, pour eux autres, c’est un grand recommencement puis c’est un échec. Oui Madame ?
Question : Cette action humaine, est rattaché directement à l'astral dans le fond
BdeM : C’est sûr, c’est sûr, tout le temps, 24 heures par jour, jusqu’à tant que tu connaisses la game (Jeu). Quand tu connais la game (Jeu), ça s’ajuste, ça s’ajuste. C’est sûr, mais au moins tu le sais. Quand tu te fais charrier par eux autres, tu le sais que c’est eux autres, mais quand tu te fais charrier, puis que tu sais pas, que tu ne connais pas la source de tout ça, là.
Question : Et si on souffre d'une pensée, qu'on se fait charrier en sachant que c'est l’astral, on peut-tu souffrir pareil en sachant que c’est l’astral ?
BdeM : Si vous soufrez d’une pensée en sachant que c’est l’astral, c’est parce que vous ne savez pas assez que c’est l’astral. Si vous saviez réellement que c’est l’astral, vous ne souffririez pas de la pensée. C’est parce que vous ne le savez pas réellement. Vous le savez intellectuellement, vous le savez philosophiquement, ésotériquement, mais vous ne le savez pas dans le sens que vous ne réalisez pas que c’est une illusion.
Question : Donc le savoir n’est pas intégré ?
BdeM : Le savoir n’est pas intégré.
Question : Ce serait quoi, qu'est-ce qui amènerait l’intégration ?
BdeM : Ce qui permet l’intégration c’est l’expérience, l’expérience de tout ça. C’est le temps, c’est du temps.
Question : L'expérience est égale souffrance ?
BdeM : Expérience, égal souffrance effectivement, parce qu’on est dans un processus. Moi ce que je sais aujourd’hui, c’est bien, bien évident mais ça n’a pas été évident en 69, 70, 71, 72, 74…
Question : Il y a eu de l’astral ?
BdeM : C’est sûr, c’est sûr, c'est sûr.
Question : Plus maintenant ?
BdeM : Non, c’est sûr
Question : L’expérience c’est du temps
BdeM : L’expérience c’est du temps, c'est du processus, on ne peut pas faire autrement.
Question : Dans les années 69, est-ce que vous avez senti les risques, que vous marchiez en l’envers de tout le monde spontanément ?
BdeM : Quand j’ai vécu la fusion en 69, ils m’ont mis à l’envers tout de suite. Mais j’ai chaviré, mais je savais que je n’étais pas fou. Je savais que j’étais chaviré, mais je savais que je n’étais pas fou. C’est une drôle d’affaire. Je me rappelle, j’avais dit à ma blonde (Amie) j’avais dit à ma blonde (Amie) au Nouveau Mexique, j’avais dit : J’expérimente quelque chose là, I'll never be the same again. (Je ne serai plus jamais le même). J’ai dit : I’am not crazy (Je ne suis pas fou). Puis avec le temps, j’ai réalisé qu’effectivement je n’étais pas crazy (Fou), mais c’était difficile. Parce que j’étais tout seul moi là. Je ne pouvais pas aller à Bernard de Montréal puis lui dire : Expliquer moi donc ça.
Question : Vous pouvez nous parler des circonstances de cet évènement-là ?
BdeM : Non parce que je continue ma conférence.
Question : Une fois qu’on a conscience de ce plan
BdeM : Regarde ce qu’ils me disent de vous. Écoute bien ça. Premièrement il est comique, il est sensible, c'est un placoteux, il se casse la tête pour rien, il est tu énervé. Avec le temps, il va se calmer, il va être bien. On continue. Oui ?
Question : Est-ce qu'on peut raccourcir le processus de conscientisation ?
BdeM : Ça, c’est une bonne question. Ça, c’est une très bonne question. Il dit : Si vous savez écouter ceux qui vous expérimentent dans votre expérience, si vous savez écouter ceux qui vous expérimentent dans votre expérience, parce qu’il dit : On n’est pas capable d’être intelligent tout seul ! C’est-à-dire les gens qui vous entourent. Si ta femme, elle te dit : t’es une tête de cochon Jean-Paul, (je ne parle pas de vous, là), t’es une tête de cochon Jean-Paul, il y a quelque chose, là, il y a quelque chose. Parce que les gens autour de vous, c’est vos meilleurs amis, ce sont des gens intelligents, parce qu’ils vont vous expérimenter dans votre processus, ils vont dire : Tu te prends trop au sérieux là, oublie ça Bernard de Montréal, tu vis avec moi, tu ne vis pas avec Bernard de Montréal, qu'il mange de la merde Bernard de Montréal, lâche-l ’ai Bernard de Montréal.
Question : ça veut dire avec des gens qu’on est pris avec, ça veut dire qu’il faut vivre un certain temps dans le travail aussi ?
BdeM : Il y a des gens avec lesquels vous êtes parce qu'il y a un karma là, ça sert d'expérience. Ça peut être n'importe quoi, tout sert.
Question : Et est-ce qu'on peut reculer dans le processus ?
BdeM : Non, mais il dit : vous pouvez arrêter sec, vous ne pouvez pas reculer parce que vous allez savoir trop de choses, mais ça peut arrêter sec, vous pouvez arrêter sec. C’est comme s’il y a des gens qui vont aller jusqu’à un certain point, d’autres vont aller plus loin…
Question : Vous aviez expliqué qu'on pouvait donner un choc sur des gens, qu’on était responsable
BdeM : Ah ok oui, oui, on a une certaine responsabilité par rapport à l’homme. Moi j’ai une plus grande responsabilité par rapport à l’homme que vous autres, parce que moi je peux réellement changer le monde. Mais quand on est en contact avec des êtres, avec le monde, des gens, il faut qu’on soit réellement bien intentionné, puis il faut être suffisamment transparent. Sans ça, on peut facilement tomber dans des games (Jeu) de domination. C’est très, très facile de dominer l’autre, parce que quand on commence à prendre conscience que toute l’affaire se développe, on commence à savoir des choses, on commence à avoir une préconsciente, puis cette énergie-là, elle descend dans le canal, puis on se prend pour des petits maîtres là, on se prend comme si on savait tout, puis ce sont nous autres qui savons l’affaire, on sait des choses que toi tu ne sais pas, puis c’est là qu’on devient dominateur.
Il faut faire attention à ça, il faut la contrôler cette énergie-là, c’est pour ça que le développement de la transparence, c’est essentiel chez l’homme, puis ce qui va arriver, s’est que si vous êtes trop dominateur dans votre vibration, les gens qui ont une certaine sensibilité, puis une certaine identité, ils vont vous crisser là. Vous allez rencontrer des gens qui ont une certaine conscience, ils vont vous mettre de côté, parce que les gens vont se dire : bon ben c’est assez là, je n’ai pas besoin de ça, là. Mais l’expérience de cette énergie-là, ça fait partie du processus de conscientisation, puis vous allez le voir quand vous vous prenez au sérieux. Mais ça, c’est l’ego qui fait de la réflexion, c’est encore l’ego qui veut avoir une mesure de vérité. On est réellement mal bâtis, on est des êtres de l’involution. On est des êtres de réflexion. On est des êtres qui pensaient, ce qui fait qu’on a beaucoup de chemin à faire pour en arriver à avoir un canal suffisamment transmuté pour que ce qui sort devienne totalement transparent.
Et que l’homme, dans son rapport avec nous ne sente pas d’agression, ne sente pas de domination, parce que le principe de domination sur la Terre, c’est le grand principe de l’involution puis de la civilisation involutive. Puis c’est à la source de toute la souffrance de l’homme, que ce soit des religions, des idéologies et ainsi de suite. C’est pour ça que dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, la domination sera totalement abolie de la conscience de l’ego. Bye (Applaudissements).